Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

lundi 29 décembre 2008

Cadeaux, gastro et Noël eu dodo



Ayé! Papa Noël est passé.


On a d'ailleurs été surement très sages car qu'est ce qu'on a été gâté! Et Arthur surement encore plus vu le mal qu'on a eu à tout ramené. Ca se voit d'ailleurs que Papa Noël n'était pas là la nuit les premiers mois quand il fallait bercer Arthur à 4h du mat', il aurait été moins généreux sinon...

Il serait bien trop long, et surtout indécent de faire la liste de ce que nous avons ramené dans le coffre/coffre de toit/habitacle/nos genoux. Juste qu'Arthur va pouvoir jouer, au choix, au train/voiture/avion/hélico/bâteau pendant que son Papa pêche après un resto gargantuesque et que sa Maman mange des ferreros pendant un soin visage/pierres chaudes. Bref, le pied...

Comme tous les Noëls, nous avons bien mangés. La différence cette année résidant dans le fait qu'Arthur s'est contenté d'épinards/carottes au lieu de la bûche de Mamie via le cordon ombilical, que mon cher et tendre a pu s'empiffrer contrairement à l'année dernière où il était victime d'une méga rage de dent et que moi, je me suis limitée à pâtes/compote de pommes non sans avoir refilé au passage ma gastro à ma soeur.
Nous avons ainsi partagé coin de canapé et toilettes dans la plus grande fraternité...

Arthur, lui ne s'est pas laissé démonté par une Maman malade et déshydratée et en a profité pour réclamer des tétées digne d'un nourisson, à savoir tétées nocturnes toutes les heures et demi. Arf! Est ce qu'il mérite vraiment la poche d'un mètre de haut rempli de cadeaux?

Résultat, la wii fit a tranché: +3kg300 pour Papa et -300g pour Maman.
Et oui, la wii fit, c'est mon cadeau de Noël à moi car j'ai été très très sage (et surtout limite harcelante). Je n'ai failli l'avoir qu'après Noël au vu de la rupture de stocks. Ayant écumé tous les magasins du coin, mon chéri s'est fait une raison: le 22, c'est trop tard pour acheter une wii fit.
Sauf qu'il est passé par hasard dans le petit supermarché du village voisin, 200 habitants. Et entre l'unique pomme et les trois yahourts, il est tombé sur mon cadeau!
Bon bref, avec un âge wii fit de 39 ans au premier essai et un surpoids (foutue machine quand même!), je me la ramène pas trop...

Arthur, lui a visiblement préféré le papier brillant aux cadeaux. Il nous a même fait une sacrée peur en voulant y gouter de trop près!
Il s'éclate quand même comme un fou avec tout ce qu'il a reçu. Nous beaucoup moins, surtout sur le chemin du retour. Ben oui, entendre Jojo lapin dans sa Jojomobile à chaque virage, c'est un peu lourd sur la fin. Sans compter qu'on s'est planté de sortie d'autoroute et qu'on a eu un rab de routes sinueuses.

On est rentré dans notre cabane hier soir, et depuis, on déballe... on déballe...

J'espère que vous avez tous passé un bon Noël, que vous avez tous été gâté et que le virus de la gastro vous a épargné

Gros bécots!!!
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mercredi 24 décembre 2008

Joyeux Noël tout le monde




Les cadeaux: emballés et chargés. Rangés par ordre de distribution

Le sapin: éteint, faut pas que la maison brule

La voiture: chargée. Coffre de toit plein à craquer

Les chocolats: dans l'estomac

Les bagages: probablement incomplets. L'important étant de ne pas oublier Doudours et Bernadette

Mon homme: sortant de la douche

Mon bébé: dernière tétée avant la route

Moi: claquée. Ca fait une semaine que c'est la course

Papa Noël: surement coincé dans la cheminée de chez ma Maman tellement il y a de cadeaux


Joyeux Noël à toutes et pleins pleins de gros bisous!!!
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mercredi 17 décembre 2008

Modèle réduit



SuperNounou (ben oui elle est super notre Nounou!) emmene Arthur tous les mardi matins au relais assistante maternelle du coin.


Il adore ça mon loulou. Il y a des tapis sur lesquels se mettre à quatres pattes, des joujoux à grignoter, une grande piscine à balles pour nager et pleins de copains.

Ils sont quatres! Quatres potes du même âge à même pas un mois près. Pour l'instant, ce sont les plus jeunes du relais, mais vous allez voir dans deux ans, ce seront de vrais terreurs.

Arthur est le plus âgé... mais le plus petit. Ben oui, il faut voir l'hérédité qu'il se paye Arthur. Du haut de mon mètre 54 (et demi, très important le demi...), j'espèrais que les yeux bleus et les cheveux blonds ne seraient pas les seules caractéristiques physiques qu'il hériterait de son Papa. Et non, en plus de ma faculté à lutter contre le sommeil à 3 heures du matin, il a pris de mon côté ma taille de crevette (arf et pas de guêpe malheureusement...).

Mais revenons à la bande des quatres mousquetaires. Les nounous aiment bien les mettre ensembles. Et donc là, nous avons trois beaux poupons aux belles joues qui donnent envie de croquer dedans, de vrais bébés cadum comme on en voit dans les magasines et Arthur.

Régulièrement, on précise à SuperNounou que ce bébé de 5 mois a l'air super éveillé pour son âge. Ben oui, sauf qu'il a 7 mois et demi et que c'est le plus vieux de la bande...

SuperNounou nous raconte:
" Ben oui, mais le mien, c'est peut-être une crevette, mais regardez ce qu'il sait faire!"


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lundi 15 décembre 2008

L'escargot de Noël



L'histoire a commencé il y a bien au moins 6 ans. A cette (lointaine) époque, ma petite nièce avait l'âge d'Arthur et je lui cherchais LE cadeau de Noël.


J'avais fait un peu tous les magasins du coin et j'avais flashé sur un escargot. Moi qui débutais mes études de psychomot', je trouvais là un jouet excellent qui favorisait le développement psychomoteur du jeune enfant, ludique et assez adapté à mes pauvres finances d'étudiante...

J'ai commencé à avoir quelques doutes une fois arrivée en caisse. A chaque mouvement du tapis roulant, l'escargot lançait une petite musique assez criarde et agaçante. Bon, bref, j'ai mis ça sur le compte du bruit environnant dans le magasin en cette dernière semaine avant Noël.

L'escargot dans mon sac à dos et moi sur mon vélo (et oui, je roulais encore en vélo à ce moment là, et d'ailleurs encore pour quelques années!), j'ai continué à douté serieusement de mon achat. En effet, la musique est insupportable et comment dire... sensible. A chaque virage, à chaque bosse, à chaque coup de frein, elle se déclenche. dans mon esprit d'étudiante sans enfant, je me dis que c'est pas plus mal, ma nièce va vite comprendre comment ça marche.

Comment l'escargot est parvenu à se déclencher la nuit en absence de chat/souris/moustique/bébé insomniaque? Je n'en sais rien du tout. Vivement Noël que ma nièce le découvre et reparte avec!

Dans le train qui m'emmenait fêté Noël avec ma famille, j'ai cru que je ne m'en sortirais pas vivante. mes voisins de compartiment m'ont regardé avec amusement, puis lassitude et enfin haine durant tout le voyage. J'aurais tout donné pour découvrir le bouton on/off de ce foutu escargot.

Ma nièce comme prévu, adora ce jouet. Elle l'usa et l'utilisa pendant plusieurs années, au grand désespoir de ses parents qui ont résisté pendant longtemps à l'envie de le jetter par la fenêtre.

Ils ont résisté. Et surtout ils m'ont répété pendant des années que la vengeance serait dure.

Mon ventre s'est arrondi au fil des menaces de ma soeur. Au fur et à mesure que passaient les mois, elle parlait de batterie, de guitare électrique, de jeux électroniques multifonctions avec 150 mélodies et 300 sons différents.

Arthur est né et finalement, elle lui a offert vêtements et doudous. Beaucoup moins bruyants que l'escargot quand même!

Je croyais m'en être sorti quand il est réapparu. Avec les premiers jouets de Noël dès le mois de septembre, j'ai pu montrer à mon cher et tendre quel était l'escargot dont il entendait parler à chaque repas de famille. Il l'a écouté, puis appellé ma soeur pour lui dire qu'il n'était responsable en rien, que ce serait cruel de le faire souffrir à lui aussi et enfin qu'elle pourrait être responsable de notre séparation, de la souffrance d'Arthur,etc...

Il y a peu de temps, ma soeur m'a indiqué le cadeau qu'elle avait pris pour Arthur ce Noël. Ouf! Pas question d'escargot (ni de batterie ni de guitarre électrique d'ailleurs!). Ma soeur est géniale...

Elle m'a aussi conseillée de joindre le reste de la famille pour ne pas qu'Arthur ait plusieurs fois le même cadeau.

C'est ce que j'ai fait. Et on peut dire que le monstre va être gâté! Il va falloir vraiment aggrandir la maison.

Et l'isoler aussi, à cause des voisins. Ben oui, je ne voudrais pas qu'il y en est un qui porte plainte pour tapage nocturne quand ce foutu escargot va se déclencher tout seul la nuit.

Et oui, mon papa et son épouse auraient pu être psychomot'. Eux aussi ont vu l'intêret évident que présentait ce jouet pour un bébé...

Et le pire? Je suis sure qu'Arthur va l'adorer!

samedi 6 décembre 2008

Des goûts et des couleurs





Ca fait maintenant un bon mois que mon ptit loulou a goûté à sa première purée, il était quand même temps que je fasse un billet sur le grand changement qu'est le début de la diversification.



Grand changement, car ce tout petit pot de purée, et bien ça change beaucoup de choses!


Tout d'abord, c'est le début de la prise de tête sur l'alimentation. Ben oui, jusqu'à maintenant, on ne s'était jamais posé de question. Bébé a faim, bébé prend le sein. C'était quand même très simple.
Là, il a fallut rechercher sur le net quel aliment donner, quelle quantité et quelle fréquence, à quel moment et avec quelle cuillère, comment le faire cuire, combien de temps le conserver et dans quoi et comment le réchauffer.
Enfin bref, pleins de questionnements pour les pauvres parents ignares que nous sommes


Nous avons donc opter pour quelques cuillères de carottes, un midi, bien installé dans sa chaise haute.




Résultat peu probant, je l'avoue... L'assiette est bien plus convoitée que la cuillère


De plus, il faut maintenant que je branche mon babycook, cadeau offert par mon équipe, habituée à mes essais désastreux de pâtisserie qu'elles avalent à la pause en grimaçant "mmhummm, c'est... original..." A moi les purées et compotes faites maison. C'est tellement simple que même mon homme parvient à faire une super bonne purée carottes/haricots verts/pommes de terre qu'Arthur semble adorer. Nous, on n'arrive même pas à lécher la cuillère tellement c'est fade et sans goût. Rien à voir avec des profiteroles au chocolat quand même!


Toutes les semaines, Arthur a droit à son nouveau fruit ou légume. Et oui, nous gardons pour nous le plaisir de le voir découvrir sa première cuillérée de potiron ou de banane.




Là encore, résultat peu probant avec la pomme dont Arthur raffole maintenant


Et pour moi, c'est la première fois que je donne autre chose que le sein à Arthur. C'est très bizarre comme sensation. Ca veut dire que mon petit bonhomme grandit... Bientôt les entrecôtes/frites et le Mcdo (et tout ce qui va avec : les filles, la bagnole et le bac!)


Enfin, c'est le changement radical au niveau des couches. Bien oui, moi, Maman d'un bébé allaité, je me suis habituée à un bébé qui ne me remplit qu'une couche de temps en temps, et en général chez la nounou. J'avais presque oublié à quoi pouvait ressembler les restes d'un repas de bébé.


Et bien là, je découvre tout un univers sensoriel: des couleurs, des odeurs, des textures... Enfin bref, je suis quand même ébahie par les possibles couleurs en fonction de ce que mon loulou a mangé la veille. Et pour ne pas que j'oublie, les superbes cacas orange citrouille, c'est trois fois par jour maintenant!


Et voilà! Mon bébé adore manger! on se demande bien de qui il peut tenir!
Et d'ailleurs, quand le repas se fait attendre, il se nourrit comme il peut!


Bisous à toutes!

dimanche 30 novembre 2008

La Cerise's family se mouille



Samedi matin, grande excitation chez la Cerise's Family. C'est une grande première, on va faire trempet' chez les bébés nageurs!


Comme d'habitude chez nous, l'organisation n'est pas terrible... On n'a pas trouvé dans la semaine de couches spéciales pour aller dans l'eau. Ben oui, dans notre trou paumé, les bébés nageurs semblent réservés aux plus grands puisque les seules couches qu'on puisse trouver, ce sont des 11-18kg. Arthur étant une crevette, du haut de ses 6kg740, il n'est pas pret d'y rentrer!


On s'est dit qu'on aller en trouver "en ville"


Nous voilà donc partis, pile à l'heure pour notre rdv à 9h30 aux bébés nageurs. Bien évidemment, on doit faire de l'essence pour ne pas tomber (encore) en panne avant d'aller chercher les couches, de trouver une place, de nous inscrire à l'accueil, de nous changer avant de plonger en famille dans l'eau...


C'est pas grave, à cette heure-ci, il n'y a personne en ville... Sauf que c'est bientôt Noyel, et que c'est dur de trouver une place sur le parking du supermarché. Et puis que le rayon des couches, il est énorme! Et qu'en plus, les couches pour la piscine sont à côté du rayon des couches...


Evidemment, on est tombé sur LE nouveau caissier. Très gentil faut dire, mais c'était son premier jour... Et puis après, il a fallut retrouver la voiture.


Une fois aux bébés nageurs, ça a été très vite. Vu notre retard, la gentille dame à l'accueil nous a dit qu'on s'occuperait de l'incription plus tard. Nous avons du l'attendrir, sous la pluie, chargés comme pas possible avec nos couches à la main et notre bébé qui lui faisait ses plus beaux sourires


On se change rapidos et hop à l'eau!


Et maintenant, qu'est ce qu'on fait? Ben oui, on est tous les trois dans l'eau. Elle est bien bonne, quoique le Papa, spécialiste du bain à la maison, ne la trouve pas assez chaude pour Arthur. Notre bébé est accroché à nous et nous, on est comme deux imbéciles au milieu du bassin à regarder les petits courir à quatres pattes sur les tapis et plonger du haut du toboggan.


Manu, celui qui s'occupe des bébés nageurs est confiant. Selon lui, dans pas longtemps, Arthur fera la même chose!


Hé hé, pour l'instant, notre ptit loup a fait preuve de prudence, chose rare chez lui. Nous, on a l'habitude d'un brutus qui fonce droit dans le meuble télé, qui se cogne la tête à chaque roulé-boulé, qui tape comme un bourrin sur son pauvre piano. Et bien là, nous avons eu un petit Arthur qui a tout observé, se laissant allé parfois à tendre la main vers un petit canard qui passait par là ou remuant parfois un petit peu les jambes bien calé contre Papa.


Bien sur, dans sa position fétiche, à plat ventre sur un tapis à trous, nous avons retrouvé notre Arthur habituel qui bouge dans tous les sens, passant allégrement la tête sous l'eau sans même s'en apercevoir. Et chose géniale pour Arthur, en s'aggripant aux trous du tapis, il avance. Et ne recule pas comme sur son tapis en mousse.


C'était un super moment, et on y retournera. D'ailleurs, Papa Noyel apportant plus de jouets que la maison ne peut en contenir, Papa Noyel d'ici va amener 10 séances de trempet' en famille!





Gros bécots!

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lundi 24 novembre 2008

Une journée de repos



Je ne travaille pas le lundi.


Et oui, à l'heure où tout le monde se lève, se brossant les dents en se disant que la semaine va être longue, et bien moi je me retourne sous la couette pour profiter de mon deuxième dimanche.


Sauf que:
-7h15: mon réveil sonne. Autrement dit, Arthur hurle pour signifier qu'il a faim. je me lève donc au radar, récupère mon bébé et le fait téter
-7h35: fin de tétée. Habillage de mon ptit loup.
-7h45: je tente de le recoucher. Il essaie d'attraper son mobile, fait du catch avec Bernadette et vire les autres doudous de son lit
-7h50: Arthur s'est aperçu que je ne suis plus dans la chambre pour voire ses prouesses sportives matinales. Il hurle pour m'appeller
-8h00: je petitdéjeune avec Arthur sur les genoux en surfant sur ne net et en veillant à ce qu'il n'attrape pas ma tartine de confiture
-8h10: je courre à la douche pendant qu'Arthur fait sa deuxième gym du matin
- 8h30: ménache pendant qu'Arthur me regarde du haut de sa chaise haute
-10h00: sieste du monstre. pause internet/bouquin/factures à payer/administrations à contacter
-10h30: préparation de la voiture
-11h00: départ pour "la ville"
-11h30: grosse manoeuvre avec l'Astra pour me garer en bataille. Sortir tout le grand basard: sac, bébé et écharpe
-11h40: courir avec la poussette, je suis en retard pour le rdv chez la sage-femme
-11h42: répondre au coup de fil de mon chéri. Téléphone qui tombe dans la panique. Bien entendu sous une voiture
-11h45: définitivement en retard. Essaie avec un bâton de récupérer le téléphone sous la voiture avec Arthur qui se marre dans l'écharpe
-11h50: arrivée chez la nounou. 10 messages de mon homme qui pense que j'ai encore fait une b^étise avec la voiture
-11h55: arabesques/relâchement
-12h15: estomac qui cri famine
-12h30: repas d'Arthur dans la voiture + tétée. Estomac qui crie famine encore plus
-12h55: déballage du tank-poussette
-13h00: entrée dans une supérette pour acheter à manger. Pas d emonnaie, pas de carte bleue, donc il faut suffisemment pour faire un chèque
-13h02: le choix se porte sur 2 sandwichs + 1 part de tarte au pommes + boite de barre céréales qui pourront toujours servir + 1 bouteille de taille fine fiz pour garder bonne conscience avant le rdv nutritioniste de l'après-midi
-13h05: je m'aperçois à la caisse que le chèque donné à la sage-femme était le dernier de mon chéquier. Je repars sans rien
-13h06: je comprends pourquoi j'ai réussi à perdre 22kg depuis l'accouchement. Quand on n'a pas de tête, on ne mange pas...
-13h15: mon tank-poussette se coince une roue. Je passe 5 minutes à faire des va-et-vients avec la poussette pour décoincer la roue
-13h25: j'attéris devant chez la sage-femme. je percute que je me suis plantée de rdv. C'est chez la nutritioniste que je dois aller
-13h35: j'arrive en retard chez la nutritioniste
-13h40: je monte sur la balance après avoir raconté une montagne de bobard qui pourrait expliquer ma non perte de poids ce mois-ci
-13h41: j'ai perdu 1,5kg, c'est très bien. la prochaine fois, je me pèserais avant de dire des bêtises
-13h45: j'explique à la nutritionsite que je n'ai plus de chèque
-14h00: je me rends compte que je ne pourrais pas faire els courses de Noyel prévues car je n'ai pas de moyens de paiement. je rentre
-14h10: le voyant de la réserve d'essence s'allume et je n'ai pas de carte bleue. Je roule trèèèèèès doucement
-15h00: j'arrive enfin à la maison. Pour une fois, pas de courses à déballer. ca a du bon le fait de ne pas avoir d'argent
-15h10: Arthur part à la sieste
-15h30: la sieste est finie. je me disais aussi
-15h35: on fait l'avion, les châtouilles, du piano qui casse les zoreilles
-16h00: Arthur repart à la sieste, la bonne cette fois-ci
-16h30: je commence à m'endormir. le téléphone sonne. C'est ma mère pour les cadeaux de Noyel d'Arthur
-17h00: je continue à expliquer que ce qui ne rentrera pas dans la voiture après Noyel restera chez Papi/Mamie
-17h15: non, vraiment, je ne pense pas qu'Arthur ait besoin d'un toboggan pour la baignoire
-17h20: ni d'une balançoire pour sa chambre
-17h30: je raccroche, mon chéri revient du boulot
-17h35: on se pose. Enfin, un moment à nous
-17h37: Arthur se réveille de la sieste. la couche est sale, il a faim et de toute façon, ça va être l'heure du bain
-20h30: le monstre est couché. On se revoit enfin avec mon chéri
-20h45: on fait à manger: jambon/purée, plat super élaboré
-21h15: tout le monde dort sur le canap'


Et bien vivement le mardi qu'on se repose au travail!!!!

En fait, plus serieusement, j'ai enfin terminer la rééducation du périnée (si si, j'ai un périnée comme neuf maintenant!) et donc pour la première fois depuis la reprise du travail il ya deux mois et demi, j'ai une journée de libre sans courir.


Il est exactement 14h29. Le ménache est fait. Arthur joue tranquillement sur son tapis d'éveil. Dès qu'il se frotte un oeil (même si ce n'est qu'une poussière!), je le pose dans son lit, me fait couler un bain et à moi la bele vie!!!!!!


Bisous à toutes!


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samedi 22 novembre 2008

Moi et ma grenouille



Vous savez tous qui est Bernadette, nan? Mais si, réfléchissez bien! C'est ma grenouille à moi qui traîne pas trop loin sur la majorité des photos que ma Maman vous montre. Et pour cause, Bernadette et moi, c'est une grande histoire d'amour...


Tout a commencé grâce à un collègue de ma Maman, Bernard. Bernard, il travaille avec ma Maman et il est kiné. Et alors, comme ma Maman, il ne peut voir un jouet sans son oeil professionnel.

Alors, à ma naissance, il a fait tous les magasins de doudous du coin (héhé, je vous rassure, les villes ne sont pas bien grandes par chez nous et les magasins de doudous pas très nombreux) pour trouver LE Doudou.

Il a jetté son dévolu sur une grande grenouille verte toute douce, et détail hyper important aux yeux de Bernard le kiné, qui avait de grandes grandes jambes toutes fines, ainsi que de grands grands bras tout fins. Pourquoi? Mais pour que ce soit le premier doudou que je puisse attraper avec mes mains maladroites.

Et il ne s'est pas trompé le kiné! Dès que j'ai vu Bernadette, enfin dès qu'elle est sorti de la machine à laver, j'ai tendu mes petites mains malhabiles pour l'attraper

Depuis, je n'ai pas pu m'en passer. Une vraie drogue! Je suis un addict à la grenouille (Hé hé! Comme ma grande Tatie à qui je fais un clin d'oeil car elle passe par là de temps en temps!)
Bernadette, ainsi nommé par mon Papa qui n'avait pas idée à l'époque qu'elle ne me quitterait pas d'un chausson, c'est ma grenouille à moi. Je l'emmène partout avec moi, en promenade, chez la nounou. Elle fait ses siestes avec moi, fait son gros dodo dans mes bras. Et quand je suis en colère vers 5heures du matin, c'est elle que je balance loin de mon lit. Après je pleure jusqu'à ce que Papa ou Maman vienne me la redonner.

En général, elle ne sort pas de mon lit. Sauf parfois chez ma Nounou. Je m'accroche alors à elle de toute mes forces après la sieste, comme ça, je peux la garder toute l'après-midi avec moi et lui grignoter tranquillement les bras. D'ailleurs, après, ma Maman elle râle car en la sortant de mon sac, elle peut l'essorer. Et en plus elle sent la bave et le lait caillé. Moi, je préfère, c'est une odeur qui me rassure!

J'aimerais bien manger avec elle, mais ma Maman, elle me dit que la carotte, ça ne sera pas top sur son joli vert tendre. C'est pas grave, je la retrouve pour la sieste et peux lui grignoter les noeils pour lui faire partager mon repas. Ben oui, ma Bernadette, comme toutes les grenouilles, elle a les noeils qui ressortent, c'est vachement pratique pour les mettre à la bouche. Bernard avait vraiment pensé à tout!

Il est arrivé un drame l'autre jour. Non, non, je vous vois venir. Ce n'est pas ça. Bernadette n'est pas tombé dans une flaque de boue et n'a pas du passer dans la machine à laver. Machine à laver qui serait restée coincée en position fermée et qu'un réparateur n'aurait pas pu réparer car ça aurait été un dimanche et qu'il n'aurait pas été joignable.

Non, non, non. C'est pire que cela. Mon Papa et ma Maman ont oublié ma Bernadette à moi dans le lit parapluie chez ma grande Tatie. Vous savez, celle qui adore les grenouille et qui sait, elle me l'a peut-être piqué en douce!

Mon Papa et ma Maman ont bien essayé de me coucher. Et je n'ai même pas pleuré. Je suis resté dans le noir, les yeux grands ouverts à expliquer tranquillement à mes doudous de nuit (ben oui, ça serait trop facile s'il n'y avait que Bernadette à penser...) qu'il manquait la grenouille et que c'était hors de question qu'on s'endorme sans elle.
J'ai attendu patiemment pendant plus d'une heure. Finalement, mon Papa et ma Maman se sont résolu à appellé ma grande Tatie qui m'a envoyé en quatrième vitesse ses deux filles en pyjama me ramener ma Bernadette.

Merki les cousines! Une fois ma grenouille dans les bras, je me suis endormi de suite et j'ai fait en plus une super grass' mat'!
Alors si vous voulez passer de bonnes nuits, dormez avec une grenouille!

Voili voilou!
A très bientôt et gros gros bisous à tout le monde!
Arthur et sa cop's Bernadette

PS pour Carine et toutes les copinautes: ma Maman est désolée de ne pas donner plus de nouvelles et de ne pas passer prendre plus souvent des votres. Mais fin de l'année oblige, elle est overbookée et rentre en rampant de son travail... (Hé hé! En plus, je n'hésites pas à la vampiriser une partie de la soirée!)

PS pour Anne: merci pour tout le mal que tu t'es donnée pour que ma mère puisse personnaliser mon petit coin du net. Mais ma Maman, elle n'est pas douée. Elle ne désespère quand même pas d'améliorer son blog quand elle aura plus de temps pour comprendre comment faire!

Et énorme PS pour Sandy: Bienvenue à ma copine Rose avec qui je vais me marier plus tard car elle est très très jolie!!!!!
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dimanche 16 novembre 2008

L'expédition



Non, non, nous ne sommes pas partis photographier l'ours polaire sur la banquise ni rendre visite aux petits hommes verts sur Mars. Nous sommes juste partis trois jours/trois nuits chez les grands-parents d'Arthur.

Arf, tout ça demande au moins une semaine de préparation et encore une semaine pour s'en remettre, d'où mon absence par ici et sur vos blogs.

Ainsi, tous les soirs de la semaine qui a précédé le fameux week-end long du 11 novembre, nous avons préparer petit à petit sacs et autres grand basard indispensable à bébé.

Nous nous sommes donc retrouvés, le jour J, calés dans la voiture (heureusement l'Astra et pas la 106 trois portes!), entre transat, lit parapluie, Bernadette la grenouille et les trois doudous de nuit, babyphone, tire-lait et tout son attirail de biberons, babycook car je suis incapable de faire une purée sans, sacs de vêtements, jouets, anneaux de dentition, sacs de médicaments, bonnet, combi-pilote, turbulette, Doudours, appareil photo, petits pots (hé hé: potiron fait maison), téléphones et leurs chargeurs, tétines, couvertures, écharpe de portage (ce qui nous a quand même évité la poussette), produits de toilette, tapis d'éveil, thermomètre, couches, lingettes ...

Une tétée après la débauche, nous voilà donc en route pour the expedition.

Dans toute cette liste, on a oublié un indispensable: le coussin pour incliner son lit. Première nuit, ça a été à peu près, mais dès le matin, la toux caractéristique qui le laissait à peu près tranquille est revenu. Vive le reflux gastro-oesophagien.

Et bien mon loulou a hurlé toutes les nuits restantes, ne se calmant même plus dans les bras, s'endormant parfois sur notre épaule pour se réveiller en pleurant dans son lit parapluie (surélevé cette fois-ci), nous réveillant trois fois par nuit pour téter.

Pas de cododo possible, papa ayant apprécier les vins médocains. Pas de sieste récupératrice à trois l'après-midi, pas le temps pour ça. Pas non plus de grass'mat, Arthur ayant devancer le soleil ce week-end là...

On est rentré lundi soir, crevés en se disant que notre nuit était de toute façon foutue. Arthur a regardé sa veilleuse, a essayé d'attraper la voiture de son tour de lit, a fait un câlin à Bernadette sa grenouille et s'est endormi pour une semaine de gros dodos. Comme ses parents...

Forts de notre expérience, note pour plus tard (ben ouais, Noël, c'est la même chose en pire), on pensera à:

- incliner le lit dès la première nuit
- prendre sa veilleuse et balancer Doudours par la fenêtre quand on dort dans la même pièce qu'Arthur
- ne pas abuser des douceurs médocaines quand le cododo reste la seule solution pour dormir
- prendre un coffre de toit pour ramener tous les cadeaux qu'Arthur a reçu (et ce n'était pas encore Noyel!)
- poser une semaine de conges avant pour ne rien oublier
- poser une semaine après pour s'en remettre


Sur ce, je vais essayer de trouver trois minutes pour vous faire des petits coucous!

Gros bisous!



(En balade là où j'ai passé tous mes étés quand j'étais petite)
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lundi 3 novembre 2008

Déjà 6 mois

La moitié d'une année déjà! Dans 6 mois de plus, on fêtera mes 1 an. Maman a du mal à y croire...



J'en ai fait des choses pendant ces six mois, la preuve:

- Je sais me retourner des deux côtés. Surtout quand il y a un joujou à attraper dans le coin. J'ai une nette préférence à être sur le ventre

- Sur le ventre, j'essaie de ramper. ce n'est pas toujours une réussite. je ne dois pas très bien m'y prendre car je pars souvent à reculons. Il va falloir m'expliquer. Pourtant, je pousse avec les pieds, je lève mes fesses, mais ce qui bloque ce sont bras. Je les lève en l'air, comme si je faisais de la chute libre, mais rien ne se passe. je vais devoir relire le mode d'emplois

- Sur le dos, je rampe, mais là aussi en marche arrière. mes parents m'ont même retrouvé sous la table du salon un jour. Et ma nounou n'ose pas me laisser tout seul, même deux minutes car elle ne sait jamais où je suis après!

- J'ai une grande passion pour mes pieds. je les grignote très souvent, surtout dans mon bain. Et quand j'en ai marre de les mettre à ma bouche, j'attrape mes chaussettes et je les mange

- Je tiens une microseconde assis. Avec des coussins partout autour, même que mes parents arrivent à me lâcher sans avoir peur. Mais assis, je vois mes pieds, alors je plonge en avant pour aller les grignoter


- J'attrape tout ce qui passe à ma portée. Tout se mange ici, surtout le paquet de lingettes. J'adore!

- J'adore parler. je ne sais quasiment dire que "euh", mais alors, je le dis sous toutes les mélodies possibles. Il parait que papa, Maman et ma Nounou, ça leur donne mal à la tête. Tant pis, moi j'adore!

- Je sais aussi faire des drôles de bruits avec la bouche qui font des bulles

- Je sais attraper ma tétine et la remettre tout seul à la bouche. Et je la mets même parfois à l'endroit!


- Je sais faire pleins de sourires et même rire. Je sais aussi snober les gens qui me sourient en regardant ailleurs

- J'adore les joujoux qui font de la musique. D'ailleurs, pendant que Maman écrit, je lui passe en boucle "maman les ptits bâteaux" et "il était une bergère". Elle trouve ça affreux mais moi, je m'éclate comme un fou

- J'aime les promenades en poussette, écharpe et voiture. J'aime bien me faire une petite sieste dans la voiture.

- J'adore qu'on me fasse des châtouilles, des grimaces, des clins d'oeil, que l'on me chante des chansons et surtout qu'on me réponde quand je parle!

- J'aime bien aller dans le lit de mes parents le dimanche matin. Eux, ils veulent dormir mais moi je veux jouer. Y'a pleins de trucs à attraper: des lunettes, des cheveux, des nez...

- J'aime aussi quand Papa et Maman s'allongent à côté de moi sur mon tapis en mousse. On fait les fous!

- J'adore assister aux repas. J'ouvre ma bouche bien en grand quand je vois leur fourchette. Et depuis hier, et bien j'ai goûté à la carotte! Et oui, vrai d evrai, c'est que j'ai six mois maintenant! Mais ça, ça fera l'objet d'un nouvel article

Et voilà, je file embêter ma Maman qui essaie de mettre quelques photos et vidéo et je vous fais pleins de bisous bavouilleux aromatisés à la carotte


A bientôt, et merci pour les commentaires!

Arthur, 6 mois aujourd'hui
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samedi 1 novembre 2008

Open milk bar

Mon Loulou a bientôt six mois et ça fait donc tout ce temps que j'allaite exclusivement. Ce week-end, Arthur va manger sa première purée de carottes, amoureusement concoctée par mes soins, et donc ne sera plus exclusivement nourri au sein.


Une page va se tourner, et avec elle des tonnes de tétées. Bien sur, je vais continuer d'allaiter Arthur. Et même, à mon grand regret d'ailleurs car tirer mon lait trois fois par jour, ce n'est pas ce que je fais de plus agréable, que la diversification alimentaire ne va pas changer grand chose au début. Sauf la couleur des couches parait-il.


Un petit retour en arrière s'impose:


Aïe aïe aïe! Crevasses, seins près à exploser, bébé qui ne sait pas téter, tirage de lait, tétées toutes les heures, pics de croissance. Que de bons souvenirs!


Heureusement, une équipe de tonerre à la maternité, une équipe de tonerre à la maison avec un papa qui se lève la nuit au moindre coup de coude (ben oui, il entend jamais Arthur pleurer mais il est très réactif au coup de coude!) et le top indispensable sans quoi j'aurais bien vendu mes seins et mon bébé sur e-bay: les bouts de sein en silicone.

Ben oui, ces machins pas très glamour m'ont permis de me faire vampiriser sans hurler de douleur les trois premières semaines.


Alors ça avait commencer par un bébé qui dormait tellement qu'il en oubliait de téter et qu'il fallait réveiller. Une fois passé les portes de la maternité, Arthur s'est révélé de suite (c'est-à-dire en entrant dans la voiture) un glouton qui réclame toutes les heures, voire deux heures grand maximum. de jour comme de nuit évidemment.


Les trois premières semaines passées, et après un pic mémorable où j'ai cru m'assécher et finir avec des gants de toilettes à la place de mon honorable poitrine (ben ouais, je n'avais jamais eu une aussi grosse poitrine!), Arthur a commencé à espacer les tétées de deux , voire trois heures certaines nuits.


C'était une période agréable où on enchainait les tétées allongés avec les siestes à trois. Maintenant, finies les siestes à trois, Arthur me vire vite fait bien fait du lit après m'avoir tirer les cheveux, attraper le nez pour le grignoter et filer quelques coups de pieds.


On a gagné au change puisque à deux mois, il a commencé à dormir la nuit, et même à faire de grandes nuits du type 23h/6h. On a même eu droit à des grass'mat' jusqu'à 10h!


Et puis quelle liberté! Partir en week-end qui s'est transformé en vacances sans se poser dix milles questions. Pourvoir allaiter n'importe où, n'importe quand. D'ailleurs, la première tétée "en public" a eu lieu à la préfecture et je crois bien que personne ne se serait rendu compte qu'Arthur tétait s'il savait tétait sans faire des bruits de goret.


Hé hé... Maintenant, les tétées en public sont plus sportives. Il faut veiller à ce qu'Arthur ne me lève pas le t-shirt découvrant l'autre sein, ni se détache du sein en laissant ainsi une vue imprenable, pour regarder quelquechose de beaucoup plus intéressant qui passe à sa portée.


La reprise du boulot arrivait à grand pas, et je n'avais pas envie de terminer cette aventure. A moi donc le tire-lait et ses subtilités. Je me suis d'abord martyrisé la poitrine avec un tire-lait, que dis-je, une trayeuse pas top top qui en plus ne fonctionnait pas super.


Et puis j'ai loué, remboursé par la sécu, un super médéla que j'emporte tous les matins au boulot dans un petit sac.


Arthur a pris ses premiers biberons, pas avec grand enthousiasme d'ailleurs, et moi je tire trois fois par jour.
Bon ok, c'est pas une partie de plaisir et c'est quand même super contraignant. Mais je m'habitue.


Matin et soir, je tire "en simple tirage" et j'en profite pour passer sur forums et blogs. C'est mon petit moment à moi. Dommage que ce soit à 6h30 et 23h30.
Le midi, je m'enferme dans ma salle de travail, je m'installe sur mes coussins, petite musique de relaxation en fond, et je me traie les deux seins en même temps. Carrément. Ca me laisse le temps comme ça d'avaler quelquechose avant d'enchainer sur l'après-midi.


Heureusement, j'ai des collègues en or. Il y en a un qui va me chercher la clé de ma salle pour que je m'enferme, l'autre qui me prépare les coussins et le dernier qui me chauffera mon plat pour me faire gagner du temps. Ils sont pas géniaux?


Et le soir quand je rentre, et bien je retrouve mon petit Arthur tout propre qui vient sortir du bain et qui me tend les bras...Ou plutôt qui tend les bras à son frigo personnel pour une tétée de retrouvaille.


Alors bien sur, il y a eu des cafouillages. J'ai bien oublié mes biberons dans le frigo du boulot. Arrivée en pleurs, j'ai envoyé Guena partir me les chercher (à 25km) pendant que j'appellais une collègue pour la prévenir. Pauvre petit Arthur qui hurlait ne comprenant pas toute cette agitation alors que lui, normalement, à cette heure, il tête. Depuis, il pleure dès que je rentre et ne s'arrête que calé contre moi. On ne sait jamais, si je l'oublie de nouveau!


Et puis il y a des semaines difficiles où il n'y a pas assez de lait pour couvrir les besoins de mon vampire. Alors dans ce cas, je tape dans les réserve de 2 litres environs qui prend vachement de place dans mon congélateur.


Et puis vive le galactogyl et les tisanes de fenouil. Bon, ok, mon homme a l'impression que j'ai bu un pastis quand je l'embrasse. Mais alors, quelle efficacité en terme de remplissage de nénés!


Les réflexions de mon entourage, et surtout des personnes qui ne sont pas de mon entourage mais qui se donnent le droit de donner leur avis ont bien changéés.
Du "que c'est beau une maman qui allaite son enfant" ou "c'est bien pour le bébé, ça lui donne des anti-corps", on est passé au "ah? Tu allaites encore?", et maintenant au "mais quand est ce que tu vas arrêter?". S'ensuit évidemment les théories sur les bébés trop fusionnels qui ne peuvent pas quitter leur maman. Bon pas de chance, Arthur peut passer de bras en bras sans chouiner, sourit à tout le monde et adoooore aller chez sa nounou qu'il bombarde de sourires tous les matins.


Nous, on s'en fout. On est bien tous les trois avec nos habitudes, nos tétées et nos coups de gueule derrière nos trois biberons quand on doit les laver.


Et voilà, un post pour raconter pas grand chose. Et puis un post qui s'est fait attendre en plus, mais que voulez-vous, pic des six mois oblige, j'ai passé cette dernière semaine à me faire traire et vampiriser quasi en permanence.


Demain, Arthur va repeindre la cuisine de carottes. Remarquez, le orange est de saison pour la décoration murale. Et moi, ze suis un peu nostalgique. Contente bien sur, car ça fait un moment qu'il assiste aux repas avec nous, bien calé dans sa chaise haute à ouvrir la bouche en louchant sur nos assiettes. Mais nostalgique de le voir grandir si vite...




Et rdv très bientôt pour les images en exclusivité du relooking de ma cuisine!

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vendredi 24 octobre 2008

contes et légendes périnéens


Hé hé...
Pas d'histoire d'isard, d'ours et de bergers dans cet article, même si j'aimearis bien à l'occasion vous faire partager les beautés de nos montagnes.
Et bien non. C'est beaucoup moins agréable qu'une veillée de transhumance ou qu'une descente en ski. Et beaucoup moins poëtique qu'une vue panoramique d'un grand sommet.


Non, non, il s'agit des dix séances de rééducation du périnée qui fait suite à tout accouchement.
(Evidemment, cet article est fortement déconseillé à toute la gent masculine au risque de voir certaines illusions sur leur douces jetées aux ortie)


Pour les novices, le périnée est un petit muscle indispensable à la survie féminine. C'est celui qui nous permet de ne pas nous faire pipi dessus, ni de lâcher une grosse perlouse au moindre rire. Et accessoirement, il supporte tout le bidou quand on attend bibou, en plus de se prendre une grosse raclée le jour où ledit bibou décide d'aller voir le jour.


Ce muscle, aisemment reconnaissable lors de l'exercice archi-connu qu'est le "stop-pipi", est particulièrement mis à mal lors de la période périnatale. Aussi, quelques semaines après l'accouchement, dès que bébé nous laisse 1 heure de temps entre deux séances de vampirisation lactée/ou d'engouffrage de bibi, nous devons prendre rdv chez une sage-femme/kiné pour commencer notre rééducation


Alors pour situer le contexte, il faut quand même rappeller que pendant neuf mois (enfin huit pour moi), ça a été portes ouvertes à ce niveau-là, et donc que c'est évidemment à reculons que j'ai pris mon téléphone pour aller me faire tripatouiller mon périnée.


Piochant au pif un numéro de téléphone dans l'annuaire, j'ai décroché un rdv pour la semaine suivante (trop vite!!!!) avec l'assurance que je pourrais venir avec mon bébé et que c'était au rez-de-chaussée ( Ben oui, quand on doit transporter un tank au lieu d'une poussette, on évite quand même le sixième étage sans ascenseur)


Donc me voilà croisant un troupeau de futures mamans, qui ont d'ailleurs un ventre plus petit que le mien, s'extasiant sur la beauté de mon loulou qui dort et auxquelles je précise que tous les bébés ne sont pas aussi sages que le mien (ben quoi, c'était une blague!)


Le RDV commence. Jusqu'ici, tout va bien. J'explique à une sage-femme d'1m80, avec qui même assises face à face, je suis obligée de lever la tête façon torticolis, qui aborde un sourire crispé et une voix stridente absolument insupportable, les antécédents de mon périnée.


Alors oui, j'ai réussi à prendre 27kg, si si, ça existe. Oui, j'ai poussé une demie-heure avant qu'on aille chercher le medecin et ses cuillères à salade. Oui, j'ai eu une épisiotomie qui a eu la mauvaise idée de lâcher quelques jours après l'accouchement et qui me fait encore souffrir. Oui, je vais bientôt reprendre le travail et la rééducation urge car je vais porter des poids. Oui, j'allaite encore et je découvre que ça contribue à laisser mon périnée tout mou.


Bon, ça n'a pas l'air terrible tout ça. Moi qui pensais avoir peu de séances car l'exercice du stop-pipi, je le fais en voiture, en lisant, en écrivant mon blog (si si, j'ose!), au téléphone avec ma Maman, en regardant la télé. C'est limite si je ne le fais pas en ronflant dans mon lit.


Et bien non. Mon périnée est apparemment aussi flasque que ma bouée ventrale.


Couchée en face d'un écran d'ordi, je suis condamnée à recevoir des décharges électrique (Arf! Au moins du 220V), puis à attendre une phase de repos en souriant à mon sage Arthur qui se grignote tranquilement le pouce. Vient ensuite la phase arabesque où je dois suivre un schéma en variant les intensités de mes contractions (très dur d'ailleurs!). Nouvelle phase de repos où je fais des grimaces à mon Arthur qui chouine car son pouce est parti loin de sa bouche.


Décharge. Arthur continue à chouiner, je demande à la sage-femme de lui donner la tétine. Moi, impossible de bouger.
Arabesque. La sage-femme de sa voix insupportable essaie de calmer Arthur en bétifiant
Décharge. Arthur la regarde en chouinant de plus en plus fort
Arabesque. La sage-femme bétifie de plus belle. Je commence à avoir mal à la tête
Décharge. Arthur se met à pleurer. Il ne veut pas de la tétine
Arabesque. La sage-femme ne sait plus quoi faire. Elle essaie de chanter. Aïe, ça fait mal aux oreilles!
Décharge. Arthur hurle en se tortillant sur le transat
Arabesque. La sage-femme annonce miraculeusement que j'ai assez travaillé


Et ça fait huit séances que ça dure. Plus que deux séances et la rééducation sera finie. Et enfin, je ne serais plus obligée de trainer Arthur chez la seule personne qu'il le fait hurler en lui parlant, racourcissant ainsi les séances de cinq minutes à chaque fois


Je n'aime pas y aller, ça c'est sur. Mais je dois avouer que c'est efficace et que moi, et mon périnée, on se sent vachement bien maintennant!


Et pour illustrer l'article, un photo de mon ptit loup en partance pour la sage-femme!
A bientôt!
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dimanche 19 octobre 2008

La cabane de jeux



Notre cabane, c'est notre maison à nous. Notre petit nid douillet, notre cocon. J'ai l'habitude de dire qu'elle est à ma taille (mais pas à celle de mon homme!), une vraie petite chaumière de Blanche-Neige!


Du long de ses 50m² en étant généreux, elle abrite deux chambres, salle de bain, cuisine et salon.

Les seuls luxes: une baignoire d'1m70 dans la microsalle de bain et une banquette canapé dans la cuisine.

Le reste, vive IKEA et les meubles élaborés pour des habitations encore plus petites que la notre.

Et un bébé là-dedans? Bah pas grave! Il a une très jolie chambre bleu et chocolat qui sent bon le bébé et un terrain de 1600m² où il pourra jouer au foot et construire des cabanes.
Ben oui, c'est bien connu, un bébé, ça ne prend pas beaucoup de place. Par contre, ses jouets...

Alors évidemment, on avait fixé les règles à l'avance. On avait rapellé aux grands-parents que notre maison n'était pas une salle de jeux, et que la méga grande tente pleine de balles que Bibou allait recevoir pour son anniversaire serait très très bien dans leur salon.

Et puis que notre petite 106 à Noël, elle n'était pas d'accord pour tirer une remorque pleine de trotteurs, pousseurs et autres porteurs.

On a pas vu le vent venir. On ne s'est pas aperçu que nous adorions courir les magasins de jouets en imaginant notre bébé s'éclatant dans une grosse bouée à l'éffigie de Sophie la giraffe ou rampant sur un énième tapis d'éveil.

Maintenant, c'est trop tard...

Certes, Arthur s'éclate, ça c'est certain. Mais un tapis d'éveil, un tapis de mousse, une arche, une bouée géante, un cheval à bascule, des jouets musicaux et des tonnes et des tonnes de doudous, et bien ça prend un peu de place.

Je vous passe le détail le matin, quand une tartine de confiture d'une main, le tire-lait de l'autre, j'enjambe la bouée pour marcher sur la giraffe qui ne manque pas de couiner, déclenchant le poussin jaune invitant bébé à chanter comme le "pioupioupiou", qui évidemment fait réagir Doudours (encore lui!) qui finalement réveille Arthur qui dormait profondément...

Poussant un juron (qui évidemment redéclenche toute la chaine notée au dessus), je glisse sur Monsieur Pingouin, me ratrappe à la fleur géante et colorée pour finalement faire tomber ma tartine de confiture, du côté que vous imaginez tous bien sur, sur le tapis d'éveil fraichement lavé de la veille.

Arthur s'est entre temps rendormi (merci Doudours) et ronfle tranquillement avec dans ses bras sa grenouille.

Le voyant si heureux parmis ses joujoux, nous avons pris une grande décision. A Noël ça sera l'Astra ( avec jante et pneu neuf s'il vous plait) et coffre de toit.

Et nous, au Papa Noyel, on commande une pièce en plus pour notre cabane...

Bisous à toutes,
Bienvenue aux nouvelles lectrices
Et merci pour tous vos commentaires, ça fait très très plaisir!
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mardi 14 octobre 2008

Un Doudours contre une voiture


Mais qu'est ce qui se cache derrière ce si joli nom???

Et bien, le doudours à moi est la pire peluche qui puisse exister! Adorable nounours avec veilleuse intégrée, musique de Monsieur Henri en personne, qui se déclenche aux pleurs de bébés en émettant de jolis couleurs douces ayant le pouvoir de rendormir bébé (enfin, le notre!) vers les 5h du matin quand il s'est encore une fois cogné la tête/pied/main à un barreau de son lit.


Pourquoi la pire??? Parce que ce joli petit doudours, en plus d'être responsable d'une gigantesque peur, coûte la modique somme de deux pneus et une jante sans compter la pose , le rééquilibrage et le contrôle du parallélisme.


Explications: Mon généreux CE m'a offert un chèque pour la naissance d'Arthur. Aussi, au détour d'une balade dans un magazin de jouets, je me suis dépéchée de tout dépenser.
D'ailleurs, dépenser une si grosse somme pour des jouets pour un bébé de 5 mois qui s'amuse essentiellement avec une grenouille et un clown en plastique est carrement indécent. Et ce n'est même pas Noël!


Enfin bref. Fière de mon doudours faisant partie du lot de jouets, j'étais sur le chemin du retour pour essayer tout ça (euh... Pour que Arthur essaie tout ça...) Cet imbécile de peluche n'a pas attendu 5 heures du mat pour lancer son "c'est moi Doudours, blablablabla...".

Déstabilisée, j'ai du donner un coup volant, et direction assistée oblige, fait une embardée sur l'espèce de trottoir du milieu de la route.
Un pneu d'éclaté.
Une jante pliée.
Un Arthur hilare sur son siège-auto (quelle trouille!).
Une Cerise paniquée appellant son homme car elle ne sait pas changer une roue et qu'il faut se dépêcher à cause des courses dans le coffre (sur ladite roue de secours d'ailleurs).

Un chéri patient, qui en plus de s'être coupé le pouce le matin au taf a du expliquer à son chef que j'avais encore un soucis de voiture (euh.. en plus de la panne d'essence 3 jours plus tôt, de l'alternateur pété de Noyël dernier, de la fois où j'avais oublié les clés dans la voiture avec batterie à plat (c'est mieux!) ou du jour où ma voiture a gelé et que je n'ai pas pu l'ouvrir)


Plus de peur que de mal... Et plus de sous dépensés sur la voiture que le chèque du CE pour les jouets! Ca fait chère la peluche quand même!

Seule consolation: Arthur adore son Doudours!
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dimanche 12 octobre 2008

Déjà 5 mois!



Même plus de 5 mois, mais la box familiale a empêché Maman d'être à l'heure pour mon bilan.


Alors du haut de mes cinq mois, je dois peser entre 6kg500 et 7kg et mesurait un peu plus de 66cm.


Je suis toujours blond aux yeux bleus, mais mes cheveux sont beaucoup moins épais et je les perds, surtout derrière la tête. Par contre, sur la nuque, ils poussent et commencent parfois à frisoter.


Ma Nounou m'appelle parfois Titeuf car j'ai un long cheveux sur le haut du crâne, toujours en épis.


Mon sourire est toujours aussi craquant et ne laisse apparaitre aucune dent. D'ailleurs, en parlant de dents, elles me démangent quand même et je bavouille comme une cagouille toute la journée, surtout quand je machouille mon clown.
D'ailleurs, si je fais comme ma Maman, ma première dent apparaitra vers 10 mois!


Et sinon, j'ai fait tout pleins de progres:
- Je me tourne avec facilité du dos au ventre. D'ailleurs, c'est mon grand jeu du moment. Et quand je suis sur le ventre, je râle car je ne peux plus attraper de jouets.
- J'attrape tout ce qui passe à ma portée et je le mets avec alegresse dans ma bouche. Tout est bon à manger! Mais la pédiatre a dit: "pas de diversification avant 6 mois révolus", donc pas de purée de carotte pour moi, je me contenterais de ma grenouille.
- J'ai ajouté le son "rrrrrrrheu" à mon répertoire. J'adore! Ca gargouille dans la bouche!
- J'attrape les drôles de trucs au bout de mes jambes que tout le monde appelle des pieds. J'aimerais les gouter, mais je ne suis pas encore assez souple
- J'adore être assis, soutenu par mon Papa ou ma Maman. Je leur tiens alors de grands discours. J'ai même une chaise haute inclinable. Et depuis que j'y suis dedans, et bien, mon Papa et ma Maman peuvent manger tranquillement. Je les regarde faire, à table avec eux, et je les imite quand ils ouvrent la bouche. J'ai beau leur faire mon plus beau sourire, il n'y a jamais une miette qui tombe.
- Quand je suis vraiment très très content, j'essaie d'éclater de rire. pour le son, ce n'est pas encore trop ça, mais on reconnait vite mon intention! Et le plus rigolo, c'est que ça fait aussi rire mon Papa et ma Maman


Pour le reste, et bien tout roule! Je me couche vers 20h le soir et me réveille vers 7h pour téter.
Fini les grass' mat' pour mes parents. Depuis que je vais chez la nounou, c'est 7h tous les matins, samedi et dimanche compris!


Par contre, je fais une sieste le matin et une grosse l'après-midi.


Je tète le matin, puis un biberon de 220ml à 11h et un autre de 220 aussi à 15h. Après, j'attends patiemment le retour de Maman vers 19h pour me jetter sur son sein avec avidité. Et enfin une dernière tétée (c'est pour le câlin!) et au dodo!


Mes parents sont fous de moi! On joue beaucoup ensembles. Je fais le fou avec mon Papa sur le tapis d'éveil, je tiens de grands discours avec Maman quand on lit des livres.Je m'éclate à leur faire de grands sourires et voir que ça leur déclenche aussi de grands sourires.


Et parfois je m'ennuis. Surtout la nuit, quand je suis réveillé et qu'il fait noir. Et que mes doudous ne veulent pas me parler. Alors j'appelle très fort mon Papa et Maman et quand ils viennent au dessus de mon lit, je leur offre mon plus grand sourire. Mais je ne comprends pas, ils me disent que ce n'est pas une heure pour jouer.


Et de temps en temps, j'aimerais profiter juste de mes parents. Alors je fais la tête/pleure/hurle/dort toute la journée quand on a des visites. Mais bon, si au passage, je trouve quelqu'un qui me sourit en me faisant des châtouilles, je peux faire un effort.


Y'a que la sage-femme qui s'occupe de ma Maman. Celle-là, je ne l'aime pas vraiment. Elle vient toujours m'embêter quand je suis calme à jouer avec un doudou ou mes pieds. Elle me parle avec sa voix aigue et son sourire crispé. J'ai compris le truc: pour la faire partir, il faut hurler de toutes mes forces! Ca marche bien, mais ma Maman après, elle est toute génée...


Chez ma Nounou, je suis très sage. Enfin sauf quand je pleure toute la journée et que je ne veux pas boire mes biberons. Ou que j'aimerais en boire plus. J'ai fait craquer toutes les collègues de ma Nounou quand elle m'emène au relais assistante maternelle. Gaëlle, qui attend un bébé dans son ventre, veut toujours m'avoir dans ses bras. Et elle dit qu'elle veut que son bébé soit aussi beau que moi!




Et voilà! Je crois que j'ai fait le tour!

Gros bisous à toutes!

Arthur, 5 mois et des poussières!

jeudi 9 octobre 2008

Je suis reviendue!!!



A y est, je suis reviendue!


Je n'étais pas partie bien loin, je n'avais même pas bouger de ma cabane. Mais il m'est arrivé ce qui pouvait arriver de pire, à moi, jeune maman internetodépendante. Ma box est tombé en panne.


Je dirais bien que c'est à cause de ma mère. Après tout, elle est arrivée, en plus des trois sacs de vêtements et jouets pour Arthur, accompagnée de son unité centrale, son clavier et sa souris, persuadée que son intelligente fille allait pouvoir réparer son antiquité.
Evidemment, en débranchant ma propre unité centrale, ma box a malencontrueusement touché le sol. Donc si j'ai passé deux semaines en véritable crise de manque du net, c'est à cause de ma maman (et des 3 ou 4 fois où ma box était déjà tombée)


Alors bien sur, le soir où s'est arrivé, ça a été la panique totale! Après des heures à essayer de faire tenir le petit morceaux qui s'est dessoudé, mon homme et moi nous nous sommes résolu à appeller notre opérateur pour qu'on nous envoie une nouvelle box. Parce que réparer notre truc qui tient en trois morceaux, ça ne parait pas évident...


Vous vous doutez surement de la suite... Comment appeller notre opérateur quand la box ne fonctionne pas, donc quand le téléphone ne fonctionne pas non plus?


Après avoir passé un peu de temps à brancher notre sans fil sur toutes les prises de la maison, mon homme a pris la carte bleue pour aller appeller de la cabine du village, le temps d'attente est gratuit parait-il.


Nous sommes sans doute le dernier village de France à avoir une cabine où les cartes bleues ne passent pas. Si, si, ça existe!


Mon homme a donc fait les douzes kilomètres qui nous séparent du village voisin pour s'entendre dire "le numéro que vous avait demandé n'est pas joignable de ce type de ligne". Très drôle.


Nous avons donc branché la wii pour oublier notre non accès à internet.


Le lendemain, nous avons appris que ça mettrait deux semaines avant que notre box parvienne jusqu'à chez nous. Et encore, si le facteur ne la perd pas en route...


Comme vous l'imaginez, nous en avons profiter pour faire toutes les choses que notre addiction au net nous empêche de faire d'habitude, comme...euh... jouer à la wii?


D'autant plus que le fils de la nounou d'Arthur nous a prété des jeux (promis, c'est pas moi qui ai demandé, c'est le petit qui les a proposé à mon homme!). Enfin, en tout cas, nous sommes rassurés de laisser Arthur tous les jours à une maman qui a suffisament bien élevé son enfant pour qu'il prête des jeux wii à des pauvres parents tout tristes de leur manque du net.


Enfin voilà, les deux semaines sont passées. J'ai lu mes 174 mails, répondu aux messages me demandant où j'étais passé, écrit un article vite fait sur mon blog et je cours faire le tour de mes forums et autres blogs car vous m'avez trop manqué!!!


Bisous
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vendredi 26 septembre 2008

la cousine!



Je suis marraine de ma petite nièce, fille de ma soeur, âgée de 7 ans. Je me souviens encore du jour où j'ai appris sa naissance comme si c'était hier. J'avais d'ailleurs dû faire du stop, grève de bus oblige, chargée comme un âne de chose plus inutiles les unes que les autres pour aller faire sa rencontre à la maternité.


Depuis, je l'ai vu grandir et devenir une belle petite fille (pas grande fille, hein! Elle a hérité de notre patrimoine génétique en ce qui concerne la taille!).
C'est donc avec plaisir que je m'apprête à la recevoir ce week-end, d'autant plus que ce sera la première fois que ma mère verra ensembles ses deux filles et ses deux petits enfants! (ben oui, mamie Martine est de la partie!)


L'histoire de ma petite nièce, Mathilde, avec son cousin Arthur, ne s'est pas fait sans heurt.


Déjà, ça avait mal commencé depuis le début.
Nos familles étant loins de nous, nous avions annoncé la grossesse avec une petite vidéo 


Au téléphone avec ma soeur pendant que sa petite famille visionnait la vidéo, nous avions toutes les deux fondu en larme (comment ça, nous sommes des madeleines dans la famille?). A partir de là, Mathilde en avait voulu à son futur cousin d'avoir fait pleurer sa maman. En plus, il ne ressemblait vraiment à rien, petit point gris sur le gris de la photo de l'écho.


Et puis, ce petit cousin qui a fait grossir le ventre de sa Tatie, et bien elle avait quand même peur qu'il lui pique l'amour de sa mômie et de sa môman.


En plus, Mômie est devenu hystérique quand elle a appris que ce serait un cousin, le petit-fils qu'elle attend depuis longtemps (euh... depuis qu'ils avaient vu un zizi sur une de mes échos et qu'ils avaient voulu m'appeller Eric. Quelle déception à la naissance je crois!)


Et puis, sa Môman, elle a trier toutes ses affaires de quand elle était bébé pour les préter à ce petit cousin.


Et le pire, c'est que ce cousin va lui piquer sa chambre de quand elle vient chez sa Tatie et son Tonton et tout le monde rajoute qu'elle va devoir préter ses jouets. Même Nounours, son doudou à elle.


Finalement, il est né et il s'appelle Arthur. Elle est venu le voir et ouf! Il ne peut pas lui piquer ses jouets. Bon après, c'est même pas marrant car il ne marche même pas. Alors, il n'est pas prêt de jouer au foot avec elle. Et en plus il louche! Et il fait que dormir...


Bon, ok, il grandit doucement. Il commence à sourire et même à se marrer franchement. Elle est très fière car il a souri (aux anges) quand elle lui a donné son petit lapin qu'elle lui avait acheté avec ses économies.


Et elle a aussi aidé Tonton à donner le bain à son cousin. Même qu'il a lui a dit que c'est la seule, hormis sa Tatie bien sur à avoir donné le bain à Arthur.


Tous les lundis, elle attend impatiemment, comme le reste de la famille, les photos que Tatie et Tonton, ils envoient sur l'ordinateur. Et puis encore mieux, un matin, elle a reçu une carte spécialement destiné à Melle Mathilde de son cousin qui l'a remercié de lui avaoir prété tant de choses.


Finalement, ça devient intéressant d'avoir un cousin, surtout qu'on lui a promis qu'un jour, il marcherait à quatre pattes.


Mais vous voulez savoir pourquoi c'est si bien d'avoir un petit cousin?


Et bien tout simplement parce que sa Mômie, voulant adoucir la jalousie qui pointait au fur et à mesure que la naissance approchait, lui a dit:
"Pour ne pas faire de jaloux, à chaque fois que Mamie achetera un cadeau pour Mathilde, elle achetera un cadeau pour le cousin. Et à chaque fois qu'elle achètera un cadeau pour le cousin, elle prendra aussi un cadeau pour Mathilde"


Et ma petite nièce est très intelligente. Redoutablement intelligente...


En route pour les courses, elle promet sagement à sa Mômie, du haut de son réhausseur, que oui, oui, elle sera bien sage et que non, non, elle ne réclamera pas de jouet. Oui, oui, c'est promis!


Et dans le magazin, comment elle arrive à trainer sa grand-mère dans le rayon bébé? Je n'en sais rien... Mais elle l'a connait bien sa Mômie. Alors elle lui glisse innocemment: "Mamie, ça serait bien ça pour mon petit cousin Arthur"
Et la Mamie craque bien entendu!


Alors elle enfonce le clou: "Mais Mamie, il ne faut pas faire de différences entre les cousins. C'est toi qui l'a dit..."


En conclusion, demain, la voiture de ma mère sera pleine à craquer. Le coffre sera rempli de vêtements, de jouets, de doudous...
C'est que Mathilde, elle y travaille depuis 2 mois!


Je n'ose même pas imaginer le jour où Arthur et Mathilde comploteront contre leur naïve Mômie!


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lundi 22 septembre 2008

Taille standard




Petite conversation téléphonique avec la Tatie d'Arthur qui vient ce week-end:



"Je me posais une question comme ça. Il fait quelle taille de vêtement Arthur?" (petite précision: ma soeur me demande toujours ça d'un air naïf avant de venir nous voir, comme si je n'avais pas compris qu'elle voulait lui offrir un vêtement!)



"C'est très simple:
- en t-shirt, il met du 3 mois si c'est du manches courtes et du 6 mois si c'est du manches longues. Et oui, le 3 mois manches longues, on ne peut pas passer les bras!
- en pantalon, le 6 mois est trop long au niveau des jambes mais lui va au niveau de la taille. Le 3 mois, ça va au niveau des jambes, mais le bidou ne rentre pas!
- en salopettes, le 3 mois lui va encore. Mais juste les salopettes longues, car les courtes, ça lui fait des strings. Les 6 mois, c'est plus compliqué. Les longues sont trop longues. Les courtes lui font des longues. Mais de toute façon, en haut c'est trop long et donc il passe son temps à grignoter sa salopette.
- en pyjama, les 3 mois légers sont trop justes. Les pressions s'ouvrent toutes seules. Les 3 mois en velours lui vont encore, mais pas pour longtemps: les pieds sont vraiment justes dedant. Les 6 mois, ca va encore, même si ça fait un peu accordéon. Et puis certains, quelques soit la taille, impossible de passer les poignets
- en pulls et vestes, c'est facile, c'est du 6 mois. Sauf si c'est trop long. Ou sauf si c'est trop court au niveau du cou
- en chaussettes, c'est la catastrophe. Le 0/6 mois lui va au niveau des chevilles, mais il a le talon au niveau du pied. Le 6mois/1an lui va au niveau de la taille du pied, mais s'arrête sur le mollet, ce qui fait des marques.
- en chaussures, facile, du 3/6mois. Mais il ne les garde pas bien longtemps. C'est comme les châpeaux, il n'aime pas ça
- et le meilleur pour la fin, les bodies. Manches courtes, il n'a jamais pu passer les bras dans du 3 mois. Les 6 mois lui vont très bien... enfin si la couche est pleine, car sinon c'est trop large.



Pourquoi cette question?" (dit d'un air encore plus naïf)



Et c'est qui qui va venir samedi avec un doudou? ^^




lundi 15 septembre 2008

Change express




Arf! J'ai souvent entendu (lu) des histoires de Maman toutes speed le matin avec un bébé qui n'en fait qu'à sa tête/ vomit sur son tailleur/ ne veut pas boire son biberon/ se faufile derrière le canapé/ refuse d'entrer dans la voiture.


Maintenant, je peux dire que je l'ai expérimenté!


Ce matin, rdv avec nutritioniste, suivi des courses et enfin rdv avec la sage-femme pour la rééducation périnéale ( d'ailleurs, vais-je oser faire un billet sur ce sujet?)


Bien sur, il faut rajouter à ça les deux demi-heures de trajet pour aller en "ville", les tétées d'Arthur, le tirage du matin, et accessoirement ma douche (avec de l'eau chaude, enfin!)


Comme je suis quelqu'un d'organisé (de maniaque?), je me lève 3 heures à l'avance, histoire de caser là-dedans le dépoussiérage du buffet (indispensable bien entendu pour aller chez la nutritioniste...)


Je suis quand même dans les temps quand j'installe Arthur dans le siège-auto de l'astra. C'est à dire dans la voiture de mon cher et tendre, dans laquelle je dois faire tous les réglages pour que mon mètre cinquante quatre puisse atteindre les pédales.


Premier point que je n'avais pas prévu et qui commence à me mettre en retard.
Pas grave. de toute façon, je m'étais donné cinq minutes de marge "au cas où".
Un dernier coup d'oeil au mini-rétro pour voir mon bibou, qui me regarde d'un oeil angélique en émettant un bruit caractéristique du cacatomic.


(Petite parenthèse: le cacatomic est une sorte de caca explosif qui en général remplit la couche, et bien plus encore... Il nécessite un change de couche urgent sous peine de retrouver mon bébé enfoui dessous)


Donc, en courant, je détache Arthur de son siège auto (mais comment ça fonctionne ce machin?) pour courir vers la maison. Evidemment, les clés sont dans mon sac qui est lui-même dans la voiture. Demi-tour.


Le sac dans une main, Arthur coincé dans l'autre bras, je ne peux pas fouiller dans mon miniscule mais néanmoins bordélique sac. Demi-tour.


Je remets Arthur dans le siège-auto et le rattache, au cas où. Je trouve ladite clé et refonce avec mon bébé de nouveau détaché vers la maison.


Je rentre bien sur avec mes chaussures pleines de boue (vive la campagne) dans sa chambre toute propre de ce matin.


Je sors chaussures et pantalon. Aïe, c'est déjà trop tard, le bodie est touché. Qui dit bodie à changer, dit aussi t-shirt et pull à sortir. D'ailleurs, pourquoi ça caille ce matin? Ca aurait été quand même plus simple de n'avoir à changer qu'une combi courte, non?


Le temps de prendre une couche dans le tiroir, Arthur a déjà attraper son pantalon tout taché et tente de le mettre à la bouche. Je le récupère en faisant tomber cette foutue couche pendant que mon bébé hilare lâche de la table à langer le bodie que je viens de préparer.


Evidemment, les chaussettes que je n'avaient pas enlevé pour gagner du temps ont atterri dans la couche pleine.


Enfin mon bébé est tout beau tout propre. C'est à ce moment là qu'il se vomit dessus en riant aux éclats.


Grand moment de solitude...

J'ai fini par remettre Arthur dans son siège-auto, régler mon siège et démarrer. Je vous passe évidemment sur le tracteur que j'ai suivi sur la moitié du chemin, du feu provisoire sans travaux (???) qui était bien sur rouge et sur le crénaux effectué en 6 fois avant d'aller me garer ailleurs.
Je vous passe aussi sur le dépliage de poussette et la course effrenée sur les trottoirs qui s'ensuivit.


De toute façon, ma nutritioniste est landaise, et donc le quart d'heure de retard est réglementaire. Ce qui ne me faisait pas trop de retard véritablement.


Et de toute façon, j'ai perdu 18kg depuis l'accouchement (plus que 7!), alors m'en fous du retard!!!



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samedi 13 septembre 2008

Première journée de travail/nounou



Départ

6h22: douce sonnerie du réveil, chose que je n'avais pas entendu depuis plusieurs mois. Difficile extraction du lit.
6h25: petit dèj devant l'ordi
6h28: hurlements de faim d'Arthur. Tant pis pour le pain/confiotte
6h30: tétée
6h58: redodo d'Arthur. Tirage de la vache laitière. 40ml, c'est pas gagné pour la suite
7h25: douche froide. Chauffe-eau toujours en panne. Pas de maquillage au cas où pleurs intempestifs dans la voiture
7h54: vérifications des sacs (sac d'arthur, sac à biberons, sac pour mon repas, sac avec mes affaires de boulot, sac à main, sac à tire-lait). Au moins 3 fois chacun. Comment ça j'ai des TOCs???
8h02: installation d'Arthur dans la voiture
8h05: départ
8h25: arret chez la nounou. Papotage devant un Arthur souriant. Recommandations d'usage
8h35: retour dans la voiture pendant qu'Arthur se marre dans les bras de sa Nounou
8h45: trajet en chantant à tue-tête, musique à fond. C'est que je peux plus faire ça souvent maintenant. J'ai même pas pleuré



Matinée version travail:

8h45: arrivée sur la parking. Une collègue m'attend. "Ca va? Pas trop dur de laisser le petit", "Ca va merci, ça fait du bien de retourner au travail"
8h55: mon casier a disparu. Et mes uniformes avec. M'en vais au bureau trouver quelqu'un pour le retrouver. "Ca va? Pas trop dur de laisser le bébé?". "Ca va, merci. Faut bien revenir au travail"
9h05: j'ai retrouvé mon casier. J'ai ma belle tenue blanche informe. Arrivée dans mon service. " Ca va? Pas trop dur de laisser le petitou?" "Un petit peu oui, mais ça va"
9h10: Papotage intensif avec mes collègues. Mise au courant des derniers potins. La cadre passe. "Ca va? Pas trop dur de laisser votre enfant? Et n'oubliez pas de travailler quand même". "Ca va, merci, mais ça va être dur"
10h00: je vais faire le tour des services voir mes patients. "A va? Bébé où?". "Ca va bien, mon bébé est chez sa Nounou"
11h00: retour sur mon service. "Ca va? Pas trop dur de laisser Arthur?" "Arf! Je vais predre l'habitude"
11h30: ouille! Montée de lait pendant qu'on galère sur nos plannings
12h30: deuxième montée de lait. Ca va exploser. Vive les padz!
13h00: Vite! La marathon commence!

Matinée version nounou:

8h45: tiens, Maman est partie!
8h55: Maëlle hurle dès que Nounou prend Arthur dans les bras. Difficile de ne plus être la petite
9h30: Maëlle hurle toujours. Arthur suit partout Nounou dans son transat. Elle n'ose pas le prendre dans les bras pour garder les oreilles intactes
10h30: petite sieste
11h00: premier essais biberon. Totalement infructueux. Arthur persiste à vouloir téter sa Nounou pendant que Maëlle hurle de plus belle
11h30: deuxième essais biberon réussi
12h30: lorgnage du côté des assiettes des petits copains. Maëlle ne semble pas apprécier
13h00: tout le monde à la sieste!


Après-midi version travail:

13h05: trayage dans un coin de mon bureau
13h25: mise au frigo du biberon, bien caché dans une poche. "C'est quoi ça?". "Du lait pour mon bébé".
13h30: coup de fil à la Nounou. Voix crevée, hurlements en fond sonore. Ouf! ce n'est pas le mien!
13h40: coup de fil au Papa pour dire que oui, Arthur a bien pris son biberon
13h50: avalage rapide de ma gamelle
14h00: retour sur mon service. " C'est vrai que tu allaites et que tu tires ton lait?" "Oui" "Ben pourquoi tu fais ça?"
14h01: "C'est vrai que tu tires du lait pour ton bébé? Et pourquoi? Et tu fais comment?"
14h02: "Ben pourquoi tu tires du lait? T'as pas de lait artificiel?" "Ben pas dans les seins, non"
14h03: "Tu le nourris encore" "Oui pas le coeur de le laisser crever de faim"
14h04: "Ca te fait mal de tirer ton lait? Tu as un soutien-gorge quand tu le fais" "???"
14h05: "T'as pas peur qu'avec la chaleur, ton lait tourne?"
14h06: "Tu devrais peut-être lui donner du vrai lait, non? T'as pas peur qu'il ne grossisse pas assez?"
14h07: "Heureusement que tu lui donnes des biberons aussi car sinon il ne grossirait pas assez. Au moins là, tu sais combien il prend"
14h08: "On a besoin de toi dans notre bureau". Merci merci à mes collègues! Ils m'attendent hilares dans notre salle commune!
18h00: je tente une sortie discrète de notre salle en direction des vestiaires
18h05: c'est bon, je suis à ma voiture, je n'ai croisé personne

Après-midi version nounou

14h30: réveil en douceur
14h31: reprise des hurlements de Maëlle qui s'était calmé durant 20 minutes
15h00: refus du deuxième biberon, accompagné du fond sonore spécial Maëlle
15h30: re-refus de biberon. Arthur tete tout ce qui passe à sa portée: sa grenouille, le bras de Nounou, Maëlle qui passe par là
16h00: accepte de boire 90ml en chouinant
17h00: arrivée de papa. Papa est tété aussi. Nounou rampe presque tellement elle est fatiguée
17h30: arrivée à la maison. Toujours pas de frigo en vue. Arthur commence à avoir la dalle


Home sweet home

18h30: le frigo est revenu et il verse une petite larme en voyant ses deux hommes l'attendre
18h31: Arthur tete goulument, tétée qui dure 3/4 d'heure au lieu des 10 minutes top chrono habituelles
19h30: deuxième tétée du soir
20h30: troisième tétée du soir. Un gros câlin et au dodo!



Epilogue

Hé hé, le deuxième jour a été plus facile. Et le troisième encore plus. Et ainsi de suite...
Maëlle ne pleure plus. Arthur prend ses bibs. Et moi, on me prend un peu moins pour une extraterrestre.
Notre Nounou, elle adore Arthur. Il est calme, souriant et il ne pleure jamais!
C'est un champion mon ptit loulou!




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