Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

lundi 25 janvier 2010

Cerise estropiée...




Et voilà un billet un peu bazar pour donner des nouvelles en vrac car ça fait une éternité que je ne l’ai pas fait.


Tout d’abord, le pourquoi du comment du titre de l’article.





Un petit accident de ski:

Dimanche dernier, j’ai lâchement laissé mes deux hommes à la maison à se débrouiller tout seuls (autrement dire, à pioncer/manger/mettre le bazar) pour aller skier avec des copains.


Faut dire que ça faisait longtemps que je n’avais pas skier.
Faut dire aussi que curieusement, quand je me retrouve dans ces grosses chaussures en équilibre sur mes deux planches, mon regard a tendance à devenir fou, mon cerveau de jeune femme raisonnable s’envole et je sens l’addiction revenir…

Bref, en haut de la 1ère piste, on décide d’y aller tranquille, au milieu, on bourrine à fond, en bas, on sait qu’on fera encore pire sur le prochaine.

Bien entendu, ma trentaine arrivant et mon manque d’entrainement font que 3 pistes plus tard, je me retrouve le cul par terre avec une belle entorse au genou.
Mais comme je vous l’ai dit plus haut, n’étant pas très raisonnable en ski, j’ai bien entendu continuer jusqu’à la fermeture des pistes.
Me voilà donc avec une belle attelle beaucoup trop grande pour moi, quelques mois de rééducation en perspective et un petit Arthur tout aussi moqueur que son Papa qui passe son temps à marcher en boitillant, riant en me montrant du doigt…


Je vous rassure, dans un mois et demi, je rechausse et c’est reparti! (calmement, hein? Vous me faites confiance!)


Ma belle attelle:




La maison légos:

Ceux qui me suivent sur facebook voient régulièrement les photos de la cabane avec ses 3 tuiles en plus, son bardage naissant, sa fenêtre posée…
En même temps, faire une maison à deux, fallait bien se douter que ça prendrait un peu de temps.

Mon homme et le copain qui nous aide (et oui, je ne compte pas dans l’équipe de deux, en même temps, vu ce que j’ai fait de mon genou…) ont calculé que s’ils avaient un peu moins bu et un peu plus travaillé, ils auraient fini il y a 2 mois.
Bref, chaque tuile de posée est dignement fêtée, chaque façade de bardage vaut une grass’matinée.
Et surtout, même si ça a pris beaucoup de temps, on a de supers souvenirs du chantier!


Maintenant, elle est hors d’eau, hors d’air. Il ne pleut plus dedans, on ne peut plus monter dessus avec un escabeau et elle se voit de la route, y’a pas à dire, notre cabane est devenue une maison.


Allez, on se motive et dans 15 jours, on attaque l’intérieur!

Photo avant/après:


Des projets qui changent:


Les dernières fois où je suis passé sur mon blog étaient pour vous parler des essais bébés.
Certaines ont même pensé que mon vomito de Noël était signe de petits petons dans le bidon.

Et bien non, pas de bébé à venir pour l’instant.
Ce qui signifie aussi pas d’article complètement gore sur les milles et une façon de repérer son ovulation. C’est balot!!! ^^


Les tentatives pour avoir un bébé vont stopper un moment devant les tentatives pou décrocher un nouveau job.
La décision a été très dure à prendre, ce qui explique aussi mon absence par ici, mais elle est finalement prise.
Il était quand même temps que je pense à ma carrière!

Bon, mon secteur étant complètement bouché, ça se limite pour l’instant à quelques cv envoyés en spontanné et à quelques annonces qui n’ont rien donné.


Mais j’ai toujours été une grande chanceuse et je crois à fond qu’un miracle (genre départ en retraite???) va se produire et que bientôt je pourrais vous annoncer une bonne nouvelle par ici.



Une bonne résolution qui n’a rien à voir avec la nouvelle année

Et non, c’est juste le fruit d’un pari stupide avec un pote alors que nous étions un peu trop imbibés d’alcool.
Et oui, j’ai arrêté de fumer.
D’ailleurs, pour celles qui ne le savaient pas, j’avais repris cette mauvaise habitude il y a quelques temps!


Donc ça fait maintenant un peu plus de deux semaines. Je me motive comme je peux, étant donné que cette fois-ci, il n’y a pas un Noyau dans mon bidou pour me motiver.


J’ai donc investi dans un pote, personnification de la Ligue anti-tabac, qui me coatche au boulot, en dehors du boulot, voire même sur internet quand à 21h, après le coucher d’Arthur, l’appel de la cigarette se fait sentir


J’ai bien sur recours à la petite annonce sur facebook « au secours, je veux m’en griller une » qui fait sauter mes contacts sur leur clavier pour me soutenir/me gronder/me surveiller/m’encourager/me féliciter et bien calculer que je n’ai pas d’absence de réponses pendant les 7 minutes nécessaires au grillage d’une cigarette.


J’ai même une pancarte dans ma voiture, signe distinctif des non-fumeurs frustrés


Et puis, je ne peux pas replonger étant donné que le pote avec qui j’ai fait ce foutu pari a totalement arrêté de fumer ses 3 paquets journaliers et que je ne voudrais pas avoir sa rechute sur la conscience…

Et pis, parce que imbibés d’alcool comme nous l’étions, nous avions parié sur un saut dans la piscine pour celui qui perd. Donc, vaut mieux attendre cet été pour récidiver!


Le tabac, c'est tabou, on en viendra tous à bout!




Un loulou qui grandit:

Et qui commence à parler, à chanter, à courir (euh… non, ça, ça fait longtemps qu’il le fait), bref à grandir…

Il est adorable, assez sage, coquin, bavard, câlin et pas toujours capricieux.
Il est tellement adorable qu’on ne comprend toujours pas comment son père et moi, on a réussi à concocter un si beau bébé si mignon!


Sauf que là, il chante à la place de dormir. Et donc que dans 2 minutes, il va tenter l’escalade des barreaux.
Et dans 3 minutes, sortir son matelas du lit et se retrouver coincer dans les lattes.

Je file donc et reviens vous parler de mon monstroplante un peu plus tard!






Gros becs à toutes!

.

vendredi 8 janvier 2010

Maladeuh à trois, c'est mieux!


Vous savez, je crois qu’on est une famille bien fusionnelle.

Nous n’avons jamais fait garder Arthur une nuit pour aller dormir dans un Relais Château/danser en boite/se bourrer la gueule dans un pub irlandais.
Nous l’avons toujours trainer avec nous en vacances/au resto/faire les courses de Noël (bon, ça en même temps, ça se fait sur le net!)
Notre maison est tellement petite qu’il ne sort quasi jamais de notre champ de vision, ou alors pour détapisser sa chambre ou noyer son poupon dans son bain en train de couler.

Bref, quand on tombe malade, fidèles à nous-même, on préfère être malades à trois.

Arthur a commencé les festivités dès le 1er de l’An. Ben oui, c’est mieux de commencer l’année en partageant ses crobes avec Papa et Maman. J’ai suivi de très près et à la fin du week-end, mon homme a décidé de se joindre à nous.

D’abord, nous, on est jamais malades. Ou pas assez souvent pour savoir que les gens normaux, quand ils sont malades, ils appellent un gentil monsieur qu’on appelle médecin, ils prennent des petits bonbons ovales qu’on appelle médicaments, et boivent un truc super sucré appelé sirop pour la toux.
Non, rien de tout cela. Nous, on attend en se disant que le rhube va passer.

Sauf que parfois, il ne passe pas. Et que mon homme, de retour au boulot après les vacances décide de rentrer au bout de 3 heures.
Et que moi, je décide de chercher sur les pages jaunes le numéro du médecin.
Bon, Arthur, lui, le rhube semble en train de passer et il joue gaiment pendant que j’essaie d’expliquer à la secrétaire qu’on prend rdv à 3, c’est mieux.

Nous voilà donc, emmitouflés comme des bonhommes michelin, après une sieste, pas crapuleuse du tout, je vous l’assure, dans le cabinet de notre médecin.
Courageux, on envoie d’abord Arthur à l’auscultation. Il n’est pas d’accord le bougre! Il se débat, hurle, et ferme la bouche bien serrée. Au cas où le médecin voudrait regarder sa gorge, c’est mieux. Bref, ça ronfle un peu dans les bronches, mais il tient bien le choc.

Pour la Môman, c’est un peu moins bien. Il parait que je sors juste d’une grippe (Ah, c’était donc ça les courbatures dans le dos? Ce n’était pas le ménache?), et que là, j’ai une sur-infection. Mais ça va quand même…

Pour Papa, c’est pas bien brillant. En plein dans une grippe, avec une grosse sur-infection. C’est qu’il est vraiment mal mon homme ce jour-là!

J’ai le temps d’en déduire quand même que plus on est petit en taille et mieux on résiste à la grippe dans la famille!

Bref, le verdict tombe: une semaine d’arrêt pour tout le monde. On va passer notre semaine post-vacances à la maison, pour se remettre des vacances.


Alors, comme ça, ça a l’air plutôt pas mal, mais bon, resituons le contexte. On a:

Un bébé presque guéri, donc dans une forme olympique. Mais qui a besoin de se dépenser après avoir passé 2 jours un peu trop tranquille

Un Papa totalement grippé, à plat et délirant à cause de la fièvre. Mais qui a besoin de dormir, manger et qui n’est pas totalement comateux. (Je vous laisse imaginer bien sur à quoi ressemble un homme malade…)

Et une Môman partiellement guérie/grippée, crevée et irritable vu les derniers jours passés. Mais qui a besoin de dormiiiiiir. Et de silence.

Tout cela dans notre toute petite maison, en hiver, dans le fin fond du Gers profond. Je vous laisse imaginer le tableau…

Alors bien sur, étant donné qu’au vu de notre état, il aurait fallu au moins être deux pour tenir un clou, (et je ne vous parle même pas d’un marteau!), les travaux de la maison n’ont pas avancé. Ce n’est pas grave, bébé Arthur, en grande forme, nous a aidé en commençant à détapisser sa chambre et le couloir.

Et puis, il a bien pris soin de nous aussi. C’est le meilleur pour prendre notre température en introduisant un tournevis en plastique en guise de thermo dans nos oreilles, quand comateux, on essaie de tenir en position semi-assis sur le canap’.

Il nous a fait de bonnes petites soupettes, à base de poulet en plastoc, avalées de force dans notre sommeil à grand renfort de « sluuurpppp » comme il fait avec ses Nounours.

Et bien sur de gros câlinous… qui se finissent fatalement en jeu de bagarre. Avec de la fièvre, c’est top.

Bref, la prochaine fois qu’on sera malades à trois, on veillera bien à ce que Arthur soit malade au milieu de nous deux. Et qu’il ne soit pas le premier guéri! Parents indignes que nous sommes!

Je rassure tout le monde: la grippe est derrière nous, tout comme les fêtes de Noël! Et me voilà de nouveau en forme sur la blogosphère! Et de retour aussi mardi au boulot, mais ça, c’est beaucoup moins drôle…

Bisous tout microbieux à toutes!

dimanche 3 janvier 2010

Marathon et vomitos, c'est Noël dans la Cerise's family!


Et oui, déjà le troisième Noël conté sur mon blog! Pour rester dans la tradition, nous avons fait un Noël marathon comme en 2007, en plus du Noël vomito comme en 2008.

Mais resituons.


Jeudi 24 décembre, 18h
, j’attends mon homme qui vient me chercher au boulot. Pour gagner du temps, parce que mine de rien, nous avons 3h de route avant d’arriver chez la première Mamie, il m’a amené le matin, a chargé la voiture, a installé le coffre de toit, élément indispensable pour assurer le transport des jouets.
Bref, 18h05, il arrive et m’annonce la couleur: Arthur a chouiné toute l’après-midi, a refusé de faire la sieste et il est malaaaade. Bref, un bon réveillon qui se présente. On déconne une vingtaine de minutes aves mes collègues qui passeront tout le week-end de Noël au taf, histoire de se mettre encore un peu plus en retard, et nous voilà partis.

3 heures de route plus tard
dont 2heures de sieste pour moi, nous voilà arrivés. Jouets jusqu’au plafond, victuailles à n’en plus finir (ma mère se serait-elle servi des innombrables livres de cuisine qu’on lui offre à Noël depuis 30 ans???), famille qu’on a pas vu depuis longtemps… Un vrai Noël tradi!
Arthur est archi-gâté, à croire que Père-Noël ne l’a jamais vu faire un caprice!

0h00:
Arthur persiste a faire « non » de la tête quand on lui demande s’il veut faire dodo. Ca promet une bonne nuit ça! Son petit cousin de 6 mois, lui roupille comme un bienheureux. Pourquoi c’est toujours le notre qui ne dort pas la nuit quand on est invités?


3h30
: Arthur dort. Et moi, en pleine conversation avec ma sœur, j’annonce que je vais me coucher… avant de tomber dans les pommes. Je suis malaaaaade!


5h30
: Arthur hurle. On essaie désespérément de le rendormir entre nous. « Un, deux, deux! » Et il saute partout, y compris sur mon ventre


5h45
: Il saute une fois de trop. Je vomis. J’évite quand même de justesse le sac de linge propre, les draps et je trouve un petit coin de parquet où il n’y avait pas trop d’affaires étalées. Seuls les chaussures d’Arthur, le jean de mon homme et le chéquier ne seront pas épargnés.
5h50: Mon homme veut réveiller ma mère pour qu’elle s’occupe d’Arthur. Il frappe à la mauvaise porte et réveille le petit cousin de 6 mois. Y’a pas raison qu’il y ait que le notre qui hurle.

6h00: mon homme est sur le point de vomir à son tour. Faut dire que la blanquette de ma mère, aussi bonne soit-elle, ne fait pas très envie étalée comme ça sur le parquet. 6h30: tout le monde se rendort.

8h00
: Arthur a fini sa nuit. On le refourgue illico presto à sa Mamie. Et on se rendort, non sans avoir remarqué que dents ont percés dans la nuit, doublant ainsi la capacité d’Arthur à machouiller sa viande.
Vendredi décembre, 10h45, on se réveille en sursaut, on est censé partir dans 15 minutes chez Papi/Mamie n°2.

11h45: après 1 café, quelques foutages de gueule sur la nuit décousue qu’on vient de faire passer à tout le monde, une douche froide car le cumulus est trop petit, on démarre pour l’heure de route qui nous attend. Où je dors, évidemment.

13h00: re-apéro, re-repas, re-cadeaux. Arthur est encore archi-gâté. Vraiment Père-Noël n’a pas la même vision de lui que nous.
15h00: la sieste parait curieusement compromise

18h30
: Arthur est surexcité, un bain pour le calmer


21h00
: re-re-apéro, re-re-repas et enfin le dodo pour Arthur, seul moment du week-end où il se couche à l’heure habituelle


Samedi 26 décembre, 6h00:
Arthur hurle, on le rendort entre nous. Tout le monde ronfle
8h00: réveil définitif. On le refile illico-presto à ses grands-parents

10h00
: réveil pour nous. Une grass’mat’, c’est toujours bon à prendre


12h30
: re-re-re-apéro et re-re-re-repas.


13h00
: sieste pour Arthur


16h15
: départ pour chez ma sœur, à 1h de route


17h30
: demi-tour, on a oublié l’appareil photos. Je suis malaaade de nouveau.


18h30
: arrivée chez ma sœur. Re-re-cadeaux. Arthur est encore archi-gâté. Père-Noël doit être amnésique


19h00
: départ chez Papi/Mamie n°3. Re-re-re-re-apéro, re-re-re-re-repas et re-re-re-cadeaux. Père-Noël doit être atteint de la maladie d’Azheimer. Tout ne rentrera pas dans la voiture, on en laissera chez les grands-parents


23h00
: Arthur n’est pas décidé à aller au dodo. Il préfère coller sa cousine qui curieusement n’apprécie pas l’aide de son cousin pour faire son circuit de billes


23h30
: au dodo le monstre!


2h00:
au dodo les parents!


Dimanche 27 décembre, 8h00:
réveil du monstro-plante. On le refile illico-presto à ses grand-parents. Arthur n’est pas d’accord, tout le monde debout pour le ptit dèj


11h00
: départ pour chez Mamie n°1, qui nous signale qu’il reste éventuellement de la blanquette à manger dans les rainures du parquet. Je ne sais pas comment je dois le prendre…
12h00: re-re-re-re-re-repas. On se passera de l’apéro, la route nous attend. Puis sieste

16h30
: premier arrêt sur route pour aller voir ma copine d’enfance qui vient d’accoucher


17h30
: deuxième arrêt pour voir les meilleurs potes de Guena. Re-re-re-re-cadeaux. Ca tombe bien, il reste un peu de place sur mes genoux.


19h00:
arrêt au mcdo, histoire de bien tasser toute la bouffe ingurgitée ce week-end


22h00:
arrivée à la maison. Mais pourquoi Arthur ne veut-il pas dormir????


Je vous passe le déballage de cadeaux qui aura durer toute ma semaine de vacances…


Et sinon, j’espère que vous avez toutes et tous passé un bon Noël!


Et surtout, bonne année à tous! Et qu’elle soit encore meilleure (et reposante!!!!) que celle qui vient de passer!
Gros bécots!

.