Cerise's family

Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

jeudi 7 octobre 2010

Des rides et des cheveux blancs



Ah la la! Aucune nouvelle depuis le mois de juillet! A ma décharge, je n’ai pas eu de vacances! Et puis je suis surbookée! Et puis… Et puis, je n’ai pas vraiment d’excuse d’ailleurs!
Bref, pour mes 29 ans tout neuf (arghhhhhhh!!!!! Je suis presque officiellement une vielle!), j’ai eu, parmi plein de surprises un super netbook qui va me permettre d’alimenter mon blog pendant ma pause déjeuner.
(D’ailleurs, si quelqu’un sait comment je peux me connecter ailleurs que sur le parking du mcdo, ça serait bien sympa de partager l’info!)
Donc me voici en direct live du parc où je fais d’habitude ma sieste à cette heure-ci, au soleil, en train de faire ma working-girl. Bon, ok, au milieu du parc avec mon jean et mes converses pourries, ça fait pas trop working-girl quand même. Il va peut-être falloir que je pense avant mes 30 à m’habiller autrement qu’une adolescente…
Je pourrais vous dire en vrac qu’Arthur est en pleine forme, qu’il a fait sa première rentrée des classes, que les travaux de la maison n’avancent pas trop (voir pas du tout), que les essais bébé sont toujours repoussés, que je travaille beaucoup trop sur mes jobs et que je m’en rajoute encore, qu’Arthur grandit de jour en jour, etc… Mais je me garde tout ça pour (d’éventuels) prochains articles.
Non, non, avec mes 29 ans fraichement (mais dignement) fêtés, je vais vous parler de mon grand âge et de ses conséquences.
Déjà, ça doit bien avoir des répercussions sur mes pauvres neurones qui ont survécus à la grossesse d’Arthur puisque je vous avais déjà écrit le même article l’année dernière pour ma crise de la vingt-huitaine. Et oui, la vieillesse fait radoter…
Bon, là, c’est officiel, les rides au coin des yeux se sont bien installées dans l’année (ah les fourbes!) et les cheveux blancs ont fait leur apparition dans des endroits stratégiques de ma chevelure
Pour les rides, l’heure est grave, mesdames. Non seulement elles sont là, mais plus juste quand je me marre. Elles sont là tout le temps! Je suppose que la trentaine va voir apparaitre d’autres de ces crevasses au milieu du front ou au coin de la bouche. Cela dit, le sharpei que je serais devenue aura tellement la vue déficiente qu’il ne s’en apercevra peut-être pas.
Pour remédier à ce coup bas du temps, je suis allée voir du côté de mon copain Edouard (Leclerc bien sur) si je pouvais trouver quelque chose pour me tartiner les coins des yeux.
Je tourne un peu entre les gels douches et le maquillage, en notant au passage à prendre de l’anticerne, ça peut servir! Et là, je trouve the rayon des femmes à peau mature comme ils disent, c’est-à-dire un immense étalage de pots différents.
Alors, c’est quand même curieux, ces anti-rides (ben oui, fallait bien que je le sorte ce mot tabou!) sont classés par couleurs. Tout au bout à droite, vous avez les pots mauves et bleus. En s’approchant un peu, on peut lire dessus « peaux matures à très matures ». Sur les images, on voit de jolies mamies de soixante dix ans, les cheveux gris/blancs, avec un sourire extra white et une peau aussi lisse qu’une peau de bébé. Prenez-nous pour des débiles, je ne ressemblerais jamais à ça à soixante dix ans! Ni même à cinquante ans d’ailleurs!
Bref, je m’éloigne un peu des pots de botox concentré, je file un peu plus sur la gauche comme si je remontais le temps et j’arrive au niveau des pots rouges/bordeaux. La quarantaine assumée (ouais ouais, c’est ça, elles n’ont pas trente ans les nanas là-dessus!), c’est la couleur des peaux qui ont déjà un peu de vécu.
Je continue donc ma descente chronologique pour débarquer au niveau des pots verts, les pots de la trentaine. On peut y lire « spécial 1ère rides », « augmenter votre capital jeunesse », « testé et approuvé par au moins 10 consommatrice de 20 ans qui ont vu leurs rides disparaitre » (quelles rides???). Je crois que c’est mon rayon en fait. Même si techniquement parlant, je ne suis pas dans la même décennie que toutes ces trentenaires à la peau ridée.
A ma gauche, au rayon des pots jaunes, une jeune pré-ado repart avec un anti-ride « spécial peau non ridée, car la peau doit se préparer au massacre du temps dès maintenant ».
Bref, les concentré de fructose, les acides aminés et les principes actifs de jojoba me font soudain hurler. Je me retourne, tombe sur la première crème hydratante spéciale acnée, parce que et oui, c’est vraiment pas juste, mais je passe direct d’une peau d’adolescente aux rides, et je file hors du magasin.
L’anti-ride, finalement, ça attendra mes 30 ans officiels.
Le traitement des cheveux blancs, lui, n’a pas pu attendre.
Quelques jours avant mes 29 ans, je décide de faire un arrêt chez le tiffeur voir ce qu’il peut faire des trucs qui poussent sur ma tête et qui ne m’obéissent jamais.
Une petite jeune me propose un carré dégradé pour donner du volume et me donnera un air moins fatigué (merci, merci, j’apprécie). Et puis, ça a l’avantage de donner un air plus jeune (merci, merci encore). Et une teinture, vous y avez penser? Grrr, suis pas une vielle d’abord, c’est elle qui n’a pas l’âge d’aller en boite de nuit! Et puis, pas le temps pour une teinture, j’ai déjà sacrifié ma sieste du parc entre midi et deux pour aller me faire raccourcir les tifs, je ne vais quand même pas arriver en retard en réunion avec la tête blonde platine!
Bref, elle donne en effet quelques coups de ciseaux qui me font ressembler à une ado dynamique pas (trop) fatiguée et me laisse repartir dans la nature avec quelques conseils sur les teintures qui font très nature, et l’assurance que ma nouvelle coupe va très bien avec mon style (ben quoi, qu’est-ce qu’elles ont mes converses pourries???)
Je fais un petit détour par mon ami Edouard, évite soigneusement le rayon des pots de botox colorés pour arriver au présentoir des boucles à cheveux.
Je vous laisse imaginer que le nuancier de couleurs est bien plus étendu que pour les pots d’anti-rides et qu’en plus, il n’y a pas de repères d’âge là-dessus. Quoique, la fin de rayon à droite, cela reste dans le bleu/mauve pour pouvoir égayer les chevelures blanches de nos mamies.
Bref, je lis avec attention les étiquettes, car pas question de me retrouver sans cheveux ce soir. Je choisis un ton sur ton sans ammoniac, seul foutu conseil que j’ai retenu et je passe par la caisse en essayant de cacher mon article, avec la même technique que mon homme quand il passe avec mes tampons.
Le soir, j’annonce la couleur (ho ho, quel jeu de mots!!!) à mon homme, qui est, en plus de dire que ça va être très joli, mais non, mais non, tu n’as pas de cheveux blancs ou si peu, j’ai bien compris que c’était pour le fun, qui est donc chargé de me poser ces machins sur la tête. Histoire que si ça loupe, ça ne soit pas ma faute directement.
Je regarde au passage les quelques poils blancs en épi qui poussent au milieu de mes cheveux (ça, d’après la coiffeuse, c’est l’effet pince à épiler qu’on sait toutes qu’on ne doit pas le faire mais qu’on le fait quand même). Allez, aucun regret, c’est juste pour le fun!
Mon homme me fait à juste titre remarquer qu’aucune femme ne semble faire de teinture elle-même, puisque les gants fournis sont conçus à la taille des mains de leurs maris. Les salons de coiffure sont donc peuplées de femmes célib’?
Je vous passe les détails techniques du mélange des produits qui puent, de la peur de manquer de teinture avant d’arriver aux pointes, de la serviette bonne à jeter et de la salle de bain entièrement repeinte en auburn.
Après un coup de sèche-cheveux qui en a d’ailleurs rendu l’âme, et bien je dois me rendre à l’évidence. Je ne sais pas du tout si ça me va bien pour la simple raison qu’il est 23h et qu’avec nos pauvres ampoules de chantier, je n’y vois absolument rien.
Le lendemain est un grand jour. Apparemment, ma teinture fait sensation. Surtout que personne ne l’a remarqué. On a remarqué que j’étais maquillée (ouais, comme tous les jours), que j’avais une nouvelle coupe (ben techniquement depuis quelques jours déjà), que j’avais maigri (ben oui, depuis la grossesse), que mon vieux jean et mes converses m’allaient bien (ça tombe bien, je m’habille comme ça depuis mes 14 ans). Bref, la tiffeuse avait raison, ça fait suffisamment naturel pour passer inaperçu, mais ça change tout quand même!!!
Et voilà, j’ai 29 ans, une teinture et pas encore d’anti-rides. Et je dois filer pour aller travailler. Ben oui, j’ai pas encore l’âge de la retraite quand même!!!!
Gros bécots à toutes
Et à bientôt!
.

dimanche 4 juillet 2010

Dico Arthur/français


Longtemps, le vocabulaire d’Arthur s’est limité à des pleurs et des couinements. Après les premiers papa/maman qui vont droit à nos cœurs de parents, ses quelques mots se sont limités au champ lexical de la bouffe à renfort de « ato » (gâteaux), « tatasse » (tasse), « pain », ou autre « manyer » (manger).

Depuis quelques temps, Arthur a explosé son vocabulaire, montrant ainsi qu’il est le digne fils de sa mère et se montre aussi bavard qu’elle.

Comme moi, il est souvent incompréhensible et illogique dans ses conversations et on est obligé de le faire répéter plusieurs fois en abandonnant sur un « oui, oui, bien sur » qui le laisse satisfait. C’est parait-il une méthode que son Papa emploie avec moi…

Bref, pour comprendre le Arthur, il faut un bon dico!

Et pour le plaisir (virtuel) de vos zoreilles, voici un échantillon de son vocabulaire:


La sacro-sainte bouffe:

« Maman, Atur veut manyer patates »
« c’est to chaud petits pois »
« a pu youte » (yahourt )
« poooooooooom’ poooooooooooote’!!!!!!!! »: 1er mot prononcé le matin en se levant…
« bon les pâtes maman! »: il est pas difficile mon fils, faut avouer
« bonbon » (jambon), « lolo » (l’eau), « ufuit » (jus de fruits), « assiette », « coullère » (cuillère), « couteau », « bavoir », « yégeois » (liégeois), « pomme », « anane » (banane), « ommage » (fromage)…

« Maman, enco’ compote »
- Et qu’Est-ce qu’on dit Arthur?
- Merci!
- Non, avant?
- Avant! » : évidemment!


Les ptits copains, les potos, la famille:

« Papa », c’est aussi « Nena » (façon énervé et gros yeux de quand Maman est en colère derrière Papa qui ne l’écoute pas quand elle parle)
« Maman », c’est « maman »
« Mamie », c’est toutes les Taties
« Tatie », c’est toutes les Mamie
« Papi », c’est les Papi et les vieux monsieur
« Tonton », c’est les tontons, les hommes qui ont l’air sympa et les potos à papa et maman
« Maé » (Maëlle), c’est la chérie

« C’est qui la plus belle?
- Maman!
Et le plus fort?
- Papa!
Et le plus gentil?
- Atur!
Et le plus gros?
- Papi! » : c’est bien, ça lui fera plaisir!


Les jouets et les dessins animés

Arthur, fan du « Ion » (le Roi lion), des « bapapa » (barba papa), de « oui-oui »
Arthur monte sur son « cateur » (tracteur) et passe la « cateuse » (tondeuse: le féminin du tracteur?)
Arthur aime les « ayons » (avions), les « utures » (voiture) et les « bateaux ». Aucune idée de ce que peut être un train

Arthur au téléphone avec n’importe qui:
« allo! Atur a tombé cateur. Atur a cassé a tête »: et ça fait deux mois qu’il raconte ça à tout le monde!


Les animaux et leurs cris:
Le « sien » (chien) fait « ouah »
La « vache » fait « meuh »
La « poule » fait « coq coq coq »
Le « chat » fait « chat »
Et le « cochon » fait « chon »: cherchez l’erreur…

« Arthur, elle fait comment la vache?
- Meuuuuuuuuuuh!
- Elle fait comment la vache tu dis?
- Meuuuuuuuuuuh!
- Tu es sur, elle fait comment la vache?
- Meuuuuuuuuuuh!
- Et elle fait comment Mamie?
- Meuuuuuuuuuuh! »: humour du Papa je précise!



Mais le plus mieux que j’adore:

« Maman bisous câlin Maman… »

Bécots à toutes!

dimanche 13 juin 2010

Maman, 2 ans d'âge mental


Quand j’étais petite, (oui, je sais, cette phrase n’a aucun sens quand on connait ma taille réelle, mais bon, ça sonne bien!) j’étais souvent de corvée supermarché avec ma maman. Je me souviens y avoir fait des caprices pour des pochettes surprises aux caisses, pour des majorettes mais aussi pour des petits pots de bébé donc je me souvenais vaguement le goût. Dont je me souviens d’ailleurs encore vaguement le goût.

Ayant un budget assez restreint, à la place des petits pots de bébé, ma mère m’achetait de la compote en boite de conserve, donc le vague gout de métal n’a pas grand-chose à voir avec la douceur des petits pots. Quant aux pochettes surprises et majorette, je me souviens d’avoir eu un martinet à la place…

Bref, petiote, je me répétais « vivement que j’ai mon enfant pour acheter toute seule des petits pots de bébé, des pochettes surprises et des majorettes« . Cela va sans dire bien évidemment, que je ne pensais pas un instant que mon enfant pourrait en profiter sans moi.

Curieusement, maintenant que j’ai un enfant, je comprends les principes éducationnels qui font que je n’ai jamais acheté de pochettes surprises ni même de majorettes devant un caprice de mon fils en supermarché. Et la maman nature, soucieuse de l’équilibre nutritionnel de son enfant que je suis, a investi dans un superbe babycook pour faire des compotes nature sans sucre ajouté. Tout en s’empiffrant de barres chocolatées pendant la cuisson bien évidemment.

Bah, mes souhaits d’enfance ne sont pas complètement partis aux oubliettes quand même, et le fait d’être grande maintenant et d’avoir mon enfant me permet un luxe que je n’avais pas plus jeune. Je peux jouer quand j’en ai envie! C’est moi qui décide de mon heure de repas et de coucher. Et lorsqu’on est à la maison, il n’y a personne pour me dire « arrête de jouer et vient manger! »

Et oui, l’avantage de devenir parents, c’est que l’on a accès à pleins de jouets différents qu’on a généralement choisi pour (se) faire plaisir à notre progéniture!
Alors bien sur, quand fiston est âgé de 3 mois, c’est quand même limité de trouver quelque chose d’intéressant à faire avec son doudou ou sa girafe Sophie.
A l’approche des 2 ans, ça devient beaucoup plus passionnant!

On passe rapidement sur les puzzles en bois ou autres bouliers, probablement enrichissant sur le plan du développement psychomoteur mais quand même ennuyeux pour nous autres parents trentenaires ou presque.
Avec les légos, on s’attaque à une autre dimension. Pendant que bébé construit laborieusement sa tour de trois éléments, nous, on comprend enfin comment c’est possible de construire un dinosaure. Chose qui paraissait impossible lorsque j’avais sept ans et qui avait fait passer mon cousin de quelques années plus âgé que moi pour le dieu vivant des légos.

Les jeux d’imagination sont un vrai régal pour moi. On excepte le bricolage qui ne s’apparente plus trop à du jeu après un an de travaux à la maison. Quoique… Construire un avion avec un tournevis en plastique devant l’œil ébahi de mon fils, ça a quelques chose de jouissif. Surtout qu’à la base, c’est le travail du papa. « Tu vois Arthur, Maman aussi elle sait construire des avions! »

La dinette (enfin « jouer au cuistot » selon Papa car dinette, ça fait trop fille), les poupons (méchant poupon qui veut pas dormir!!!), les petites voitures avec ses énormes carambolages et les « pin-pons », jouer au Docteur (« allez Dr Arthur, on va faire une piqure à Papa ») et les petits personnages qui au détour de princesses, de méchant loup et autres personnages classiques deviennent vite dans ma tête la gentille travailleuse et le méchant patron, voire la douce maman et les gens qui disons m’embêtent un peu.
Je ne sais pas ce qu’en dirait Freud, mais moi, j’en dis que je m’économise régulièrement une séance chez le psy!

Mon petit côté maniaque/autiste/dépressive m’ordonne de ranger régulièrement ce fouillis de jouets. Quel plaisir alors d’aligner toutes les voitures par ordre de taille tout en mettant ma préférée, le petite camion de pompier en bois bien en évidence devant les autres. Et puis j’adore cet étage de la bibliothèque réservé aux différents éléments de la ferme d’Arthur. Des tracteurs, la petite grange, les cochons et les vaches, le fermier et la botte de foin… Je change la disposition, j’attelle la remorque au tracteur, je mets le fermier pas trop loin de son troupeau. Exactement comme quand je rangeais ma maison de poupée plus jeune en imaginant qu’un grand journaliste de la télévision va venir m’interroger tout en prenant des photos de mon œuvre décorative.
Et que dire du rangement de la petite cuisinière d’Arthur. La salière à côté de la poivrière. Les petites casseroles en alu avec les spatules en bois. Les boites de conserves bien rangées les unes sur les autres. La vaisselle dans l’évier, et tiens, il faudrait que je lui achète des gants en tissu pour pendre sur le côté de la cuisinière, ça serait trop mignon!
Mais pourquoi, alors que j’y passe encore plus de temps, ma cuisine a moi est-elle moins bien arrangée???

Mon maniaquerie s’observe aussi sur les dessins de coloriages d’Arthur. Là où des traits bleus en pagailles sur un dessin de pommes signent un coloriage de mon fils, mes traits à moi ne dépassent pas d’un millimètre. Et puis bien sur, il y en a des couleurs! Du rose et du mauve pour la robe, avec le nœud en violet. Et puis du jaune pour les cheveux, c’est bien connu, les princesses sont blondes. Il me reste encore la couleur des fleurs à choisir. Du bleu? Ah non, ça fait trop garçon du bleu!

Et les dessins animés… Arthur n’est pas trop fan de télé. Mais alors, il adore le Roi Lion! Je ne sais vraiment pas de qui il peut tenir ça!
Bon bien sur, en contrepartie, on est incollables sur Barbapapa, Oui-oui et Winnie l’ourson. Mais quand même, on se dit qu’on va pouvoir regarder tous les Disney! Et puis on a déjà récupéré Albator, les Mystérieuses cités d’or, Cobra pour quand il sera un peu plus grand…

Y’a pas à dire! Que c’est dur le métier de parents!!!

jeudi 10 juin 2010

Les Gremlins





Comme vous le savez tous, notre cabane est devenue une (presque) maison.
Presque, parce ce que ce n’est pas tout à fait fini. Il manque encore le parquet, quelques cloisons intérieurs, des tapisseries, des étagère, bref, du boulot pour quelques mois encore.
Et un gros morceaux encore à faire, c’est de mettre le lambris pour fermer la toiture. Du coup, nos combles sont accessibles par l’extérieur. Enfin, il ne faut pas être bien large pour y aller, mais quand même, il y a un petit passage pour les souris et autres animaux en tout genre.

Il y a donc un mois à peu près, on a commencé à entendre quelques souris dans nos combles. Habitant à la campagne, on a quand même une certaine habitude de ces petits habitants et on a laissé faire. Après tout, tant qu’elles ne rentrent pas dans la maison…
Et puis, c’est pas grave puisque le gros chat qu’on voyait parfois près de la baie vitrée y monte aussi de temps en temps. On a vaguement pensé que le chat allait vouloir taper l’incruste chez nous, mais vu son gabarit, il est visiblement bien nourri et doit appartenir à quelqu’un (on aurait du commencer à se méfier, non?)

Quoique. On trouve qu’il a bien maigri ces derniers temps (arf! Quand on veut pas comprendre…), et du coup, on se demande s’il ne s’est pas perdu et s’il n’a effectivement pas élu domicile dans nos combles.

Et puis ça n’a pas l’air d’être un grand chasseur car on entend les souris de plus en plus (mais ce qu’on est naïf!). Pourtant, il y passe du temps là-haut! Il doit siester en permanence! Un bon gros chat faignant!

Les souris quand même, on se demande si ce ne sont pas des rats. Elles font de plus en plus de bruit (ce n’est plus de la naïveté mais de l’idiotie!)…

Bref, un matin où on devait partir en week-end en famille, le chat perdu nous a présenté son chaton.

Il s’est avéré que c’était donc une chatte, qu’elle n’avait pas maigri subitement mais mis bas. Et que là-haut, il y avait quatre chatons âgés à peu près d’un mois.
Alors fatalement, je me mets un peu à sa place. Elle vient d’accoucher, allaite cinq monstres qui doivent passer leur temps à la vampiriser et en plus chasse pour se nourrir. Déjà que moi, après l’accouchement d’un seul bébé, l’allaitement et la chasse au paquet de jambon au supermarché, j’étais en vrac…

On décide donc de descendre la petite famille des combles et de… enfin de… bon, on improvisera plus tard…

Je vous passe l’heure que j’ai passé à remuer une boite de croquettes perchée sur trois tabourets les uns sur les autres ou celui de mon homme qui a du virer toute l’isolation patiemment posée il y a quelques temps pour découvrir la cachette de quatre micro-chats. Quand même, au bout de quelques heures, les gremlins étaient installés dans une cagette avec un vieux pull et nous regardaient en râlant.

Pourquoi des gremlins? Parce que ces petites boules de poils toutes mignones se cachent en journée dans les pattes de leurs mères et se déchainent dès la nuit tombée.
En fait, ce n’est pas tout à fait quand le soleil se couche, mais plutôt quand Arthur se couche.

Faut les comprendre aussi. Ils ont passé un mois pénards dans nos combles et d’un coup, ils voient débouler droit sur eux un garnement de 2 ans en train de hurler « bébééééééééé chaaaaaaaaaaat ».
Ca se décline bien sur en plein de phrases selon la préoccupation du moment:

- « bébé chat dodo »: non Arthur, n’essaie pas de mettre le chat dans la poussette
- « bébé chat manyer »: non Arthur, le chat n’aime pas tes tomates en plastique
- « bébé chat trop froid »: non Arthur, tu vas l’étouffer avec la couverture
- « bébé chat bavoir »: non Arthur, tu vas étrangler le chat
- « bébé chat bain »: Noooooooooooooooooooooon!!!!!!!

Donc, je vous présente « Chatte », la maman (bon, c’est Arthur qui a choisit le nom) et ses quatre gremlins:
« Barbouille »: celui dont on voit que la queue e que l’on va garder
« Foufou » qu’un copain va prendre. Et heureusement, car c’est une usine à bêtises
« Fripouille » récupéré par ma maman qui vient encore de se faire avoir au chantage affectif du chat abandonné dans la nature (mais pour cela, il faut un chat au même regard que celui du chat dans Shrek)
« bébé chat n°4 » qui n’a pas encore de nom car pas encore officiellement refilé à un de mes collègues qui attend des photos pour amadouer sa femme (là encore, penser aux yeux du chat dans Shrek!)


Et là, faut vraiment que je file. Chatte miaule devant la chambre d’Arthur et va le réveiller. Barbouille s’amuse sur la chaise musicale d’Arthur. Foufou se promène sur le fil à linge et Fripouille est pendu à un rideau.

Moi j’vous l’dis, faites des chats, tiens!

dimanche 30 mai 2010

2 ans!



Ah làlà! Ma Môman, elle joue la flemmarde en ce moment, alors du coup, c’est moi qui prend la plume. Enfin, le clavier!

Donc, j’ai eu mes 2 ans. Maintenant, je suis un grand garçon, je suis sage et je ne vais plus faire des caprices.

Euh… Enfin presque…

Alors, voyons un peu où j’en suis!


Ce que je sais faire du haut de mes 2 ans:

- Courir, sauter, monter sur mon toboggan dans tous les sens, grimper sur les chaises et dans mon siège-auto, faire semblant de tomber et boiter pour me faire plaindre
- Je mange et je bois seul, je sais sortir l’emballage de mes micros fromages, je mets mes couverts dans l’évier quand j’ai fini et les papiers à la poubelle
- Je dors dans un grand lit en prenant mes doudous et mes tracteurs avec moi. Et le matin, j’attends sagement qu’on vienne me chercher en jouant dans ma chambre. Sauf que parfois, le matin pour moi, c’est en plein milieu de ma vie
- J’ai plein de mots à mon actif et pas seulement des mots se rapportant à la bouffe. Par exemple, je sais dire « chat », « assiette », « dehors », « couche », « moto », « bébé »
- Je commence à faire des phrases, surtout pour demander où se trouvent les gens et les choses « est où maman? », « est où papa? », « est où manger? », « est où chat? »
- Je suis un petit garçon très poli et je dis toujours « merci », « plait » et « padon », même quand je pète à table et que personne ne m’avait entendu
- Je sais très bien manipuler mes grands-parents pour en obtenir tout ce que je veux
- Je me roule par terre en criant ou tape des pieds pour avoir un morceau de pain, mais ça ne marche pas toujours
- Je sais sortir mes vêtements, même quand il n’y a pas besoin
- Je raconte ma vie au téléphone à mes papis et mamies, même si je leur raconte à chaque fois que je suis tombé du tracteur et que je me suis fait mal à la tête
- Je sais lire mes livres à l’envers. Plus rarement à l’endroit


Ce que j’aime faire maintenant que je suis grand:

- J’adore me laver les dents
- Ma grande passion, ce sont les tracteurs, j’en ai des grands, des petits, des moyens. Je dors avec, je prends mon ptit dèj avec, je joue avec et je me lave avec
- Je passe mon temps à piquer la dinette des grands quand on est chez des amis. Je ne comprends pas pourquoi maman ne veut pas que j’ouvre les placards des cuisines. Pourtant, les services en porcelaine sont tout aussi jolis que ma dinette!
- J’aime le « lololat » et du coup la période de Pâques
- Mes héros sont Oui-oui, Bouba et les Barbapapas
- Je préfère jouer dehors, comme ça je peux courir et ça fait moins mal quand je tombe dans l’herbe


Ce que je ferais probablement un jour:

- Le pot, c’est pour mon Nounours. Ou alors pour y mettre le rouleau entier de papier toilette que j’ai consciencieusement déchiré. Comment ça, ça a un autre usage?
- Peut-être un jour je serais un petit garçon calme qui saura jouer tranquillement assis sur une chaise pour dessiner?
- Mon papa dit parfois que je parle le tchétchène. C’est pas de ma faute s’il n’a jamais appris le « Arthur »!
- Il parait que ça serait bien que j’apprenne à ranger ma chambre. Je ne comprends pas bien comment on fait. Jusqu’à maintenant, je prends exemple sur mon Papa qui range ses chaussettes à côté du panier de linge sale… Mais maman, elle n’est pas d’accord


Et voilà!

Pour mes 2 ans, mon Papa m’a demandé de choisir un jouet dans tout le magasin. Mon choix a été vite fait, j’ai pris le plus petit pour ne pas que mes parents soient embêté pour le transporter et pour ne pas se sentir obligé d’agrandir encore la maison…




Gros bécots à toutes!

samedi 29 mai 2010

Overbooking


Quoi???? Trois mois sans nouvelles??? Mais où donc avais-je la tête???

Toutes mes excuses les plus sincères, mais j’ai du faire un break de blog pour cause de overbooking. Et oui, les journées ne comptant que 24 heures, et étant maman, femme, bricolo et travailleuse, j’ai du mettre quelques trucs de côté pour pouvoir assumer les autres.

Du coup, j’ai un temps oublié mon blog, la cuisine, les vitres et la poussière, le shopping, le ciné ou autre loisir, me regarder dans un miroir et me peigner le matin, m’enlever mon cheveu blanc et me mettre de la crème anti-rides, appeler les copines, boire un café en terrasse, bronzer sur un transat et faire la sieste l’après-midi.

Par contre, j’assume bien le fait de passer le balai dans cette foutue maison qui fait le double de celle d’avant (jamais contente, hein?), changer la couche d’Arthur, faire des joints de placo et peindre un mur, préparer un jambon/purée, gérer deux nouveaux jobs sans confondre les noms de mes patients et de mes collègues, ne pas oublier les doudous dans le sac de nounou, et me brosser les dents tous les matins…

Bon, je vais pas vous la faire, hein? Vous savez toutes très bien ce que c’est!

Alors, promis de chez promis, dès demain (ou après demain), je fais un effort et je me fais plus assidue, autant sur mon blogs que sur les vôtres!

Gros gros bécots à toutes!!!

(Euh… Et sinon, tout le monde va bien dans la Cerise’s Family!!!)
.

lundi 1 mars 2010

Changement de travail pour la Cerise!


Il y a quelques temps déjà, je vous racontais qu’un changement de travail serait le bienvenu dans ma petite vie!

2 mois de CV et lettres de motivations envoyés un peu partout, et je décroche mon premier entretien. Bon, j’avoue, j’ai été tuyauté par un ancien collègue, et je partais donc avec un sérieux avantage. Mais quand même! Je suis une grande stressée de la vie, alors mon premier entretien depuis celui qui m’a permis de décrocher mon job actuel depuis 6 ans, et bien, ça me rend malade!

Je situe un peu, j’ai RDV lundi à 14h dans un hôpital voisin.
Comme je suis une fille organisée, la veille au soir, en catastrophe, je m’occupe de :

- Regarder sur Mappy où se trouve cet hôpital dont je n’avais jamais entendu parler avant d’y postuler
- Faire faire à mon homme les ourlets de mon pantalon trois fois trop grand acheté pour l’occasion. Ben oui, y aller avec mon jean fétiche et mes converses pourries, ce n’est sûrement pas une bonne idée
- Me renseigner sur la population accueillie, car vraiment, même en cherchant au fond de mon CV et de ma mémoire, je n’ai aucune expérience là-dessus!
- Me bourrer d’ultra-levure car les entretiens, franchement, ça me rend malade!
- Vérifier que je ne vais pas tomber en panne d’essence sur la route car ça, c’est ma grande spécialité

Bien sur, à 2 heures du mat’, je tourne dans mon lit en me demandant bien ce que je vais pouvoir faire si j’obtiens le job. Car oui, évidemment, pour que ce soit plus simple, c’est un temps partiel! Et que quitter un temps plein CDI pour un temps partiel, ça fait bien flipper!

Au moins, je vais pouvoir faire la grass’ mat’, vu l’heure du RDV. Je dois déposer Arthur vers 13h chez Nounou et puis ensuite filer à l’hôpital à quelques km de là. Mais bon, j’ai, comme le dit si bien facebook, le sens de l’orientation d’une loutre bourrée, alors il faut bien que je compte le temps de me perdre. Sans parler du temps qu’il me faudra pour manœuvrer, me garer et faire demi-tour…

Evidemment, je n’ai pas mangé le midi. Cela dit, je n’ai pas manger depuis plusieurs jours. L’avantage, c’est que je rentre dans ce foutu pantalon spécial entretien. Le désavantage, c’est que ça me fait des poches sur mon jean fétiche. Et que de toute façon, je vais reprendre les kilos dès l’entretien passé.

J’ai bien nettoyé mes bottes, je marche dans une flaque boueuse dès que je sors de la maison. Foutus travaux. Je jette un coup d’œil désespéré à ma voiture toute crade, pas grave, de toute façon, je ne compte pas me garer dans l’enceinte de l’établissement. Ca ne serait pas malin de risquer un accrochage avec le directeur en me garant.

J’arrive chez Nounou, légèrement stressée. Et puis, j’ai juste oublié les couches et les doudous d’Arthur, mère indigne que je suis! Nounou me propose gentiment un café, je décline, je suis suffisamment agitée comme ça.

Comme prévu, je me perd, je roule et je fais des demi-tours. Quand même, je dois m’améliorer dans ma gestion de pilotage car j’ai ¾ d’heure à tuer avant l’entretien. Mon homme ne répond pas à mes messages, il doit travailler sans doute, normal, c’est l’heure. J’irai bien marcher un peu mais il pleut des cordes. J’envoie au passage un texto au copain avec qui j’ai arrêté de fumer il y a presque deux mois, en lui précisant que je vais le tuer dès l’entretien fini, ça l’apprendra de me priver de la cigarette salvatrice. Du coup, on papote un peu, ça me fait passer le temps.

Allez, quand il faut y aller, il faut y aller! L’entretien dure deux heures. Je rencontre deux cadres, le directeur et j’en ressort toute contente, toute motivée et avec un contrat de 7heures par semaine. Bon, ce n’est pas suffisant pour lâcher mon temps plein actuel, mais c’est un bon début. Surtout il ne faut pas penser au nombres d’heures que ça me fera dans la semaine, au sens de l’organisation déjà pas terrible dont je fais preuve, à la maison pas finie et aux recherches d’emplois qui sont loin d’être finies.

Surtout ne pas penser à tout ça! Une question me travaille quand même: mais quand je vais trouver le temps pour passer d’autres entretiens??? L’avantage, c’est que si je ne passe pas d’autres entretiens avant mes prochaines vacances, et bien je ne stresserais pas de nouveau à mort comme ça! Le désavantage, c’est que ce n’est pas comme ça que je vais démissionner!

Je rentre à la maison. Mon homme est prévenu bien sur. Je suis quand même contente de moi et mon égo professionnel a un peu grandi!

Et puis là, coup de fil. Un centre m’appelle pour un entretien mercredi soir à 19h. Un mi-temps sur lequel je zieute depuis un mois!

Allez, cette fois-ci, j’y vais plus zen. Je ne vais tuer personne parce que je ne fume plus. Je connais bien plus le travail, je suis dans mon élément. Je suis une copine en débauchant. Elle passe un entretien au même endroit, pour un autre poste. On est arrivé en même temps à notre job actuel il y a 6 ans, ça serait quand même bien sympa d’y partir en même temps aussi pour se suivre dans le même Centre!

L’entretien dure 20 minutes. Je repars en sachant que j’embauche dans un mois. Le lendemain première heure, je donne ma démission!

Et voilà! Une page va se tourner. C’était mon premier job de psychomotricienne et je ferais mon dernier jour le 25 mars. Je suis quand même émue, surtout que la nouvelle s’est répandu auprès de mes collègues. Et que je suis un véritable artichaut! Ah, j’ai pas fini de verser ma petite larme pendant ce mois de préavis!

Et puis tant que j’y suis, un grand merci à toutes celles qui m’ont bien soutenu pendant ces derniers mois de recherche d’emplois et de grosse remise en question professionnelle.
Et aussi merci à mon homme qui a supporté tout ça! Dès fois qu’il passe sur mon blog (et pourquoi pas laisser un comm’ mon chéri?), il sera peut-être content de savoir que je n’y serais sûrement pas arrivée sans lui!

Gros becs à toutes!
Et merki encore!