Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

dimanche 30 novembre 2008

La Cerise's family se mouille



Samedi matin, grande excitation chez la Cerise's Family. C'est une grande première, on va faire trempet' chez les bébés nageurs!


Comme d'habitude chez nous, l'organisation n'est pas terrible... On n'a pas trouvé dans la semaine de couches spéciales pour aller dans l'eau. Ben oui, dans notre trou paumé, les bébés nageurs semblent réservés aux plus grands puisque les seules couches qu'on puisse trouver, ce sont des 11-18kg. Arthur étant une crevette, du haut de ses 6kg740, il n'est pas pret d'y rentrer!


On s'est dit qu'on aller en trouver "en ville"


Nous voilà donc partis, pile à l'heure pour notre rdv à 9h30 aux bébés nageurs. Bien évidemment, on doit faire de l'essence pour ne pas tomber (encore) en panne avant d'aller chercher les couches, de trouver une place, de nous inscrire à l'accueil, de nous changer avant de plonger en famille dans l'eau...


C'est pas grave, à cette heure-ci, il n'y a personne en ville... Sauf que c'est bientôt Noyel, et que c'est dur de trouver une place sur le parking du supermarché. Et puis que le rayon des couches, il est énorme! Et qu'en plus, les couches pour la piscine sont à côté du rayon des couches...


Evidemment, on est tombé sur LE nouveau caissier. Très gentil faut dire, mais c'était son premier jour... Et puis après, il a fallut retrouver la voiture.


Une fois aux bébés nageurs, ça a été très vite. Vu notre retard, la gentille dame à l'accueil nous a dit qu'on s'occuperait de l'incription plus tard. Nous avons du l'attendrir, sous la pluie, chargés comme pas possible avec nos couches à la main et notre bébé qui lui faisait ses plus beaux sourires


On se change rapidos et hop à l'eau!


Et maintenant, qu'est ce qu'on fait? Ben oui, on est tous les trois dans l'eau. Elle est bien bonne, quoique le Papa, spécialiste du bain à la maison, ne la trouve pas assez chaude pour Arthur. Notre bébé est accroché à nous et nous, on est comme deux imbéciles au milieu du bassin à regarder les petits courir à quatres pattes sur les tapis et plonger du haut du toboggan.


Manu, celui qui s'occupe des bébés nageurs est confiant. Selon lui, dans pas longtemps, Arthur fera la même chose!


Hé hé, pour l'instant, notre ptit loup a fait preuve de prudence, chose rare chez lui. Nous, on a l'habitude d'un brutus qui fonce droit dans le meuble télé, qui se cogne la tête à chaque roulé-boulé, qui tape comme un bourrin sur son pauvre piano. Et bien là, nous avons eu un petit Arthur qui a tout observé, se laissant allé parfois à tendre la main vers un petit canard qui passait par là ou remuant parfois un petit peu les jambes bien calé contre Papa.


Bien sur, dans sa position fétiche, à plat ventre sur un tapis à trous, nous avons retrouvé notre Arthur habituel qui bouge dans tous les sens, passant allégrement la tête sous l'eau sans même s'en apercevoir. Et chose géniale pour Arthur, en s'aggripant aux trous du tapis, il avance. Et ne recule pas comme sur son tapis en mousse.


C'était un super moment, et on y retournera. D'ailleurs, Papa Noyel apportant plus de jouets que la maison ne peut en contenir, Papa Noyel d'ici va amener 10 séances de trempet' en famille!





Gros bécots!

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lundi 24 novembre 2008

Une journée de repos



Je ne travaille pas le lundi.


Et oui, à l'heure où tout le monde se lève, se brossant les dents en se disant que la semaine va être longue, et bien moi je me retourne sous la couette pour profiter de mon deuxième dimanche.


Sauf que:
-7h15: mon réveil sonne. Autrement dit, Arthur hurle pour signifier qu'il a faim. je me lève donc au radar, récupère mon bébé et le fait téter
-7h35: fin de tétée. Habillage de mon ptit loup.
-7h45: je tente de le recoucher. Il essaie d'attraper son mobile, fait du catch avec Bernadette et vire les autres doudous de son lit
-7h50: Arthur s'est aperçu que je ne suis plus dans la chambre pour voire ses prouesses sportives matinales. Il hurle pour m'appeller
-8h00: je petitdéjeune avec Arthur sur les genoux en surfant sur ne net et en veillant à ce qu'il n'attrape pas ma tartine de confiture
-8h10: je courre à la douche pendant qu'Arthur fait sa deuxième gym du matin
- 8h30: ménache pendant qu'Arthur me regarde du haut de sa chaise haute
-10h00: sieste du monstre. pause internet/bouquin/factures à payer/administrations à contacter
-10h30: préparation de la voiture
-11h00: départ pour "la ville"
-11h30: grosse manoeuvre avec l'Astra pour me garer en bataille. Sortir tout le grand basard: sac, bébé et écharpe
-11h40: courir avec la poussette, je suis en retard pour le rdv chez la sage-femme
-11h42: répondre au coup de fil de mon chéri. Téléphone qui tombe dans la panique. Bien entendu sous une voiture
-11h45: définitivement en retard. Essaie avec un bâton de récupérer le téléphone sous la voiture avec Arthur qui se marre dans l'écharpe
-11h50: arrivée chez la nounou. 10 messages de mon homme qui pense que j'ai encore fait une b^étise avec la voiture
-11h55: arabesques/relâchement
-12h15: estomac qui cri famine
-12h30: repas d'Arthur dans la voiture + tétée. Estomac qui crie famine encore plus
-12h55: déballage du tank-poussette
-13h00: entrée dans une supérette pour acheter à manger. Pas d emonnaie, pas de carte bleue, donc il faut suffisemment pour faire un chèque
-13h02: le choix se porte sur 2 sandwichs + 1 part de tarte au pommes + boite de barre céréales qui pourront toujours servir + 1 bouteille de taille fine fiz pour garder bonne conscience avant le rdv nutritioniste de l'après-midi
-13h05: je m'aperçois à la caisse que le chèque donné à la sage-femme était le dernier de mon chéquier. Je repars sans rien
-13h06: je comprends pourquoi j'ai réussi à perdre 22kg depuis l'accouchement. Quand on n'a pas de tête, on ne mange pas...
-13h15: mon tank-poussette se coince une roue. Je passe 5 minutes à faire des va-et-vients avec la poussette pour décoincer la roue
-13h25: j'attéris devant chez la sage-femme. je percute que je me suis plantée de rdv. C'est chez la nutritioniste que je dois aller
-13h35: j'arrive en retard chez la nutritioniste
-13h40: je monte sur la balance après avoir raconté une montagne de bobard qui pourrait expliquer ma non perte de poids ce mois-ci
-13h41: j'ai perdu 1,5kg, c'est très bien. la prochaine fois, je me pèserais avant de dire des bêtises
-13h45: j'explique à la nutritionsite que je n'ai plus de chèque
-14h00: je me rends compte que je ne pourrais pas faire els courses de Noyel prévues car je n'ai pas de moyens de paiement. je rentre
-14h10: le voyant de la réserve d'essence s'allume et je n'ai pas de carte bleue. Je roule trèèèèèès doucement
-15h00: j'arrive enfin à la maison. Pour une fois, pas de courses à déballer. ca a du bon le fait de ne pas avoir d'argent
-15h10: Arthur part à la sieste
-15h30: la sieste est finie. je me disais aussi
-15h35: on fait l'avion, les châtouilles, du piano qui casse les zoreilles
-16h00: Arthur repart à la sieste, la bonne cette fois-ci
-16h30: je commence à m'endormir. le téléphone sonne. C'est ma mère pour les cadeaux de Noyel d'Arthur
-17h00: je continue à expliquer que ce qui ne rentrera pas dans la voiture après Noyel restera chez Papi/Mamie
-17h15: non, vraiment, je ne pense pas qu'Arthur ait besoin d'un toboggan pour la baignoire
-17h20: ni d'une balançoire pour sa chambre
-17h30: je raccroche, mon chéri revient du boulot
-17h35: on se pose. Enfin, un moment à nous
-17h37: Arthur se réveille de la sieste. la couche est sale, il a faim et de toute façon, ça va être l'heure du bain
-20h30: le monstre est couché. On se revoit enfin avec mon chéri
-20h45: on fait à manger: jambon/purée, plat super élaboré
-21h15: tout le monde dort sur le canap'


Et bien vivement le mardi qu'on se repose au travail!!!!

En fait, plus serieusement, j'ai enfin terminer la rééducation du périnée (si si, j'ai un périnée comme neuf maintenant!) et donc pour la première fois depuis la reprise du travail il ya deux mois et demi, j'ai une journée de libre sans courir.


Il est exactement 14h29. Le ménache est fait. Arthur joue tranquillement sur son tapis d'éveil. Dès qu'il se frotte un oeil (même si ce n'est qu'une poussière!), je le pose dans son lit, me fait couler un bain et à moi la bele vie!!!!!!


Bisous à toutes!


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samedi 22 novembre 2008

Moi et ma grenouille



Vous savez tous qui est Bernadette, nan? Mais si, réfléchissez bien! C'est ma grenouille à moi qui traîne pas trop loin sur la majorité des photos que ma Maman vous montre. Et pour cause, Bernadette et moi, c'est une grande histoire d'amour...


Tout a commencé grâce à un collègue de ma Maman, Bernard. Bernard, il travaille avec ma Maman et il est kiné. Et alors, comme ma Maman, il ne peut voir un jouet sans son oeil professionnel.

Alors, à ma naissance, il a fait tous les magasins de doudous du coin (héhé, je vous rassure, les villes ne sont pas bien grandes par chez nous et les magasins de doudous pas très nombreux) pour trouver LE Doudou.

Il a jetté son dévolu sur une grande grenouille verte toute douce, et détail hyper important aux yeux de Bernard le kiné, qui avait de grandes grandes jambes toutes fines, ainsi que de grands grands bras tout fins. Pourquoi? Mais pour que ce soit le premier doudou que je puisse attraper avec mes mains maladroites.

Et il ne s'est pas trompé le kiné! Dès que j'ai vu Bernadette, enfin dès qu'elle est sorti de la machine à laver, j'ai tendu mes petites mains malhabiles pour l'attraper

Depuis, je n'ai pas pu m'en passer. Une vraie drogue! Je suis un addict à la grenouille (Hé hé! Comme ma grande Tatie à qui je fais un clin d'oeil car elle passe par là de temps en temps!)
Bernadette, ainsi nommé par mon Papa qui n'avait pas idée à l'époque qu'elle ne me quitterait pas d'un chausson, c'est ma grenouille à moi. Je l'emmène partout avec moi, en promenade, chez la nounou. Elle fait ses siestes avec moi, fait son gros dodo dans mes bras. Et quand je suis en colère vers 5heures du matin, c'est elle que je balance loin de mon lit. Après je pleure jusqu'à ce que Papa ou Maman vienne me la redonner.

En général, elle ne sort pas de mon lit. Sauf parfois chez ma Nounou. Je m'accroche alors à elle de toute mes forces après la sieste, comme ça, je peux la garder toute l'après-midi avec moi et lui grignoter tranquillement les bras. D'ailleurs, après, ma Maman elle râle car en la sortant de mon sac, elle peut l'essorer. Et en plus elle sent la bave et le lait caillé. Moi, je préfère, c'est une odeur qui me rassure!

J'aimerais bien manger avec elle, mais ma Maman, elle me dit que la carotte, ça ne sera pas top sur son joli vert tendre. C'est pas grave, je la retrouve pour la sieste et peux lui grignoter les noeils pour lui faire partager mon repas. Ben oui, ma Bernadette, comme toutes les grenouilles, elle a les noeils qui ressortent, c'est vachement pratique pour les mettre à la bouche. Bernard avait vraiment pensé à tout!

Il est arrivé un drame l'autre jour. Non, non, je vous vois venir. Ce n'est pas ça. Bernadette n'est pas tombé dans une flaque de boue et n'a pas du passer dans la machine à laver. Machine à laver qui serait restée coincée en position fermée et qu'un réparateur n'aurait pas pu réparer car ça aurait été un dimanche et qu'il n'aurait pas été joignable.

Non, non, non. C'est pire que cela. Mon Papa et ma Maman ont oublié ma Bernadette à moi dans le lit parapluie chez ma grande Tatie. Vous savez, celle qui adore les grenouille et qui sait, elle me l'a peut-être piqué en douce!

Mon Papa et ma Maman ont bien essayé de me coucher. Et je n'ai même pas pleuré. Je suis resté dans le noir, les yeux grands ouverts à expliquer tranquillement à mes doudous de nuit (ben oui, ça serait trop facile s'il n'y avait que Bernadette à penser...) qu'il manquait la grenouille et que c'était hors de question qu'on s'endorme sans elle.
J'ai attendu patiemment pendant plus d'une heure. Finalement, mon Papa et ma Maman se sont résolu à appellé ma grande Tatie qui m'a envoyé en quatrième vitesse ses deux filles en pyjama me ramener ma Bernadette.

Merki les cousines! Une fois ma grenouille dans les bras, je me suis endormi de suite et j'ai fait en plus une super grass' mat'!
Alors si vous voulez passer de bonnes nuits, dormez avec une grenouille!

Voili voilou!
A très bientôt et gros gros bisous à tout le monde!
Arthur et sa cop's Bernadette

PS pour Carine et toutes les copinautes: ma Maman est désolée de ne pas donner plus de nouvelles et de ne pas passer prendre plus souvent des votres. Mais fin de l'année oblige, elle est overbookée et rentre en rampant de son travail... (Hé hé! En plus, je n'hésites pas à la vampiriser une partie de la soirée!)

PS pour Anne: merci pour tout le mal que tu t'es donnée pour que ma mère puisse personnaliser mon petit coin du net. Mais ma Maman, elle n'est pas douée. Elle ne désespère quand même pas d'améliorer son blog quand elle aura plus de temps pour comprendre comment faire!

Et énorme PS pour Sandy: Bienvenue à ma copine Rose avec qui je vais me marier plus tard car elle est très très jolie!!!!!
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dimanche 16 novembre 2008

L'expédition



Non, non, nous ne sommes pas partis photographier l'ours polaire sur la banquise ni rendre visite aux petits hommes verts sur Mars. Nous sommes juste partis trois jours/trois nuits chez les grands-parents d'Arthur.

Arf, tout ça demande au moins une semaine de préparation et encore une semaine pour s'en remettre, d'où mon absence par ici et sur vos blogs.

Ainsi, tous les soirs de la semaine qui a précédé le fameux week-end long du 11 novembre, nous avons préparer petit à petit sacs et autres grand basard indispensable à bébé.

Nous nous sommes donc retrouvés, le jour J, calés dans la voiture (heureusement l'Astra et pas la 106 trois portes!), entre transat, lit parapluie, Bernadette la grenouille et les trois doudous de nuit, babyphone, tire-lait et tout son attirail de biberons, babycook car je suis incapable de faire une purée sans, sacs de vêtements, jouets, anneaux de dentition, sacs de médicaments, bonnet, combi-pilote, turbulette, Doudours, appareil photo, petits pots (hé hé: potiron fait maison), téléphones et leurs chargeurs, tétines, couvertures, écharpe de portage (ce qui nous a quand même évité la poussette), produits de toilette, tapis d'éveil, thermomètre, couches, lingettes ...

Une tétée après la débauche, nous voilà donc en route pour the expedition.

Dans toute cette liste, on a oublié un indispensable: le coussin pour incliner son lit. Première nuit, ça a été à peu près, mais dès le matin, la toux caractéristique qui le laissait à peu près tranquille est revenu. Vive le reflux gastro-oesophagien.

Et bien mon loulou a hurlé toutes les nuits restantes, ne se calmant même plus dans les bras, s'endormant parfois sur notre épaule pour se réveiller en pleurant dans son lit parapluie (surélevé cette fois-ci), nous réveillant trois fois par nuit pour téter.

Pas de cododo possible, papa ayant apprécier les vins médocains. Pas de sieste récupératrice à trois l'après-midi, pas le temps pour ça. Pas non plus de grass'mat, Arthur ayant devancer le soleil ce week-end là...

On est rentré lundi soir, crevés en se disant que notre nuit était de toute façon foutue. Arthur a regardé sa veilleuse, a essayé d'attraper la voiture de son tour de lit, a fait un câlin à Bernadette sa grenouille et s'est endormi pour une semaine de gros dodos. Comme ses parents...

Forts de notre expérience, note pour plus tard (ben ouais, Noël, c'est la même chose en pire), on pensera à:

- incliner le lit dès la première nuit
- prendre sa veilleuse et balancer Doudours par la fenêtre quand on dort dans la même pièce qu'Arthur
- ne pas abuser des douceurs médocaines quand le cododo reste la seule solution pour dormir
- prendre un coffre de toit pour ramener tous les cadeaux qu'Arthur a reçu (et ce n'était pas encore Noyel!)
- poser une semaine de conges avant pour ne rien oublier
- poser une semaine après pour s'en remettre


Sur ce, je vais essayer de trouver trois minutes pour vous faire des petits coucous!

Gros bisous!



(En balade là où j'ai passé tous mes étés quand j'étais petite)
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lundi 3 novembre 2008

Déjà 6 mois

La moitié d'une année déjà! Dans 6 mois de plus, on fêtera mes 1 an. Maman a du mal à y croire...



J'en ai fait des choses pendant ces six mois, la preuve:

- Je sais me retourner des deux côtés. Surtout quand il y a un joujou à attraper dans le coin. J'ai une nette préférence à être sur le ventre

- Sur le ventre, j'essaie de ramper. ce n'est pas toujours une réussite. je ne dois pas très bien m'y prendre car je pars souvent à reculons. Il va falloir m'expliquer. Pourtant, je pousse avec les pieds, je lève mes fesses, mais ce qui bloque ce sont bras. Je les lève en l'air, comme si je faisais de la chute libre, mais rien ne se passe. je vais devoir relire le mode d'emplois

- Sur le dos, je rampe, mais là aussi en marche arrière. mes parents m'ont même retrouvé sous la table du salon un jour. Et ma nounou n'ose pas me laisser tout seul, même deux minutes car elle ne sait jamais où je suis après!

- J'ai une grande passion pour mes pieds. je les grignote très souvent, surtout dans mon bain. Et quand j'en ai marre de les mettre à ma bouche, j'attrape mes chaussettes et je les mange

- Je tiens une microseconde assis. Avec des coussins partout autour, même que mes parents arrivent à me lâcher sans avoir peur. Mais assis, je vois mes pieds, alors je plonge en avant pour aller les grignoter


- J'attrape tout ce qui passe à ma portée. Tout se mange ici, surtout le paquet de lingettes. J'adore!

- J'adore parler. je ne sais quasiment dire que "euh", mais alors, je le dis sous toutes les mélodies possibles. Il parait que papa, Maman et ma Nounou, ça leur donne mal à la tête. Tant pis, moi j'adore!

- Je sais aussi faire des drôles de bruits avec la bouche qui font des bulles

- Je sais attraper ma tétine et la remettre tout seul à la bouche. Et je la mets même parfois à l'endroit!


- Je sais faire pleins de sourires et même rire. Je sais aussi snober les gens qui me sourient en regardant ailleurs

- J'adore les joujoux qui font de la musique. D'ailleurs, pendant que Maman écrit, je lui passe en boucle "maman les ptits bâteaux" et "il était une bergère". Elle trouve ça affreux mais moi, je m'éclate comme un fou

- J'aime les promenades en poussette, écharpe et voiture. J'aime bien me faire une petite sieste dans la voiture.

- J'adore qu'on me fasse des châtouilles, des grimaces, des clins d'oeil, que l'on me chante des chansons et surtout qu'on me réponde quand je parle!

- J'aime bien aller dans le lit de mes parents le dimanche matin. Eux, ils veulent dormir mais moi je veux jouer. Y'a pleins de trucs à attraper: des lunettes, des cheveux, des nez...

- J'aime aussi quand Papa et Maman s'allongent à côté de moi sur mon tapis en mousse. On fait les fous!

- J'adore assister aux repas. J'ouvre ma bouche bien en grand quand je vois leur fourchette. Et depuis hier, et bien j'ai goûté à la carotte! Et oui, vrai d evrai, c'est que j'ai six mois maintenant! Mais ça, ça fera l'objet d'un nouvel article

Et voilà, je file embêter ma Maman qui essaie de mettre quelques photos et vidéo et je vous fais pleins de bisous bavouilleux aromatisés à la carotte


A bientôt, et merci pour les commentaires!

Arthur, 6 mois aujourd'hui
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samedi 1 novembre 2008

Open milk bar

Mon Loulou a bientôt six mois et ça fait donc tout ce temps que j'allaite exclusivement. Ce week-end, Arthur va manger sa première purée de carottes, amoureusement concoctée par mes soins, et donc ne sera plus exclusivement nourri au sein.


Une page va se tourner, et avec elle des tonnes de tétées. Bien sur, je vais continuer d'allaiter Arthur. Et même, à mon grand regret d'ailleurs car tirer mon lait trois fois par jour, ce n'est pas ce que je fais de plus agréable, que la diversification alimentaire ne va pas changer grand chose au début. Sauf la couleur des couches parait-il.


Un petit retour en arrière s'impose:


Aïe aïe aïe! Crevasses, seins près à exploser, bébé qui ne sait pas téter, tirage de lait, tétées toutes les heures, pics de croissance. Que de bons souvenirs!


Heureusement, une équipe de tonerre à la maternité, une équipe de tonerre à la maison avec un papa qui se lève la nuit au moindre coup de coude (ben oui, il entend jamais Arthur pleurer mais il est très réactif au coup de coude!) et le top indispensable sans quoi j'aurais bien vendu mes seins et mon bébé sur e-bay: les bouts de sein en silicone.

Ben oui, ces machins pas très glamour m'ont permis de me faire vampiriser sans hurler de douleur les trois premières semaines.


Alors ça avait commencer par un bébé qui dormait tellement qu'il en oubliait de téter et qu'il fallait réveiller. Une fois passé les portes de la maternité, Arthur s'est révélé de suite (c'est-à-dire en entrant dans la voiture) un glouton qui réclame toutes les heures, voire deux heures grand maximum. de jour comme de nuit évidemment.


Les trois premières semaines passées, et après un pic mémorable où j'ai cru m'assécher et finir avec des gants de toilettes à la place de mon honorable poitrine (ben ouais, je n'avais jamais eu une aussi grosse poitrine!), Arthur a commencé à espacer les tétées de deux , voire trois heures certaines nuits.


C'était une période agréable où on enchainait les tétées allongés avec les siestes à trois. Maintenant, finies les siestes à trois, Arthur me vire vite fait bien fait du lit après m'avoir tirer les cheveux, attraper le nez pour le grignoter et filer quelques coups de pieds.


On a gagné au change puisque à deux mois, il a commencé à dormir la nuit, et même à faire de grandes nuits du type 23h/6h. On a même eu droit à des grass'mat' jusqu'à 10h!


Et puis quelle liberté! Partir en week-end qui s'est transformé en vacances sans se poser dix milles questions. Pourvoir allaiter n'importe où, n'importe quand. D'ailleurs, la première tétée "en public" a eu lieu à la préfecture et je crois bien que personne ne se serait rendu compte qu'Arthur tétait s'il savait tétait sans faire des bruits de goret.


Hé hé... Maintenant, les tétées en public sont plus sportives. Il faut veiller à ce qu'Arthur ne me lève pas le t-shirt découvrant l'autre sein, ni se détache du sein en laissant ainsi une vue imprenable, pour regarder quelquechose de beaucoup plus intéressant qui passe à sa portée.


La reprise du boulot arrivait à grand pas, et je n'avais pas envie de terminer cette aventure. A moi donc le tire-lait et ses subtilités. Je me suis d'abord martyrisé la poitrine avec un tire-lait, que dis-je, une trayeuse pas top top qui en plus ne fonctionnait pas super.


Et puis j'ai loué, remboursé par la sécu, un super médéla que j'emporte tous les matins au boulot dans un petit sac.


Arthur a pris ses premiers biberons, pas avec grand enthousiasme d'ailleurs, et moi je tire trois fois par jour.
Bon ok, c'est pas une partie de plaisir et c'est quand même super contraignant. Mais je m'habitue.


Matin et soir, je tire "en simple tirage" et j'en profite pour passer sur forums et blogs. C'est mon petit moment à moi. Dommage que ce soit à 6h30 et 23h30.
Le midi, je m'enferme dans ma salle de travail, je m'installe sur mes coussins, petite musique de relaxation en fond, et je me traie les deux seins en même temps. Carrément. Ca me laisse le temps comme ça d'avaler quelquechose avant d'enchainer sur l'après-midi.


Heureusement, j'ai des collègues en or. Il y en a un qui va me chercher la clé de ma salle pour que je m'enferme, l'autre qui me prépare les coussins et le dernier qui me chauffera mon plat pour me faire gagner du temps. Ils sont pas géniaux?


Et le soir quand je rentre, et bien je retrouve mon petit Arthur tout propre qui vient sortir du bain et qui me tend les bras...Ou plutôt qui tend les bras à son frigo personnel pour une tétée de retrouvaille.


Alors bien sur, il y a eu des cafouillages. J'ai bien oublié mes biberons dans le frigo du boulot. Arrivée en pleurs, j'ai envoyé Guena partir me les chercher (à 25km) pendant que j'appellais une collègue pour la prévenir. Pauvre petit Arthur qui hurlait ne comprenant pas toute cette agitation alors que lui, normalement, à cette heure, il tête. Depuis, il pleure dès que je rentre et ne s'arrête que calé contre moi. On ne sait jamais, si je l'oublie de nouveau!


Et puis il y a des semaines difficiles où il n'y a pas assez de lait pour couvrir les besoins de mon vampire. Alors dans ce cas, je tape dans les réserve de 2 litres environs qui prend vachement de place dans mon congélateur.


Et puis vive le galactogyl et les tisanes de fenouil. Bon, ok, mon homme a l'impression que j'ai bu un pastis quand je l'embrasse. Mais alors, quelle efficacité en terme de remplissage de nénés!


Les réflexions de mon entourage, et surtout des personnes qui ne sont pas de mon entourage mais qui se donnent le droit de donner leur avis ont bien changéés.
Du "que c'est beau une maman qui allaite son enfant" ou "c'est bien pour le bébé, ça lui donne des anti-corps", on est passé au "ah? Tu allaites encore?", et maintenant au "mais quand est ce que tu vas arrêter?". S'ensuit évidemment les théories sur les bébés trop fusionnels qui ne peuvent pas quitter leur maman. Bon pas de chance, Arthur peut passer de bras en bras sans chouiner, sourit à tout le monde et adoooore aller chez sa nounou qu'il bombarde de sourires tous les matins.


Nous, on s'en fout. On est bien tous les trois avec nos habitudes, nos tétées et nos coups de gueule derrière nos trois biberons quand on doit les laver.


Et voilà, un post pour raconter pas grand chose. Et puis un post qui s'est fait attendre en plus, mais que voulez-vous, pic des six mois oblige, j'ai passé cette dernière semaine à me faire traire et vampiriser quasi en permanence.


Demain, Arthur va repeindre la cuisine de carottes. Remarquez, le orange est de saison pour la décoration murale. Et moi, ze suis un peu nostalgique. Contente bien sur, car ça fait un moment qu'il assiste aux repas avec nous, bien calé dans sa chaise haute à ouvrir la bouche en louchant sur nos assiettes. Mais nostalgique de le voir grandir si vite...




Et rdv très bientôt pour les images en exclusivité du relooking de ma cuisine!

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