Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

dimanche 31 mai 2009

De mariage


Ce week-end, j’ai marié mon Parrain et ma Tatie.

Je me doutais bien déjà qu’il se tramait quelque chose dès la semaine d’avant. Maman s’est promenée tous les soirs avec des chaussures pointues et à talons à la place de ses éternelles ballerines, pour ne pas avoir mal le jour J. Papa est passé chez le coiffeur et s’est rasé la barbe pour qu’on le reconnaisse le jour J. Et moi, ils m’ont fait essayé pleins de vêtements tous plus inconfortables les uns que les autres en espérant que je prenne 5 cm pour ne pas nager dans mon 12mois le jour J

J’ai mis un peu de temps à comprendre qu’est ce que c’était que ce fameux jour J jusqu’à ce que je les voie préparer les bagages. Ainsi donc, le jour J, c’est soit des vacances, soit un marathon familial.

La veille, c’était le grand bazard. Papa courrait partout dans la maison avec une liste géante que lui avait faite ma Maman. C’était limite s’il n’y avait pas écrit « ne pas oublier Arthur » sur la liste.
Maman rentrée du boulot, le temps qu’elle s’épile les jambes, (c’est le moment tiens !) et nous voilà partis dans notre Astra surchargée.

Bien sur, 3km plus tard, Maman se rend compte qu’elle a oublié son portable. On revient, on retrouve les clés de la maison, on repart. 12km plus tard, cette fois-ci, c’est le costard pour mon Papa et moi et la robe de Maman qu’on a oublié dans le placard. Demi-tour, etc.… Bref, on arrive chez mes Papi et Mamie avec bien une heure de retard

Léger repas qui dure quand même un peu et pendant lequel je fais ma star et grappille quelques miettes, et on prend la direction de chez Parrain chez qui on passe la nuit, sa douce dormant chez ses parents.
C’est qu’il est déjà 23h30 et je n’ai pas envie de dormir. Je saute comme un fou sur le lit en espérant être le dernier à aller me coucher.
D’ailleurs, Mamie si tu passes par là, je confirme : Tonton, Parrain et Papa n’ont pas bu comme des trous, juste un café et une tisane. Ils n’ont pas non plus fait venir une strip-teaseuse et promis ils ne sont pas allé faire la fête jusqu’au petit matin !

D’ailleurs, à 7h30, je les ai tous réveillé !

Je vous passe les préparatifs de la matinée, la joyeuse pagaille quand une demi-heure avant de partir, l’ensemble de la famille s’est décidée à se changer. Moi, j’ai atterri dans un costard blanc avec une chemise rayé à col mao. Tout le monde a craqué sur moi ! J’étais trop beau selon ma Maman !

J’ai ensuite fait mon dodo dans la voiture le temps que le convoi accompagnant le marié ne se perde pas pendant 70km.

Ils étaient bien beau mon Parain et ma Tatie. Je vous mettrais bien une photo pour vous les montrer, mais je vais attendre que ma Tatie me donne l’autorisation en passant par là (hé hé, elle sera forcé de laisser un commentaire, gnark gnark gnark), une fois qu’elle aura récupérer sa connexion internet, lu ses 497 messages en attente et répondu aux 176 messages de félicitations.

Je n’ai pas été très sage à la mairie. Heureusement que je me voyais dans le grand miroir pour me faire des grimaces et que j’ai pu papoter un peu avec le buste de Marianne.

A l’église, par contre, je suis resté un vrai ange. Faut dire que Maman avait prévu le coup et j’ai dégusté mes petits biscuits toute la messe. Mon Papa a lu un texte, et même que je l’ai reconnu ! Et j’ai ponctué sa lecture d’un énorme rototo sonore.
J’ai été tellement sage que ma Tatie, elle croyait que je n’étais pas là à la messe.

Pendant la séance photo, j’en ai profité pour aller jouer sur les pavés. C’était très sympa et mon pantalon tout blanc est ressorti tout noir. Maman était contente, c’était juste avant mon passage devant le photographe.

Ensuite, on est allé visiter la chambre où on (n') allait (pas) dormir cette nuit. On en a profité pour siester. Enfin, mes parents, car moi, j’ai sauté sur le lit.

Pour l’apéro, j’ai eu droit à mon éternel purée/petit suisse/galette pendant que Maman s’empiffrer d’accra et autres verrines aux langoustines (hé hé, vous en bavez hein ?)

J’ai squatté un peu les bras d’Alicia, ma baby-sitter d’un soir, et direction le dodo. Enfin, en théorie. En pratique, le dodo a été bien plus compliqué que ça. Et quand je me suis endormi, vers 13h, j’avais déjà cassé les oreilles de tout le monde.

Je me suis réveillé vers 7h pour aller raccompagner un de mes tontons à la gare. Y’avais plus personne dans la salle, j’ai du mal à me dire qu’ils ont bien mangé, bien bu et bien dansé et que je ne me suis aperçu de rien !

Voili voilou, c’était très sympa !
J’ai mis un peu de temps à m’en remettre et j’ai été déréglé quelques jours, faisant passer à mes parents des nuits (encore) plus difficiles que d’habitude. La nuit qui a suivi chez Papi et Mamie a été mémorable. A minuit, j’appelais toute la famille, prononçant par la même occasion la première fois les mots « papi » et « mamie » qui sont venus étoffé mon vocabulaire déjà bien riche « papa », « maman », « caga » (Paga, le lapin) et « tein » (tien).
A 1h, je sautais sur le lit de mes parents en montrant mon image dans le miroir mural et en criant « bébé » (Décidemment, je ne suis bavard que la nuit !).
A 3h, je suis descendu jouer dans le salon avec mon Papa pour laisser quelques heures de répit à Maman
A 4h, je suis remonté tout seul parce que Papa a fermé les yeux trois secondes et demie, faisant une énorme trouille à ma maman qui m’a retrouvé en train de chouiner devant sa porte. Je ne comprends pas pourquoi elle a eu peur, les escaliers, ça me fait même pas peur !
A 4h30, je me suis endormi entre eux, en virant ma mère du lit
A 7h30, je me suis réveillée en sautant partout, une nouvelle journée avait commencé, pas question d’en perdre une miette !

Vous comprenez ainsi pourquoi ma Maman n’a pas trouvé le temps d’écrire un article plus tôt ni de passer laisser des commentaires sur vos blogs. Son temps libre cette semaine, elle l’a passé à pioncer !!!

J’en profite pour féliciter Miskouet, Damien et Titouan pour l’arrivée hier à 3h20 de Gabin, mon nouveau petit copain !
Gros becs à tout le monde!

samedi 16 mai 2009

La cabane déménage



Je l’adore ma cabane gersoise ! Mais faut avouer qu’elle a quand même des inconvénients.
D’abords, il pleut régulièrement dedans. A force, on a des marques de gouttières sur tous nos plafonds, plafonds tapissés (mais comment ça on tapisse les plafonds dans le Gers ???) avec très mauvais gout d’ailleurs. Et puis le plancher par endroit, on y passe presque à travers à cause de l’eau. Et quand on sait que la cabane est sur pilotis, ce n’est pas très rassurant.


La pluie n’est pas la seule responsable du plancher en gruyère. Nos tuyauteries aux normes hollandaises ne s’adaptant pas très bien à nos réparations aux normes françaises, on trouve régulièrement des flaques souterraines repérables seulement quand le plancher commence à faire un bruit spongieux en s’enfonçant.

Ensuite, dans le Gers, quand il ne pleut pas, il fait très chaud. Très très chaud. Et notre toiture, enfin, notre plafond car une toiture c’est un machin sensé être étanche quand même, est recouvert de plaques goudronnées. Et c’est tout. Pas de tuiles, pas d’isolation. Donc, l’été, à l’intérieur, il fait la même température qu’à l’extérieur, au soleil bien entendu. L’hiver, sans chauffage, il fait bien sur la même température, là aussi qu’à l’extérieur, à l’ombre cela va de soi.

Et puis, on a nos fenêtres. Pleins de fenêtres, mais petites. Tellement petites que je ne trouve pas de rideaux à leur taille. Et puis curieusement, elles ne s’ouvrent que d’un côté. Du côté gauche pour être exact. Sauf la grande fenêtre du salon, qui elle ne s’ouvre carrément pas. C’est une fausse fenêtre en fait, une vitre qui sert juste de serre. Pour fermer les volets, il faut être deux. Un pour fermer et l’autre pour tenir en haut la petite poignée à l’intérieur. Et en plus évidemment, il faut un escabeau pour les fermer, la maison étant sur pilotis, les fenêtres sont relativement hautes

Pourtant, elle n’est pas bien haute notre cabane. Même que mon homme, il passe son temps à se cogner dans les lustres. Ca a l’avantage de chauffer super vite l’hiver. Mais ça se refroidit tout aussi vite vu que nos fenêtres ne sont pas vraiment de la même dimension que leurs cadres.

Et puis elle n’est pas bien grande non plus. Notre chambre est une cabine de bâteau. Celle d’Arthur, voyons le bon côté des choses, peut lui servir de parc. La cuisine est dans un couloir qui mène au salon, d’une taille respectable, sauf qu’on y met tout et n’importe quoi vu que c’est la seule pièce digne de ce nom.

J’adore ma salle de bain. Sauf que les multiples fuites de tuyauterie font qu’elle est entièrement à refaire. Et puis tant qu’on y est, on sortira les caches en style « faux vitraux » des minuscules fenêtres, c’est vraiment vilain

Je vous passe la bibliothèque en hauteur qui tombe à chaque grondement d’orage, les trois prises seulement du salon/couloir (euh cuisine), prises d’ailleurs hollandaises dans lesquelles les caches-prises français ne rentrent pas, le lino découpé, la tapisserie au plafond, l’absence totale de rangement, la maison qui tremble quand la machine à laver fonctionne etc…

C’est pourquoi mon homme s’est penché tous les soirs pendant un mois sur l’ordi pour nous concocter des supers plans pour que notre cabane au fond du jardin devienne une vraie maison. Ou du moins un chalet !
Mon homme, si tu passes par là, je suis très fière de toi ! C’était beaucoup de boulot, surtout avec moi dans les pattes, mais tu l’as fait super bien. La preuve, le permis de construire a été accordé il y a deux semaines !

Alors bien sur, on a pris rdv fissa à la banque, qui nous accorde normalement le crédit. Qui nous l’aurait probablement accordé ce matin si, dans un délire de grand ménage de printemps, le dossier crédit n’avait pas atterri dans la poubelle de recyclage, avec dedans bien sur, nos avis d’imposition et derniers bulletins de salaire. Bon, le temps de refaire tout ça, et nous repartirons à la banque.


Et ensuite, à nous les travaux !

Et en exclusivité mondiale, voici les plans !

(cabane actuelle)



(futur château)



Je vous fais une petite visite ! Alors, à l’entrée, sur notre droite le salon avec canapé et deux fauteuils (enfin si le deuxième fauteuil qui dort dans l’abris de jardin depuis deux ans et demi et encore en état !), éclairés par une baie vitrée donnant sur la terrasse.
En face, la cuisine, a priori en bois, qu’on fera nous-mêmes avec un bar, ce qui me fera beaucoup beaucoup de plans de travail pour en mettre partout quand je fais cuire des pâtes. Le grand luxe ? il y aura même un lave-vaisselle !
A gauche, une grande porte (actuellement, une espèce de mini porte vitrée) qui donnera sur la bibliothèque/bureau/salle de jeu actuellement le salon. On pourra toujours en faire une chambre si jamais un bb3 viendrait pointer son nez
A côté, la chambre de bb2, toujours du style cabine de bâteau, mais ça, je crois qu’on ne pourra pas faire mieux
La chambre d’Arthur ne bouge pas, ça reste un parc.
Salle de bain à côté qu’on refera s’il nous reste temps et argent. Et enfin, notre chambre, qui grandira un petit peu, de quoi mettre un lit en 160cm, histoire de pouvoir faire du cododo le dimanche matin avec nos deux gamins (enfin d’abord Arthur et peut-être le deuxième s’il ne ronfle pas !)

Le tout sous une vraie charpente avec de vraies tuiles, de vrais murs et même une isolation !


Gros becs à toutes !
Edit pour Anne:
notre cabane est petite et pas tout confort, mais on l'adore!
Tu auras une photo par :

lundi 4 mai 2009

1 an déjà...


A y est. C’est fait. Mon ptit loup a un an. Pffiou… Ca fait bizarre quand même…


On a fêté ça dignement avec toute la famille et en deux fois, ce qui a laissé l’occasion à Arthur de s’empiffrer de charlotte et de tarte à la pomme.

Il a été gâté au possible, avec portique, toboggan, piscine à balle, garage, poste CD car j’en ai marre d’entendre « savez-vous planter les choux » avec le son minable de l’ordi et à fond dans le salon, seau et pelle, volant qui fait « hyper méga du bruit » vengeance de ma sœur, vêtements, train, poule et escargot .
Bref, vous l’aurez compris, Arthur est un malheureux sans jouets…

On s’est fait deux repas. Le premier à neuf dans le salon, parce qu’il pleuvait des cordes et le deuxième où le soleil a fait l’effort de se montrer en même temps que nos invités. Et heureusement, car sinon, on mangeait sous la pluie.

Les Papis et Mamies d’Arthur se sont rencontrés et toute cette joyeuse bande s’est filé un coup de main pour monter les divers jouets qu’Arthur a reçu. C’est toujours très sympa de voir les petits jouer !

Arthur, comme prévu a nettement préféré le carton d’emballage du toboggan et a démonté soigneusement le parcours de routes assemblées amoureusement par ses grand-pères.

Il n’a bien sur pas soufflé sa bougie, et sur les photos de sa première bougie, il restera le souvenir d’un Arthur boudeur. Ben oui, souffler une bougie signifie que la gamelle se laisse attendre !


Pour fêter ici aussi le premier anniversaire de mon fils, un petit bilan s’impose !


Ce que Arthur sait faire :


- Du 4 pattes à toute vitesse, demi-tours et sauts d’obstacles compris
- Tenir debout bien 30 secondes en tenant un jouet dans les mains sinon ça ne fonctionne pas
- Monter et descendre du canapé/lit, surtout pour aller sauter dessus
- Grimper sur tous ces jouets
- Marcher avec le pousseur, ou tout objet pouvant avancer quand on le pousse
- Se mettre debout sur sa chaise à bascule, ou tout autre objet dangereux
- Mettre les formes dans sa boite à forme, et parfois sa tétine aussi
- Démonter les légos et parfois les emboiter s’il est motivé
- Faire des tours avec ses gros cubes, et surtout les faire tomber en riant
- Remplir son seau avec des jouets et les chercher ensuite
- Peigner les cheveux de sa pauvre mère avec un rateau
- Donner à manger à son ours/les personnages de ses livres/les acteurs à la télé avec sa cuillère en plastique
- Touiller son café imaginaire et poursuivre son père avec sa cuillère pour lui faire gôuter
- Lire les livres à l’endroit
- Faire « vrrr » quand il fait rouler ses voitures ou qu’il joue avec son volant
- Montrer du doigt son père en disant « papa »
- Montrer du doigt sa mère en disant « papa »
- Montrer du doigt sa mère en disant « maman » quand la maman en question est en train de faire à manger
- Montrer du doigt Paga quand on parle du lapin
- Montrer du doigt la fenêtre quand on lui dit « on va jouer ? »
- Tire la langue quand on lui demande « qu’est ce que tu manges ?) et ravale fièrement sa miette avant qu’on ait eu le temps d’aller la chercher
- Tousse quand on lui demande s’il est malade
- Pleure quand on gronde Paga qui a fait une connerie
- Rit quand on le gronde quand c’est lui qui a fait une connerie
- Fait « non » de la tête quand on lui demande de revenir/descendre de sa chaise à bascule
- Reconnait son prénom et le bruit de la porte du frigo qui s’ouvre (et aussi du mixer et du micro-onde)
- Dis « tiens » en nous tendant un jouet et en le reprennant de suite
- « danse » quand on met la musique
- Mettre la cuillère à bouche tout seul et ramasser tous les morceaux qui tombent, même par terre
- Manger les gâteaux et les petits morceaux de fruits et de fromage seul
- Boire au verre quand il est motivé
- Prendre son biberon seul

Ce que Arthur aime :

- Faire des câlins et des bisous bien bavouilleux
- Grimper sur Papa ou Maman et se laisser tomber sur eux
- Sauter sur le lit
- Les grandes promenades en poussette ou en écharpe
- Le 4 pattes comme un fou sur le tapis aux bébés nageurs et se jeter dans l’eau
- Glisser sur le toboggan
- Se vautrer dans les piscines à balles
- Grignoter ses jouets
- Raconter sa vie à ses jouets
- Son doudou hochet et Bernadette, et puis sa tétine aussi
- Jouer à arroser Papa dans le bain
- Mettre les doigts dans les yeux des autres
- Manger, tout ce qu’il trouve, et téter bien sur
- Ecouter l’eau couler
- Coller les morceaux de son tapis en mousse sur la fenêtre de la salle de bain (mais où il va chercher cette idée ???)
- La petite bête qui monte
- La dinette et les voitures
- Les zanimaux qui bougent en vrai
- Manger les fleurs
- Toucher à ce qu’il ne faut pas : la télé, les portables, l’ordi, la cage du lapin, le four…
- Se laver les dents ou grignoter sa brosse à dent
- Taper sur les touches du clavier de l’ordi
- Grignoter le téléphone quand Mamie veut lui parler
- Accueillir son papa ou sa Maman quand on rentre du travail
- Balancer doudou et sa tétine par-dessus le lit quand il est réveillé le matin ou après la sieste
- Remplir sa couche quand elle vient d’être changée
- Ramasser les miettes sur la table
- S’enfermer dans les cartons
- Ouvrir et fermer son navion
- Et encore faire des câlins, des bisous et encore des câlins !

Et une année de bonheur !





Bisous à tous!
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samedi 2 mai 2009

J-1

J-1 avant le premier anniversaire d'Arthur! J'ai du mal à réaliser que cela va faire un an que notre petit bout nous réjouit tous les jours... et nous pourrit toutes les nuits!

Pour fêter dignement ça, je me suis mise à la cuisine et on organise un petit repas avec la famille. Pour tout vous dire, on a même commencer les festivités le week-end dernier avec une partie de la famille.

Alors, comme ça fait une semaine que je suis coincée entre fourneaux, courses et mattage de météo à 5 jours dans l'espoir de ne pas réitérer le repas du week-end dernier dans le salon en ayant sorti canapé et fauteuils, je n'ai pas eu le temps de concocter un seul petit article.

Et encore, celui-ci s'est fait entre tarte aux pommes (vous vous rendez-compte? J'a fait la pâte moi-même,signe évident qu'aucun sacrifice ne m'arrête pour mon fils (que mes lectrices cuisinières ne se moquent pas de moi, ça reste évenementiel!) et pain de thon. sans arler de mon fils collé accroché à ma jambe. Et oui, il a bien repéré que le gâteau chocolat/beurre salé sera à tomber par terre. Pas présentable et six kilos par hanche, mais à tombe par terre quand même. Bn, dommage pour lui, il est trop jeune pour enmanger!

Enfin bref, blogueuse fainéante que je suis, je vous mets un viel article réchauffé et d'anciennes photos
Bonne lecture quand même!

Quand Arthur était encore un Noyau...
4h30: 1ère contraction douloureusePffiou... Elle était forte celle-là! Elle m'a réveillée. Bon, ça me perturbe pas plus que ça. Depuis que j'ai arrété le loxen mercredi, j'ai régulièrement de grosses contractions bien douloureuses. Et j'arrive même à me rendormir!

5h15: Je sors de mon demi-sommeil à cause des contractions. J'en laisse passé quelques unes en regardant le réveil. Aïe, elles sont régulières. Toutes les 4 minutes.Merde, j'ai pas envie d'accoucher aujourd'hui. J'ai la flemme!Oui, oui, c'est vraiment ce que je me dis à ce moment-là, j'ai la flemme d'accoucher!En plus, j'avais le droit de reprendre une vie normale aujourd'hui, j'ai envie de profiter de ma fin de grossesse moi!

6h30: C'est que ça commence à douiller quand même! Je commence à me rendre compte que je pourrais accoucher aujourd'hui. Les contractions sont toutes les 3 minutes.Je pense un vague à moment à essayer de me rendormir. Je me suis couchée tard hier soir. Le frère de mon homme nous a annoncé son mariage hier et on a discuté jusqu'à 1h sur internet.Je me souviens même avoir dit que l'émotion de l'annonce allait me faire accoucher!

7h00: Je réveille mon homme. Y'a pas de raison que je souffre toute seule!Je lui demande d'aller me faire couler un bain. Jusqu'à maintenant, ça a toujours suffit à faire passer le faux travail.

7h30: Je sors du bain. Trop de contractions et je n'arrive pas à les gérer dans l'espace étroit de la baignoire. Faut pas oublier que je suis une baleine! Alors, une baleine en train de souffler comme un boeuf à 4 pattes dans la baignoire toutes les 3 minutes, ça fait bien rire mon homme!Bizarrement, je commence à perdre tout sens de l'humour!

7h45: Organisation, organisation!Et oui! Qui me connait bien sait que je suis maniaque au possible et que tout est inscrit sur des listes. La liste des courses, la liste des choses à faire, la liste des anniversaires à ne pas oublier, etc... et accessoirement la liste des valises de la maternité.Entre chaque contraction, on fait l'inventaire pour ne rien oublier.L'excitation commence à nous gagner. Je me rend compte que j'ai pris ma décision, on va aller à la maternité. Au fond de moi, je sais que notre bébé va arriver. Pourtant, la douleur est encore largement gérable, mais je le sais.8h00: J'ai enfilé le plus large short de mon homme. Avec mon t-shirt "la star c'est moi" inscrit sur mon énorme ventre et mes bas de contention, je dois être terriblement sexy! Y'a que mon homme pour me trouver encore belle (ou pour m'aimer suffisement pour me le dire encore!)Je voue une véritable adoration à la table de la cuisine, sur laquelle je m'appuie à chaque contraction.

8h18: Je laisse un message à mes copinautes pour leur dit qu'on va partir. Je sais que certaines sont déjà lever et que le suspens va être rude pour elles aujourd'hui!

8h30: Je hurle! (accessoirement sur mon homme), la douleur vient de monter d'un pallier. Je panique! Comment je vais faire pour gérer ça assise dans la voiture accrochée avec ma ceinture. Et dire qu'on ne peut même pas partir avec la table de la cuisine!

8h45: Départ pour la maternité. Ca y est, c'est parti.Le trajet a été atroce. A chaque contraction (toutes les deux minutes), j'ai hurlé, suspendue à la poignée du plafond de la voiture. Mon homme ne pouvait rien faire.Entre deux contractions, j'ai quand même eu le temps de calculer que une demie-heure de trajet avec des contractions toutes les 2 minutes, ça ne faisait "que" 15 contractions à gérer!

9h15: Arrivée à la maternité. La pancarte "hôpital Layné" a remplacé la table de la cuisine le temps d'une contraction.Gentiment, sur notre passage, les gens me souhaitaient "bon courage" en souriant.Guena et moi, on est très excités. On prend le chemin habituel de la maternité en se disant que c'est la dernière fois (enfin pour moi! Car Guena va le faire régulièrement les jours suivants...)

9h20: Une sage-femme nous reçoit. Elle me demande de faire pipi dans un gobelet. Evidemment, rien de plus facile quand on est une baleine avec des contractions toutes les deux minutes dans un espace très réduit!Je suis fière de moi! J'en ai même pas mis à côté!9h25: La sage-femme m'examine. C'est le bon jour! Le col est dilaté à 4 cm! Je repartirais d'ici mon bébé dans les bras!
9h30: on nous installe dans la salle d'accouchement n°1. Ben oui, pour l'instant je suis le seul accouchement de la mater. On va pouvoir être aux petits soins pour moi.On me donne une belle chemise ouverte dans le dos, une "culotte filet" avec une serviette taille XXXXXL. Je suis encore plus sexy que ce matin!La douleur est encore gérable. Je peux marcher et je passe les contractions appuyée sur le plan de travail qui a remplacé ma table de cuisine.
10h00: Je commence à douiller serieux. Les contractions m'arrachent des hurlements. Il me faut la péri! Et dire qu'il n'y a pas si longtemps, je m'étais dit que si j'arrivais à gérer la douleur alors j'aimerais bien me passer de la péri. Mais j'étais complètement folle!!!!
10h10: mauvaise nouvelle: ils ont perdu mon dossier. Impossible de me poser la péri sans mon dossier. je vais les étriper!Il me pose perf et monito. Du coup, impossible de marcher, je dois gérer les contractions couchée. Et c'est très très dur...
10h15: "ton père ne sert à rien!" (hé hé, c'est le papa qui a noté les évènement sur un petit calepin). Apparement, ces paroles ont du m'échapper ^^ je ne m'en souviens même pas
10h30: Je hurle comme un truie. Et encore, je n'ai insulté personne, mais c'est pas l'envie qui me manque! La sage-femme et l'auxillaire passent régulièrement me dire que je gère très bien et mon homme me trouve courageuse. M'en fout, j'ai maaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaal!
10h35: Ils ont retrouvé mon dossier mais l'anesthésiste est occupé au bloc. Avant que je ne morde quelqu'un, il me refourgue le masque. Ca me soulage bien, mais je commence à devenir de moins en moins cohérente.
10h50: Entrée de l'anesthésiste dans la salle. Je lui annonce que je vais l'épouser
10h52: Début de la péri. On a tous une charlotte sur la tête, on est vraiment riducules! J'en rirais presque si je n'essayais pas lamentablement de rester concentrée, le dos voutée pour la pose de la péri. L'auxiliaire me tient les mains et respire avec moi.En trois contractions, la péri est posée.
11h00: Le bonheur! Je n'ai plus mal! Je persiste à vouloir épouser l'anesthésiste. Ca le fait marrer, apparemment, il a l'habitude!Le col est dilaté à 5. je ferais bien un petit somme
12h04: on crève la dalle avec Guena. Si j'avais su, j'aurais déjeuner ce matin avec un bon cassoulet pour me tenir l'estomac.La poche des eaux se rompt au cours d'un examen. Je ne sens absolument rien, je n'ai presque plus de sensations au niveau des jambes. Le col est dilaté à 8
13h01: Mon homme hallucine sur la puissance des contractions. L'oeil collé au monito, il me décrit avec régularité les chiffres inscrits sur l'écran "tu te rends compte, tout à l'heure tu hurlais alors que tes contractions étaient moitié moins fortes que celles de maintenant"M'en fous, je sens rien. J'ai une vague pensée pour deux des futures mamans qui ont fait les cours de prépa avec moi et qui n'ont pas droit à la péri
13h20: Col dilaté à 9. Guena pari sur 15h et moi sur 17h30
14h30: je sens plutot bien ma jambe droite que je peux bouger, ma jambe gauche part n'importe où. Je m'occupe en détaillant les sensations que procurent la péri. Contracter le périnée me fait des châtouilles, je me marre toute seule sur la table d'accouchement
15h00: malgrès ma jambe gauche et avec l'aide de mon homme, je mets en pratique ce que j'ai appris aux cours de prépa. Je suis allongée sur le côté et j'accompagne les contractions en soufflant. Le bébé descend petit à petit. je sens qu'il se dirige vers la sortie
15h48: La sage-femme prévoit de "s'installer" d'ici 15 minutes. La tension monte d'un cran. On ne peut plus reculer maintenant. Guena bouge dans tous les sens. Moi, je commence à paniquer. Comment je vais faire pour sortir le Noyau???
16h20: Mon homme à ma droite qui me tient la tête, l'auxiliaire à ma gauche qui pousse sur mon ventre, la sage-femme en face qui m'encourage, je pousse. Je pousse comme une malade. A chaque contraction, je bloque ma respiration et je donne tout ce que j'ai. Et je souffle et je reprends ma respiration. 3 fois par contractions. J'ai des larmes dans les yeux, j'ai mal aux mains à force de m'accrocher aux poignées, j'ai soif. En fond sonore, j'entends le monito qui s'accélère pour moi, qui ralentit pour mon bébé. Je sais qu'il souffre de tout ça, alors je continue. Je sens que je suis à bout de force, à bout de souffle, mais je pousse encore.Après une demie-heure de poussée, la sage-femme appelle le gynéco. Il faut m'aider, la tête du bébé n'est pas bien placé, il ne passera pas16h50: le gyné arrive avec ses immenses cuillères à salade. Je n'ai pas mal, mais je sens tout ce qu'il fait. Je sens les cuillères rentrer, je les sens retourner mon bébé. J'ai peur pour lui, ça doit lui faire mal.Puis je pousse de nouveau. Très vite, je sens la tête s'engager. Je sais qu'à la prochaine poussée, il sera là. Je pleure et je pousse une dernière fois
16h58: Arthur est sur mon ventre. J'aperçois juste un petit pied bleu. Mon bébé est là. Mon homme est là. Je pleure. C'est le plus beau jour de ma vie.L'émotion me submerge. J'ai donné la vie, mon bébé est là, sur mon ventre et non plus dedans.Je regarde mon homme, il a peur. Il voit Arthur bleu, avec une énorme balafre rouge sur tout un côté. Il ne bouge pas, ne pleure pas.Le temps parait bien long avant le premier petit cri de mon bébé.
Quelle émotion... Notre petit est là. Notre vie à trois commence...


2 mois

3 mois
4 mois
5 mois
6 mois
7 mois
8 mois (et oui, je ne suis pas allée plus loin!)




Bisous à toutes!