Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

lundi 22 juin 2009

Bouton on/off


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Quand nous avons passé commande il y a 13 mois et demi + 8 mois, nous l’avions pris sans l’option on/off. Et bien, quelle erreur ! Pour bb2, rapellez-moi bien qu’il faut absolument, en plus des options « fait ses nuits en sortant de la maternité ET continue de les faire les mois suivants », « ne pleure jamais » et « mange de tout », que je le prenne avec un bouton on/off

Arthur, lui, il n’y a pas de soucis, il a bien compris comment fonctionner ce type de bouton.

Ca a un côté plutôt drôle quand son père, avachi sur le canapé se désespère de ne pas pouvoir suivre les courses de formule1 alors qu’Arthur, souriant et tout fier de lui allume la télé, l’éteint, la rallume, l’éteint de nouveau.

C’est fabuleux comment la notion de répétition fait tripper les bébés. Ce petit jeu pourrait durer des heures, si excédée d’écouter les bruits de F1 en alternance, ce qui est encore bien pire que de els écouter en continu, j’éteins la télé avec l’outil magique qu’est la télécommande.

D’ailleurs, Arthur a bien fait le lien télé/télécommande et tape sur la première allègrement avec la deuxième, et de plus en plus fort, au cas où il y aurait une notion de force dans le concept on/off

Un objet qui a aussi du succès est évidemment l’interrupteur. Dans l’œil fasciné d’Arthur, on voit bien qu’il se prend pour le maitre de la lumière, pensant dominer là un grand mystère.

A 7h du mat’ quand le dimanche matin nous le mettons entre nous dans l’espoir hypothétique qu’il se rendorme, nous aurions préféré qu’il ne découvre jamais ce pouvoir. Appuyant sur le va-et-vient commandant le lustre, il se jette ensuite sur nous d’un air triomphant.

L’avantage, c’est qu’ une fois sur deux, on peut le voir tomber dans la lumière et éviter ainsi le coup de boule qui suit…

Le bouton on/off fonctionne évidemment sur tous ses jouets musicaux qu’il adore et dont jusque là on avait évité la saturation auditive en maintenant ces foutus jouets sur off.

Maintenant qu’il maitrise…Et bien nous aussi on maitrise toutes ces musiques qui sont exactement les mêmes, sous des rythmes différents.

L’aspirateur plait beaucoup à Arthur. Je vois bien sur, tous les avantages de cette situation, quand mon fils, du haut de ses futurs 16 ans passera sans râler l’aspi dans sa chambre, voire, allez, soyons fous, dans toute la maison puisqu’il aime autant cette activité. (Comment ça je rêve ???)

En attendant, me poursuivant partout dans la maison en se cramponnant à l’appareil en faisant un « brrrrr » qui suit chacun de mes pas, il a découvert que s’il appuyait sur un certain bouton, l’appareil s’arrêtait et moi je lui lançait un regard noir, ce qui le fait profondément rire. Et puis sur l’autre bouton, c’est le fil qui arrive à toute vitesse.

Tout ça est bien rigolo, certes, mais quand même, bientôt, je vais mettre autant de temps que mon homme pour faire le ménage. Je ne parle pas évidemment du temps que peut mettre à mon homme à faire le ménage quand il a Arthur dans les pattes… (Hé hé, au moins, il fait le ménage, moi le mien, mesdames !)

Arf ! En tout cas, si l’une d’entre vous a hérité du même modèle que moi (le bébé sans bouton on/off, pas l’homme qui fait le ménage, hein !), si elle peut me refiler le mode d’emplois pour que de temps en temps je puisse souffler…



On est quand même super fiers de notre monstroplante !
Gros becs à toutes !

samedi 20 juin 2009

Premier pas


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Les grandes premières sont toujours des moments pleins d’émotion, n’est ce pas ? Des moments où on verse une petite larme, se laissant gagner par la nostalgie du temps passé et du chemin accompli, et par l’avenir qui s’ouvre à nous
La petite enfance de nos petits, leurs « premières » années, est remplie de tous ces moments-là, de toutes ces premières…
Premières bulles qui éclosent dans le ventre maternel, premier petit coup qui déforme le bidou.
Premier cri, premier regard, premier sourire qui nous émeut.
Première dent, premier bobo qui nous culpabilise, premiers pleurs qui nous torturent, première peur.
Première prouesse, premier bravo qui nous fait applaudir et premier aurevoir
Premier objet attrapé, pouce qui trouve pour la première fois sa place, apaisant ainsi les premières angoisses
Premier babillage, tout premier « maman » qui nous fait fondre, premier « je t’aime », je t’aime aussi mon bébé
Premier caprice, premier « non » signé de la tête, première grimace et premiers signes du mauvais caractère de sa maman
Et premier pas… Et deuxième pas… et encore des pas… et tout le Monde qui s’ouvre à nos tout-petits.
Et puis ce n’est plus un tout-petit après. C’est un grand qui mange pour la première fois seul, qui apprivoise le pot, qui porte son cartable pour son premier jour d’école et qui très vite, amènera sa première petite amie à la maison le jour où il aura obtenu le bac ou son permis de conduire
Mon bébé, il est encore entre les deux. Déjà indépendant, bien sur. Pour preuve, il trottine à quatre pattes plus vite que son ombre. Mais Arthur est encore un bébé. Esquissant ses premiers pas exquis à nos yeux de parents, il n’est pas encore ce petit garçon courant dans la maison en riant.
Ses temps-là sont courts. Pressée à la fois de voir notre p’tit bout devenir un grand et au regret de le voir grandir si vite, je profite de ses tout premiers pas hésitants…



dimanche 14 juin 2009

SuperPapa II, le retour

Il y a pas mal de temps, j’avais écrit un article sur mon homme, appelé Superpapa.
Cela fait un peu plus d’un an quArthur est parmi nous, il était temps de faire un nouveau bilan du SuperPapa qu’est devenu mon cher et tendre

Il l’allaite presque :
J’allaite Arthur depuis 13 mois, depuis la naissance quoi ! Il a eu le temps de se familiariser avec le vocabulaire, le concept et le fonctionnement.
Alors, quand les épouses de ses collègues de boulot, jeunes mamans allaitantes se trouvent en difficulté, il est devenu LA référence de l’allaitement. Il explique à l’une le principe des pics de croissance, convainc l’autre que toutes les femmes ont du lait et toujours suffisamment bon et fait une vraie promo des bienfaits de l’allaitement maternel aux futurs Papa. Sa boite d’aéronautique va bientôt devenir une antenne de la leache league !

Il assure la nuit :
Parlant d’allaitement d’ailleurs, il explique aussi aux futurs Papa, réjouis à l’idée qu’ils ne devront pas se lever la nuit pour préparer un biberon, que c’est une fausse idée. Les Papas de bébés allaités peuvent très bien se levés, aller chercher bébé qui va téter pendant que Maman ronfle à moitié et le recoucher dans son lit. En théorie.
En pratique, il y a quelques nuits :
Arthur pleure (que dis-je, hurle !)
« Chéri, je suis trop fatiguée, je n’arriverais jamais à me lever » (sous-entendu : peux-tu te lever, remettre cette foutue tétine/veilleuse ou n’importe quoi, lui faire un câlin car ce n’est pas l’heure de manger et le recoucher pendant que je ronfle ?)
« Oui, attends » (Yes ! Je vais pouvoir dormir !)
Et là, il me prend par les épaules, m’assoit dans le lit, et se rendort en ronflant !!!

Il fait preuve d’autorité
Arthur est un morpion qui comme tous les enfants de son âge (rassurez-moi, ils font tous ça ?) nous teste de temps à autre.
Sa grande passion est de jouer avec la gazinière. Bien sur, tout est sécurisé, mais quand même, à chaque fois qu’il s’en approche pour dérégler en général le minuteur, on gronde.
Puisque je m’époumone depuis ¼ d’heure sans résultat pendant que chéri fait un truc super important sur l’ordi (un jeu en ligne ?), je l’appelle à la rescousse.
Il gronde. Arthur s’en va rapidement. Et il revient à la charge, armé d’un gant de cuisine, s’en va farfouiller la gazinière, protégé comme Papa et Maman qui cuisinent, l’air tout fier de lui.
« Mais comment veux-tu que je le gronde ? Il est super fort mon fils quand même ! »
Ah la fierté paternelle en ce qui concerne la cuisine !

Il montre l’exemple
Je situe le tableau. Mon homme est affalé sur le canapé devant un match de foot/une série débile/les annonces publicitaires. Arthur est en train de grimper sur le canapé, se tient tout droit sur le ventre de son père, s’apprête à faire un plongeon en avant pour piquer les lunettes de son père, rebondit, en profite pour grimper sur le dossier du canapé. Ce qui oblige son père à lâcher la télécommande pour le récupérer avant qu’il ne descende par la fenêtre.

« Mais pourquoi il est toujours en train de nous grimper dessus ?
Ben parce que tu lui apprends depuis qu’il a quitté la maternité à faire la mêlée avec toi, à jouer à la bagarre, à faire du cheval sur ton dos ou l’avion dans tes bras...
Ah ouais, mais ça saoule quand je regarde la télé ! »
No comment. Ce n’est que le début mon chéri… Attends qu’il soit plus grand que toi…

Il l’encourage
« Mon fils, tu ne dois pas te laisser faire. D’accord, elle est plus grande et plus vielle que toi. Et d’accord tu lui piques ses jouets quand elle a le dos tourné. Mais quand même ! Tu reviens tous les deux ou trois jours avec une griffure en plus ou une grosse bosse ! Ta mère va finir par s’inquiéter et se poser des questions sur tes fréquentations.
Alors, c’est facile. Quand elle passe à côté de toi pour te mordre, et bien tu la tâcle. Tu lui mets une droite bien méritée et tu n’oublies pas de lui mordre le mollet. Bien sur, garde un ou deux cheveux dans ta main, pour le souvenir. Et n’oublie les doigts dans les yeux au passage. Elle te le faisait quand tu étais coincé dans le transat.
Non mais franchement mon fils, la violence chez les tout-petits, je ne sais pas d’où ça peut venir… »

Et surtout, et bien mon homme, c’est vraiment un super Papa !
Pour preuve, pour la fête des Mamans, Arthur, avec son aide, m'a offert les plus cadeaux qu'il pouvait m'offrir: une grass'mat', un ptit dèj au lit, un repas et une belle peinture! C'est que je suis gâtée moi!

Et même que c'est mon ptit loup qui a battu les oeufs!

Gros bécots
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