Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

jeudi 7 octobre 2010

Des rides et des cheveux blancs



Ah la la! Aucune nouvelle depuis le mois de juillet! A ma décharge, je n’ai pas eu de vacances! Et puis je suis surbookée! Et puis… Et puis, je n’ai pas vraiment d’excuse d’ailleurs!
Bref, pour mes 29 ans tout neuf (arghhhhhhh!!!!! Je suis presque officiellement une vielle!), j’ai eu, parmi plein de surprises un super netbook qui va me permettre d’alimenter mon blog pendant ma pause déjeuner.
(D’ailleurs, si quelqu’un sait comment je peux me connecter ailleurs que sur le parking du mcdo, ça serait bien sympa de partager l’info!)
Donc me voici en direct live du parc où je fais d’habitude ma sieste à cette heure-ci, au soleil, en train de faire ma working-girl. Bon, ok, au milieu du parc avec mon jean et mes converses pourries, ça fait pas trop working-girl quand même. Il va peut-être falloir que je pense avant mes 30 à m’habiller autrement qu’une adolescente…
Je pourrais vous dire en vrac qu’Arthur est en pleine forme, qu’il a fait sa première rentrée des classes, que les travaux de la maison n’avancent pas trop (voir pas du tout), que les essais bébé sont toujours repoussés, que je travaille beaucoup trop sur mes jobs et que je m’en rajoute encore, qu’Arthur grandit de jour en jour, etc… Mais je me garde tout ça pour (d’éventuels) prochains articles.
Non, non, avec mes 29 ans fraichement (mais dignement) fêtés, je vais vous parler de mon grand âge et de ses conséquences.
Déjà, ça doit bien avoir des répercussions sur mes pauvres neurones qui ont survécus à la grossesse d’Arthur puisque je vous avais déjà écrit le même article l’année dernière pour ma crise de la vingt-huitaine. Et oui, la vieillesse fait radoter…
Bon, là, c’est officiel, les rides au coin des yeux se sont bien installées dans l’année (ah les fourbes!) et les cheveux blancs ont fait leur apparition dans des endroits stratégiques de ma chevelure
Pour les rides, l’heure est grave, mesdames. Non seulement elles sont là, mais plus juste quand je me marre. Elles sont là tout le temps! Je suppose que la trentaine va voir apparaitre d’autres de ces crevasses au milieu du front ou au coin de la bouche. Cela dit, le sharpei que je serais devenue aura tellement la vue déficiente qu’il ne s’en apercevra peut-être pas.
Pour remédier à ce coup bas du temps, je suis allée voir du côté de mon copain Edouard (Leclerc bien sur) si je pouvais trouver quelque chose pour me tartiner les coins des yeux.
Je tourne un peu entre les gels douches et le maquillage, en notant au passage à prendre de l’anticerne, ça peut servir! Et là, je trouve the rayon des femmes à peau mature comme ils disent, c’est-à-dire un immense étalage de pots différents.
Alors, c’est quand même curieux, ces anti-rides (ben oui, fallait bien que je le sorte ce mot tabou!) sont classés par couleurs. Tout au bout à droite, vous avez les pots mauves et bleus. En s’approchant un peu, on peut lire dessus « peaux matures à très matures ». Sur les images, on voit de jolies mamies de soixante dix ans, les cheveux gris/blancs, avec un sourire extra white et une peau aussi lisse qu’une peau de bébé. Prenez-nous pour des débiles, je ne ressemblerais jamais à ça à soixante dix ans! Ni même à cinquante ans d’ailleurs!
Bref, je m’éloigne un peu des pots de botox concentré, je file un peu plus sur la gauche comme si je remontais le temps et j’arrive au niveau des pots rouges/bordeaux. La quarantaine assumée (ouais ouais, c’est ça, elles n’ont pas trente ans les nanas là-dessus!), c’est la couleur des peaux qui ont déjà un peu de vécu.
Je continue donc ma descente chronologique pour débarquer au niveau des pots verts, les pots de la trentaine. On peut y lire « spécial 1ère rides », « augmenter votre capital jeunesse », « testé et approuvé par au moins 10 consommatrice de 20 ans qui ont vu leurs rides disparaitre » (quelles rides???). Je crois que c’est mon rayon en fait. Même si techniquement parlant, je ne suis pas dans la même décennie que toutes ces trentenaires à la peau ridée.
A ma gauche, au rayon des pots jaunes, une jeune pré-ado repart avec un anti-ride « spécial peau non ridée, car la peau doit se préparer au massacre du temps dès maintenant ».
Bref, les concentré de fructose, les acides aminés et les principes actifs de jojoba me font soudain hurler. Je me retourne, tombe sur la première crème hydratante spéciale acnée, parce que et oui, c’est vraiment pas juste, mais je passe direct d’une peau d’adolescente aux rides, et je file hors du magasin.
L’anti-ride, finalement, ça attendra mes 30 ans officiels.
Le traitement des cheveux blancs, lui, n’a pas pu attendre.
Quelques jours avant mes 29 ans, je décide de faire un arrêt chez le tiffeur voir ce qu’il peut faire des trucs qui poussent sur ma tête et qui ne m’obéissent jamais.
Une petite jeune me propose un carré dégradé pour donner du volume et me donnera un air moins fatigué (merci, merci, j’apprécie). Et puis, ça a l’avantage de donner un air plus jeune (merci, merci encore). Et une teinture, vous y avez penser? Grrr, suis pas une vielle d’abord, c’est elle qui n’a pas l’âge d’aller en boite de nuit! Et puis, pas le temps pour une teinture, j’ai déjà sacrifié ma sieste du parc entre midi et deux pour aller me faire raccourcir les tifs, je ne vais quand même pas arriver en retard en réunion avec la tête blonde platine!
Bref, elle donne en effet quelques coups de ciseaux qui me font ressembler à une ado dynamique pas (trop) fatiguée et me laisse repartir dans la nature avec quelques conseils sur les teintures qui font très nature, et l’assurance que ma nouvelle coupe va très bien avec mon style (ben quoi, qu’est-ce qu’elles ont mes converses pourries???)
Je fais un petit détour par mon ami Edouard, évite soigneusement le rayon des pots de botox colorés pour arriver au présentoir des boucles à cheveux.
Je vous laisse imaginer que le nuancier de couleurs est bien plus étendu que pour les pots d’anti-rides et qu’en plus, il n’y a pas de repères d’âge là-dessus. Quoique, la fin de rayon à droite, cela reste dans le bleu/mauve pour pouvoir égayer les chevelures blanches de nos mamies.
Bref, je lis avec attention les étiquettes, car pas question de me retrouver sans cheveux ce soir. Je choisis un ton sur ton sans ammoniac, seul foutu conseil que j’ai retenu et je passe par la caisse en essayant de cacher mon article, avec la même technique que mon homme quand il passe avec mes tampons.
Le soir, j’annonce la couleur (ho ho, quel jeu de mots!!!) à mon homme, qui est, en plus de dire que ça va être très joli, mais non, mais non, tu n’as pas de cheveux blancs ou si peu, j’ai bien compris que c’était pour le fun, qui est donc chargé de me poser ces machins sur la tête. Histoire que si ça loupe, ça ne soit pas ma faute directement.
Je regarde au passage les quelques poils blancs en épi qui poussent au milieu de mes cheveux (ça, d’après la coiffeuse, c’est l’effet pince à épiler qu’on sait toutes qu’on ne doit pas le faire mais qu’on le fait quand même). Allez, aucun regret, c’est juste pour le fun!
Mon homme me fait à juste titre remarquer qu’aucune femme ne semble faire de teinture elle-même, puisque les gants fournis sont conçus à la taille des mains de leurs maris. Les salons de coiffure sont donc peuplées de femmes célib’?
Je vous passe les détails techniques du mélange des produits qui puent, de la peur de manquer de teinture avant d’arriver aux pointes, de la serviette bonne à jeter et de la salle de bain entièrement repeinte en auburn.
Après un coup de sèche-cheveux qui en a d’ailleurs rendu l’âme, et bien je dois me rendre à l’évidence. Je ne sais pas du tout si ça me va bien pour la simple raison qu’il est 23h et qu’avec nos pauvres ampoules de chantier, je n’y vois absolument rien.
Le lendemain est un grand jour. Apparemment, ma teinture fait sensation. Surtout que personne ne l’a remarqué. On a remarqué que j’étais maquillée (ouais, comme tous les jours), que j’avais une nouvelle coupe (ben techniquement depuis quelques jours déjà), que j’avais maigri (ben oui, depuis la grossesse), que mon vieux jean et mes converses m’allaient bien (ça tombe bien, je m’habille comme ça depuis mes 14 ans). Bref, la tiffeuse avait raison, ça fait suffisamment naturel pour passer inaperçu, mais ça change tout quand même!!!
Et voilà, j’ai 29 ans, une teinture et pas encore d’anti-rides. Et je dois filer pour aller travailler. Ben oui, j’ai pas encore l’âge de la retraite quand même!!!!
Gros bécots à toutes
Et à bientôt!
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2 commentaires:

Anne a dit…

Alors toi tu me fais bien rire... mdr! j'adore ton ecriture... mdr... mais sans deconner, 29 ans, t'es encore un bebe... ou sont tes rides? je voudrais bien le savoir... j'en ai 36 et je ne vois pas les miennes, mdr!!! ( serais-je menteuse ou les produits Yves Rocher font des miracles???!)
Dommage pour la maison quand meme!
Bonne continuation et bon weekend...anne,matt et nat

Suzie a dit…

eh ben si tu es dans cet état à 29 qu'est ce que ça va être l'année prochaine???
perso je suis passée par là et je te rassure ça n'a rien changé :D
bisous