Avis de tempête

Ben oui, si j'ai déserté mon blog quelques jours (comment ça, plus d'une semaine?), c'est à cause de Klaus. Quel vilain nom (si un Klaus me lit, toutes mes excuses, c'est juste une histoire de goût!) pour cette tempête qui non seulement a dévasté notre région, mais qui aussi m'a privée de mes copinautes pendant une semaine.
Alors, je vous rassure, tout va bien pour nous. On a que très peu de dégâts et la grande solidarité du coin a fait que nous avons manqué de rien.

Et puis, pour tout vous avouer, nous nous sommes rendu compte de rien. Bien sur, on était au courant qu'il y avait un avis de tempête. Mon homme était même monté sur le toit l'après-midi vérifier qu'il ne pleuvrait pas dans notre cabane, et moi, j'avais même débauché à l'heure pour essayer de rentrer avant la nuit.

On a passé la soirée comme d'habitude et on s'est couché en se disant que la nuit allait être courte. Pas à cause de Klaus, non, non, celui-là, on l'avait oublié! Mais à cause d'Arthur qui depuis Noël nous réveille environ deux fois par nuit.

Ainsi, au milieu de la nuit, j'ai ouvert un oeil. Pas d'heure inscrit sur le réveil, il y a une coupure d'électricité. Par déduction, il doit être moins de 3h car Arthur e s'est pas encore réveillé. Je me lève car le drôle de bruit que j'entends m'intrigue. On dirait qu'on a oublié de fermer un volet. Mes yeux de grande myope doivent d'abord s'habituer à l'obscurité car je ne distingue pas bien par la fenêtre.

On dirait que le noyer n'est pas dans le bon sens. Aïe. Même avec la lueur du portable, le noyer n'est pas dans le bon sens. Et même avec les lunettes. Vite, je réveille mon homme. C'est qu'ils ne mentaient pas avec leur coup de vent!

Mon homme fait le tour du jardin et ferme au passage la portière de la voiture non fermée. Déjà qu'elle n'est pas très pratique notre 106 3 portes, alors s'il ne lui en reste plus que deux... Et moi je fais le tour de la maison à la torche. Je réveille au passage Arthur, qui contre toute attente fait encore sa marmotte à 4h30 du matin. Un ptit câlin et au dodo tout le monde.

Coup de fil à 8h30 de la grande Tatie d'Arthur pour savoir si on a beaucoup de dégâts. Dégâts de quoi???? Ca va pas de nous réveiller si tôt alors que notre monstre dort encore?

Bon, hein, ici, à la maison, rien de bien grave. Je me demande encore comment on a fait pour ne pas entendre notre sapin faire un plongeon dans la mare à écrevisses du voisin. Et encore, il a choisi le bon côté, sinon, c'est sur, on l'aurait entendu tomber sur notre chambre.

Le village a eu moins de chance et mon homme a passé toute la journée à déblayer les routes afin de que l'on puisse en sortir. Moi,je suis restée à la maison à essayer de faire le ménage dans la semi-obscurité en écoutant la radio locale de notre mini-radio à piles offert par je ne sais plus quel VPC et prenant la poussière depuis plusieurs années (au hasard décembre 99?). J'ai alors découvert l'ampleur des dégâts, j'ai écouté les villages isolés comme le mien donner des nouvelles et raconter ce que moi je ne voyais pas.

Je vous passe les détails qui ne font pas sourire. C'est triste de voir ce désastre, et dimanche quand on a pu sortir pour essayer de se ravitailler, j'ai pleurer de voir ce carnage.

Arthur, lui ne s'est pas laissé démonter. Apparemment, les volets de la chambre qui claquent sont une bien meilleure veilleuse que Doudours. Arthur a passé sa seule nuit complète la nuit de la tempête. Depuis, on a bien évidemment retrouvé nos nuits à deux réveils, un pour Papa, un pour Maman, comme ça, pas de jaloux.

Il est resté adorable tout le temps qu'à durer notre camping dans la cabane. Les bougies, c'est très rigolo pour prendre son bain. Un peu moins pour Papa qui doit deviner s'il utilise du liniment ou du shampoing pour les fesses de bébé. Les bananes écrasées toute la semaine, ça évite de faire de la compote à la torche, c'est super bon. Le chauffage à pétrole, c'est très joli, et malgrès les remparts que met Supernounou devant, c'est un super terrain de jeux.

Et pis notre fripouille de fils a profité de l'absence de lumière pour apprendre à trotter "presque 4 pattes" où il veut et très très vite. Impossible de savoir où il a cavalé passé 16h30. Et puis, comme je n'ai pu que passer l'aspirateur à la main (comprendre ramasser les micromiettes qu'Arthur adore repérer et mettre à la bouche), c'était un régal pour lui de se rouler sur la moquette. Le seul avantage, c'est qu'au moins, il a servi de serpillère sur le lino.

Nous, on s'est organisé. Le congélo a été vidé: le lait maternel bien à l'abri dans le congelo du voisin qui a le luxe suprême d'avoir un groupe électrogène, et le reste à faire cuire. J'ai fait ainsi cuire 5 ou 6kg de légumes pour les futures purées d'Arthur Et heureusement que Grande Tatie m'a aidée, car moi, sortie de mon babycook (comment ça, ça ne marche pas avec des piles ce machin???), je ne sais faire à Arthur que de la banane écrasée.

A ma pause déjeuner, je filais en courant chez SuperNounou, elle aussi sans électricité pour donner une tétée à Arthur. Et oui, évidemment, pas de tire-lait ni possibilité de garder le lait au frigo. J'ai eu là-bas d'ailleurs une super surprise, celle de voir mon loulou arriver en rampant en m'entendant, à grand renfort de cris et rires hystériques. Bon, ok, c'est le frigo qu'il a entendu arriver...

Pour s'éclairer, étant donné que les bougies et autres torches sont devenues plus rares encore qu'une wii fit en magasin (wii fit qui d'ailleurs ne marche pas non plus à piles, pas ma faute si je n'ai pas fait de sport!), on a du s'organiser. La copine d'un collègue a fait 80 bornes pour nous trouver quatres jolies bougies parfumées à un prix exorbitant et un autre collègue a réussi à nous trouver des cierges!

Quant à la torche, on ne remerciera jamais assez Papa Noël qui a eu la bonne idée d'amener à Arthur une Astra remplie de jouets musicaux, qui, s'ils nous cassent les oreilles, sont une source inépuisable de piles en tout genre. Reste à expliquer à Arthur pourquoi sa chaise musicale est muette.

Maintenant, la lumière est revenue et avec elle le téléphone (enfin avec quelques bugs celui-là) et internet. J'ai pu retrouver mes copinautes qui m'ont beaucoup manqué! Et je suis rentrée à temps sur la toile pour y lire une super nouvelle. Félicitations ma Suzie, je suis tellement contente pour toi...

Si je ne passe pas trop sur vos blogs en ce moment, ne m'en veuillez pas. Non vraiment, je ne peux pas laisser à Arthur la responsabilité de passer la serpillière dans la cuisine. Et je dois avoir à peu près 35 kilos de linge sale à laver. Et en plus, je fais tout ça dans le noir, par flemme d'allumer une bougie. Ben oui, je n'ai pas encore repris l'habitude d'appuyer sur un interrupteur.

Gros bécots à toutes!


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Comme un poisson dans l'eau

Maintenant les fêtes passées et nous un peu plus reposés, nous avons fait l'effort de mettre le réveil à 7h30 un samedi matin (de toute façon, Arthur était déjà réveillé) et nous avons filé aux bébés nageurs.

Cette fois-ci, mieux organisés. Pas question d'arriver une demi-heure en retard ni d'acheter les couches spéciales piscine avant d'y aller. Chose rare, nous étions même les premiers arrivés!

Une douche (euh un peu froide quand même!), et nous voilà dans l'eau

Ptit Arthur s'était montré bien timide la dernière fois. Il avait observé, bien à l'abris dans nos bras.
Cette fois-ci, il s'est montré égal à lui-même. Même pas peur! Ni de l'eau, ni du bruit, ni des plus grands et même pas des nombreuses tasses qu'il s'est bu à force de plonger la tête dans l'eau. Et oui, évidemment, faire du quatre pattes dans l'eau, ça fait boire la tasse!

On a tous les trois adorer.
J'avoue, l'eau chaude un samedi mati, sans oublier les buses à massages, c'est quand même bien sympa. Voir ses deux hommes nager comme des poissons, c'est encore mieux!



Bisous

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Deux nouveaux potes

Ceux qui suivent les aventures de ce blog depuis un petit moment doivent le connaitre. Il avait fait une brève mais néanmoins marquante apparition il y a quelques temps de cela.
A ce moment là, il était le seul chouchou de la Cerise's family. Depuis, les temps ont bien changé!

Déjà, Pagaillous pour ceux qui suivent (notre lapin pour ceux qui sont perdus) devait se poser des questions quand mon ventre s'arrondissait. Curieusement, lui qui n'avait jamais pu me voir en peinture pour la seule et bonne raison que ce n'est pas moi qui lui remplissait quotidiennement sa petite gamelle, avait commencer à m'apprécier. Que dis-je? Il ne me quittait plus d'une semelle.

J'ai un moment cru qu'il voulait m'achever en passant à toute vitesse entre mes jambes, moi qui ne voyait plus mes pieds depuis un moment. Mais non, à priori, il ne cherchait pas la chute, mais juste de l'affection.

Tous les soirs, nous avions pris l'habitude de le sortir de sa cage et il venait faire des sortes de câlinous à mon ventre. Parfois, il mordillait un peu le t-shirt, ce qui était très étonnant car Paga n'avait jamais rien grignoté. Il léchait tout, mais n'a jamais fait de dégats.

Et puis Arthur est arrivé. Non seulement, Paga s'est retrouvé presque seul une semaine, le temps de la maternité, mais en plus il n'était plus le sujet premier de nos préocupations.
On ne s'extasiait plus sur ses exploits (euh... Paga a toujours été un lapin bizarre quand même, la preuve: http://www.dailymotion.com/sametguena/video/x4agfp_lapinoucraque1_animals ), mais sur chaque sourire de notre ptit loup.

Quand on avait de la visite, plus personne ne venait le voir mais au contraire bêtifiait devant Arthur. Ses graines passaient après la tétée, sa cage après les couches d'Arthur.

Bref, la première fois qu'on l'a sorti de sa cage après la naissance, Paga a soigneusement ronger le transat, les doudous et le parc (à boudins gonflables évidemment, vive les rustines!). Lui, qui n'avait jamais fait de dégats, il a quand même bien cibler!

Depuis, nos deux monstres cohabitent. Ca ne s'est pas fait sans heurt. Arthur avait quelques semaines et faisait (enfin) une petite sieste dans sa chambre. J'en ai profité pour aller me doucher. Je suis sortir en entendant Arthur hurler dans son lit, avec Paga, complètement terrorisé, qui tourner en rond dans la chambre vitesse grand V, visiblement sans trouver la sortie...

Paga a une trouille panique des pleurs d'Arthur, encore pire que l'aspirateur! Il le regarde d'un oeil lointain, terré dans un coin de sa minuscule cage (cet imbécile de lapin a toujours refusé la grande cage...)

Chacun a appris à respecter le territoire de l'autre. Arthur ne va pas farfouiller dans la cage de Paga et Paga ne va pas trotter sur le tapis d'éveil. Enfin en théorie, car à mon avis, il ne faut pas leur tourner le dos trop longtemps.

Leur seul terrain d'entente? Le babycook! Dès que je commence à peler les légumes, ils sont aussi fous l'un que l'autre. Paga tourne en rond dans sa cage en attendant les pelures et Arthur tape du poing sur son tapis pour avoir sa purée. Faut pas que je me trompe quand même...

Hier, on a tenté. On a lâché Paga alors qu'Arthur faisait du surplace à quatre pattes sur son tapis. Hé hé, ils n'ont pas tardé à se repérer ces deux-là! C'est que Paga, il a l'air quand même plus intéressant que Jojo lapin dans sa Jojomobile (pour ceux qui connaissent pas, un jeu absolument insupportable qu'Arthur adore!).

Ils se sont rencontrés, Page a reniflé Arthur (pire qu'un chien de chasse le lapin), Arthur lui a mis une baigne en lui crachouillant dessus. Paga a mis une distance respectable entre eux, Arthur a passé la marche avant et l'a ratrappé. Paga s'est enfuit vers son endroit préféré, à savoir sous le séchoir à linge. Arthur l'a rejoint et ils ont tous les deux tenté de me grignoter mes draps.

Arf! J'ai l'impression qu'ils vont m'en faire voir de toutes les couleurs ces deux-là!

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Une semaine de progrès

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Hé hé! Je ne m'y attendais plus. Je pensais, mère indigne que je suis que notre ptit loup ne tiendrait jamais assi.
Enfin si, quand même. J'étais consciente qu'il tiendrait sur ses petites fesses avant sa majorité, mais je m'étais mis dans la tête qu'il arpenterait la maison à quatres pattes, voire même en marchant avant.

Il tient assis, certes. Mais bien sur, cela ne l'intéresse toujours pas. C'est tellement mieux d'explorer le salon à la recherche de miettes ou grains de poussière. Le seul moment où Arthur est d'accord pour s'asseoir sans se débattre, c'est dans la chaise haute quand la gamelle arrive.

Alors évidemment, j'attendais avec impatience qu'Arthur passe la marche avant à quatre pattes. Ce n'est pas exactement ce qui s'est passé. Il avance maintenant, mais juste avec la force des bras. Les jambes, elles, elles sont tendues. pour faire plus simple, il avance en faisant des pompes.
Hé hé! C'est qu'il est super fort mon fils!

Ce qui a de bien (enfin, ça dépend pour qui), c'est que c'est plus facile pour lui d'aller où il veut. Et oui, le roulé-boulé, c'était quand même assez imprécis. Bien sur, le magnétoscope reste sa destination préférée.

La grande surprise, ça a quand même été de voir Arthur se relever. depuis qu'il connait la position debout, il n'arrête pas. Il se lève, s'accroupit (surtout pas s'asseoir évidemment!), plie les genoux, pousse sur les jambes, se marre, papote...
Le mieux? sauter sur le ventre de Maman quand elle a une grippe intestinale carabinée!

Et enfin, le progrès tout droit hérité de la branche maternelle: Arthur se met à parler. Pas de grandes phrases encore bien sur, mais au moins, on entend plus les "aaheubrrrblrrplreurrrbrrlreu" à longeur de journée. Maintenant, c'est à coup de "dadababapapablablamamareuteubllrrbleureubpfffeu" Ben oui, on finit quand même toujours avec un gros filet de bave, c'est tellement rigolo de crachouiller sur ses parents...

Alors, quand mon fils me dit "mama" en me regardant dans les yeux et en me tendant ses petits bras... Pffiou... J'ai mon coeur qui fait "poum poum", les yeux qui brillent et un sourire idiot.
Renseignements pris, Arthur dit aussi "mama" à Nounou, Bernadette, son biberon, ses jouets, le magnétoscope, le rayon de soleil et même à la micro poussière qui traine à côté de son tapis (lui-même baptisé "mama" d'ailleurs)
Enfin bref, ça me laisse imaginer ce que ces deux syllabes auront comme effet sur moi quand elles seront chargées de sens

Petit résumé pour ceux qui n'ont pas suivi: Arthur s'asseoit, se lève, avance et papote. Et moi, je suis trop fière de lui!

Gros becs à tout le monde!

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L'angoisse du 8ème mois

Et oui, Arthur a donc 8 mois et je crois bien qu'il nous fait ce qu'on appelle l'angoisse du 8ème mois (hé hé! Il est à l'heure mon loulou quand même!)

Petite parenthèse de Cerise la psychomot:

Quand j'étais étudiante (jadis?), j'avais bien entendu parler de l'angoisse du 8ème mois. D'un point de vue strictement professionnel, c'était bien intéressant. J'amais beaucoup les cours sur le développement psychomoteur du jeune enfant. D'un point de vue personnel, même si cela reste bien intéressant, et bien cette foutue crise des 8 mois, c'est pas de la tarte!
Alors en fait, vers 8 mois (entre 6 et 9 mois pour être plus large), Bébé se rend compte que sa mère et lui ne font pas qu'un.
C'est une fabuleuse découverte puisqu'il va se rendre compte ainsi qu'il peut se déplacer, il va de l'avant, il progresse,etc...
Le seul problème, c'est que quand maman sort du champ de vision, et bien elle l'abandonne. Et il n'est pas sur qu'elle va revenir.
Et puis les autres personnes qu'il voit, et bien ce n'est pas sa Maman (ou à la rigueur son Papa), alors ça fait peur.
Bon, ça c'est la théorie, mais quelques points restent obscurs. Ca dure combien de temps et comment on gère cette foutue crise?

En pratique, avec Arthur, ça donne en effet de gros progrès au niveau de la locomotion. Arthur peut aller maintenant sans soucis donner à manger au magnétoscope ou dire bonjour au radiateur en moins de trente secondes (ce qui, je vous le rapelle, ne laisse pas le temps d'aller faire un tour au pipi room).
A 4 pattes ou en roulés-boulés, plus rien ne l'arrête. Euh... Si. Le tableau d'éveil qui lui est tombé dessus en lui laissant sa première bosse l'a freiné un peu avant de repartir se rouler dans les hochets.

Il y a un truc qui le travaille quand même quand il part comme ça à l'exploration du salon, c'est son Papa ou moi. Et bien oui, à force de rouler, il se retrouve fatalement dos à nous. Il se tourne en arrière vers la droite, puis la gauche et se met à brailler. Si nous lui parlons, alors il se retourne de nouveau, nous voit et ça va mieux. Enfin, ça va mieux que si nous ne l'avons pas laissé perdu trop longtemps quand même.

Ca, c'est gérable. J'ai découvert un bon compromis. Quand je fais autre chose et que je ne peux pas avoir l'oeil sur lui en permanence, je chante. Comme ça, mon ptit loup, il n'est pas perdu. Alors bien sur, chanter "pomme de reinette", "il était un petit navire" ou " petit escargot" toute la journée, ça file mal à la tronche, mais c'est efficace. Evidemment, si dans mon blog, vous trouvez inscrit que "la pomme d'api porte sur son dos sa maisonette qui n'avait jamais naviguée", c'est que mon cerveau est un peu fatigué et que ma méthode a des limites.

Et puis, pas de chance pour Papi et Mamie qui sont venus nous voir hier, Arthur n'a rien voulu savoir et a chouiné dans leur bras jusqu'à ce que mon homme le prenne. Mamie qui le plaignait d'avoir tant mal au dents a bien halluciné quand elle a vu rire aux éclats sur les épaules de son père et barboter dans le bain en inondant la salle de bain.

Ce qui est vraiment difficile, ce sont les nuits. Je me retrouve avec un bébé qui a le même rythme qu'un nouveau-né, c'est à dire avec un réveil toutes les trois heures au mieux, et je ne suis plus en congès maternité (d'ailleurs, je me demande bien comment moi, comme toutes les mamans du monde, on a fait pour survivre à des réveils toutes les 3 heures).

Laborieusement, nous mettons en place le petit rituel du coucher avec la tortue qui dit bonne nuit à Arthur, et aux doudous qui ne laissent plus trop de place à Arthur dans son lit, et aux mobiles, et même au lustre. On met la veilleuse en marche et on croise les doigts

Ca a plus ou moins de succès. Parfois, l'endormissement est facile. Et parfois, malgrès un loulou qui a les yeux explosés, ça dure, ça dure... Même que bientôt, on va finir par se coucher après Arthur (et il éteindra la lumière avant de s'endormir bien sur)

Mais ça, ce n'est rien... Le pire, ce sont les hurlements à minuit, puis toutes les deux ou trois heures. Des cauchemards? Des terreurs nocturnes? des réveils en se disant, à la place de papoter comme avant avec ses doudous, que Maman l'a abandonner?

Mais que fait Bernadette? Ce n'est pas à ça qu'un doudou sert???

On a essayer la tétine, la veilleuse, rester à côté de lui, lui redonner tous les doudous, rien n'y fait. Il faut le prendre et marcher. Ou le faire téter. On est parfois parti pour des longues promenades autour de la table, avec reprise des pleurs à chaque arrêt.

Le doliprane est très efficace, le temps qu'il le prenne seulement! Ben oui, le gel rose à paillettes, Arthur adore ça.

Tous les matins, on espère trouver des fesses roses accompagnées d'une dent (ou deux tant qu'on y est), mais non toujours rien. Il semblerait vraiment que ces réveils nocturnes soient dus à l'angoisse du 8ème mois.

Bon, on tient le cap, hein! On ne se fait pas de soucis, Arthur finira bien par refaire ses nuits un jour ou l'autre (ou plutôt une nuit ou l'autre). Rassurez-moi toutes les mamans qui sont passé par là, ça ne dure que le 8ème mois, n'est ce pas? (Euh... Curieusement, mon cerveau censure ce passage dans mes cours!)

L'avantage? Les nuits entrecoupées, ça me donnera l'occasion d'alimenter mon blog plus régulièrement!

Gros bécots à toutes

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8 mois dehors

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Hé hé! J'ai passé autant de temps dehors que dans le ventre de ma Môman maintenant!

Et donc oui, j'ai huit mois maintenant et ma vie est bien remplie!

En semaine, je me lève à 7h15, je tête et je m'amuse dans ma bouée le temps que Maman courre partout dans la maison pour trouver son sac/ses clés/le tire-lait/Bernadette/sa brosse à dents.
Après, je pars chez Nounou en piquant un petit roupillon dans la voiture. Je m'amuse jusqu'à 11h30, refusant à hauts cris en général de faire une petite sieste. Au repas, purée maison et depuis peu yahourt.
Ensuite, c'est dodo avec Bernadette jusqu'à 15h où je m'amuse avec mes copains. A 16h30, c'est le goûter: compote et biberon du lait de Maman
Mon Papa arrive à 17h, discutaille toujours un petit peu avec Nounou et me ramène à la maison.
On prend le bain en attendant Maman, et quand elle arrive vers 18h40, je me jette sur elle pour téter.
On joue un peu sur mon tapis, puis tétée vers 20h et dodo vers 20h30. Parfois, il m'arrive de m'écrouler de sommeil en rentrant. Du coup, quand je me réveille vers 19h30, pas question d'aller dormir peu de temps après.
Alors là, c'est plutot cool car après Papa et Maman m'installent dans la chaise haute et j'ai droit à 3 cuillères de légumes pendant qu'ils s'empiffrent!

Le week-end, c'est plus cool. Je me réveille aussi vers 7h15 pour téter, mais je me rendors jusqu'à au moins 8h30, parfois 10h dans les grands jours.
Bon, en général, je squizze la sieste de 11h. C'est quand même beaucoup plus drôle de grignoter mes joujoux sur mon tapis, marcher à quatres pattes en reculant (parfois même je passe la marche avant!) ou faire des roulés boulés dans le salon.
J'enfile ma purée à midi suivie d'une tétée et d'une sieste bien méritée. Après la sieste, on joue avec Papa et Maman ou on va se promener.
Le bain le week-end, c'est vachement bien car c'est dans la grande baignoire. On met de l'eau partout avec Papa et on s'amuse comme des fous avec tous mes joujoux!
Après, c'est l'heure des câlinoux et puis du dodo à 20h30


Y'a pleins de choses que je sais faire:

- Me mettre à quatres pattes, avancer un genoux, puis une main et me retrouver la tête par terre, les fesses en l'air. C'est pas grave, j'ai avancé un peu, je me relève et je le refais. - Traverser le salon en faisant des roulés-boulés
- Tenir assis trois secondes et demis et me jetter en arrière ou en avant car j'ai un jouet qui m'intéresse et que c'est plus facile d'y aller en faisant des roulés-boulés - Tenir debout en s'accrochant à mes parents. sauter de la même façon sur le ventre de ma Maman quand elle a une gastro
- Rire quand je vois les mains de Maman arriver pour me faire des châtouilles
- Rappeller en criant à mon Papa que c'est à moi qu'il est en train de faire de la purée
- Donner à manger au magnétoscope et me marrer quand Papa ou Maman me disent "non Arthur!"
- Exercer les lois de la gravité sur ma tétine/mes joujoux/ma tasse et vérifier les lois de la patience parentale
- Boire à la tasse à bec quand on me la met dans la bouche et la grignoter quand c'est moi qui la tient tout seul
- Papoter avec mes doudous quand mes parents pensent que je dors et me taire dès qu'il essaient de m'enregistrer avec l'appareil photo
- Taper sur mes tableaux d'éveil pour faire de la musique. Taper de plus en plus fort en espérant que ça fera encore plus de musique
- Bavouiller sur le téléphone quand quelqu'un veut me parler
- Mettre mes joujoux sous le meuble télé et me rabattre sur le magnéto quand, bébé malheureux que je suis, je n'ai plus de jouets à ma disposition
- Arracher mon attache-tétine et en manger l'attache. C'est quand même beaucoup mieux que la tétine
- Remettre ma tétine tout seul dans ma bouche, même pendant un roulé-boulé
- Faire des "bbbrlllbrbbrrlleuh" avec ma bouche et me font baver comme un escargot
- Monter sur la wii fit quand Maman essaie de tenir en équilibre sur un pied dessus


Et y'a pleins de choses que j'aime:

- Faire l'avion avec Papa, même les looping qui font tellement peur à Maman
- Faire des parties de châtouilles qui me font beaucoup rire
- Ecouter Papa et Maman chanter. Chanter avec eux quand ils écoutent Noir Désir
- Faire des câlinoux à Bernadette ou à mes doudous de nuit
- Enfouir mon visage dans les cheveux de ma Maman quand elle rentre du travail - Tirer les cheveux de mon Papa. Et même qu'il s'est fait pousser la barbe pour que je m'amuse encore plus!
- Engloutir mes purées et compotes, y'a pas un petit bout qui tombe à côté. Manger est une affaire sérieuse
- Rouler dans tous les sens dans mon bain, et même que je bois même plus la tasse! Ma Maman, elle ferme les yeux, elle préfère pas voir ça!


Y'a aussi des choses que je n'aime pas:
- Quand on me met dans la combi-pilote: après je ne peux plus bouger. C'est pour ça que j'essaie de m'échapper avant
- Quand on fait trop de voiture. Après, pas moyen de m'installer dans le siège-auto, je me débats!
- Quand on me sort du magnétoscope pour me remettre sur mon tapis. Heureusement, je connais le chemin pour y revenir
- Quand je trouve pas Bernadette la nuit
- Quand mon assiette est finie. Je pleure mais ça ne marche pas, je n'ai pas de rab. Du coup, je sèche mes larmes et je joue avec ma tasse
- Quand Papa et Maman me nettoient le nez.


Et puis aussi, j'ai découvert pleins de nouvelles choses ce mois-ci:
- Les bébés nageurs. On y retournera dès que la gastro laissera tranquille Maman
- De nouveaux goûts comme le fenouil qui donne une odeur de pastis à toute la maison, les brocolis, les épinards, les yahourts, le jambon et l'eau (mais sans pastis cette fois!)
- Comment me tenir debout
- Le gros barbu qui donne des joujoux aux enfants qui comme moi sont très sages
- La sensation grisante de se retrouver à l'envers sur le transat. Y'a que ma Maman pour pas comprendre ça!
- Les promenades dans l'écharpe, mais face au monde!



Et voilà! Vous savez tout de moi!

Gros bisous à tous et à très bientôt!

Arthur, 8 mois moins quelques heures