Ptit Noyau a enfin éclos et il grandit...grandit...

dimanche 29 mars 2009

Bientôt onze mois...






Que le temps passe vite! C'est mon dernier moini avant mes 1 an!

Et le temps passe encore plus vite ce mois-ci! Le travail, les visites familiales, les anniversaires des potes, le jardin,la maison, la paperasse.. Maman n'a pas le temps de passer écrire un article. Et encore moins de vous laisser des commentaires sur vos blogs. Elle passe régulièrement vous lire pendant que je prends mon pti dèj au sein le matin, mais ce n'est pas facile de laisser un message Couleur du texteen même temps.


D'ailleurs Ealy, le clavier débloque toujours. Oui, tu dois avoir raison, ça doit être un fichier. Le truc, c'est que les boites mails ne fonctionnaient plus et donc Maman a bidouillé dans l'ordi. Et maintenant, c'est le clavier qui déraille. Mais elle préfère encore comme ça que comme avant. Allez expliquer à mes Papi et Mamie qu'on ne peut plus envoyer de photos de moi parce que Maman veut écrire un message sur son blog!

D'aillleurs, au passage, Maman a perdu tous les mots de passe de vos blogs. C'est ça de farfouiller dans l'ordi. Moi, je me contente de tirer sur les fils, c'est quand même beaucoup mieux!Alors, si vous pouvez lui envoyer vos mdp, elle serait très contente!
Pour se faire pardonner de ne pas donner trop de nouvelles, elle va se rattraper en mettant des photos et si l'ordi est sympa, même des vidéos!

On part quelques jours à la montagne (ah enfin! Ma maman me parle depuis que je suis dans son ventre de "ses" montagnes!). A nous la luge, les randos et les grass'mat'!
Et au retour de nos vacances, c'est promis, elle se penche sur l'ordi, laisse un message sur vos blogs et vous fait un super article sur mes 11 mois tout frais!










Gros bisous à tous et à bientôt!
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jeudi 19 mars 2009

Nostalgie...


Je situe le contexte:

C'est mon jour de congés et je décide de partir avec mon tit loup "en ville" (et oui, j'habite dans un bled, alors tout lieu de plus de 15 000 habitants est une ville pour moi) pour faire quelques achats. Au programme, des bottines pour Arthur car on va partir quelques jours à la montagne et un chapeau car le soleil tape très très fort.

Quelques magasins plus tard (quelques?) et 80 euros dépensés en pompes et vêtements sauf bottine et chapeau, il est grand temps de rentrer. Le Papa va s'impatienter avec le bain qui est en train de couler et la purée dans le babycook.

Bien sur, je vais tomber en panne d'essence. Et bien sur, je décide de prendre un raccourci pour arriver plus vite au poste d'essence. Et bien sur, je me perds et je fais pleins de bornes avec mon voyant orange qui clignote.

Et puis, j'arrive devant un supermarché qui a du pousser là depuis la dernière fois où je m'étais perdue (je cherche souvent des raccourcis pour cause de pannes d'essence en fait, alors je commence à connaître la ville), avec heureusement une station.

Je me gare, du mauvais côté de la pompe bien entendu. Je cherche partout où insérer ma carte bleue avant de m'apercevoir que ce n'est pas un 24h/24h. La queue s'allonge derrière moi, et les gens commencent à me regarder bizarrement.
J'hésite longuement devant la pompe: SP 95 ou 98? Je suis trop nulle, je sais jamais ce que je dois mettre dans le réservoir. Enfin si, dans une des voitures, on met du 95 et dans l'autre du 98. Mais quelle voiture?
Certains commencent vraiment à s'impatienter. Je remonte dans ma voiture, déclenche les essuis-glasses, puis les phares, avant de tomber sur la première et enfin d'avancer vers la caisse, non sans caler évidemment.
Arthur dort à l'arrière (heureusement!) et les gens me regardent comme si j'étais ET en personne. Sauf la caissière. Ce qui me surprend d'ailleurs, vu le souk que je viens de lui mettre dans la station.
J'arrête ma voiture trop loin de la vitre, recule, vise bien et me gare à portée de carte bleue pour pouvoir payer. Je ne me souviens évidemment pas à quelle caisse j'étais.

" Comment va Arthur?" Alors là, je dois avoir l'air encore plus débile que juste avant, les yeux grand ouverts, la bouche ouverte. Je me retourne même vers Arthur qui ronfle dans le siège auto pour vérifier que son prénom n'est pas inscrit sur son front.
Je regarde attentivement la caissière, et là tout revient. Elle, avec 24 kg de plus, moi avec 27 (ben oui, les femmes enceintes sont gourmandes dans notre coin!), l'air beaucoup moins crevées que maintenant, avec nos gros ballons et nos coussins en train de respirer profondément.
La dernière fois que l'on s'est vu, c'était devant la maternité, et on expliquait à nos hommes respectifs que non vraiment, un ciel de lit ne faisait vraiment pas petite fille, qu'ils n'y connaissaient rien en déco de chambre bébé.
On s'était bien marrer pendant la prépa à l'accouchement. Et on était pétées de trouille aussi. Et puis elle, elle devait accoucher sans péridurale. J'ai eu une pensée pour elle quand j'ai décidé d'épouser l'anesthésiste et sa piqûre magique.

On est resté en contact après, sur internet, on donne des nouvelles de nos ptits bouts de temps en temps. Mais on ne s'était jamais revu. Et j'ai mis du temps à la reconnaître. On ne s'était rencontré qu'en mode baleine, alors là, avec 24 kg de moins, ça change tout!

Comment elle a pu me reconnaître? Peut-être que mon air complètement perdu à la station lui a rappelé le même air au temps de la prépa à l'accouchement. Quand par exemple, j'arrivais en courant, énorme, après avoir galéré à faire un créneau (essayer de faire un créneau, enceinte, alors que vous mesurez 1m55 et que votre champs de vision s'arrête aux rétros mal réglés), me trompant évidemment d'étage, restant coincée dans mes bottes devenues trop petites pour mes mollets et m'affalant, toute transpirante dans mon jean de baleine sur mon tapis. Avant de m'y extirper lamentablement pour aller aux toilettes car avec tout ça, j'avais oublié.

Bref, la seule différence, c'est un petit bonhomme de presque 8kg à la place de mon ballon XXL.

Le temps de se raconter les deux dents de nos bébés, les nuits difficiles, les premiers pas hésitants... Les autres clients ne me regardaient plus bizarrement mais franchement énervés!

Allez, je suis rentrée à la maison expliquer à mon chéri tout l'intérêt des trois chemises d'Arthur achetées pour le mariage de son parrain et que mes nouvelles chaussures étaient indispensables, et que bien sur que oui, il peut me laisser avec la carte bleue, je sais être raisonnable.

Et puis lui donner les quelques nouvelles d'un petit Nathan, qu'on a connu alors qu'il était encore dans le bidou de sa maman.
Et c'est toute nostalgique que j'ai repensé à ces moments partagés avec sa maman!

Gros becs à tout le monde!
Et à bientôt! (enfin normalement, car mon clavier est plutôt capricieux et ça fait plusieurs jours que j'essaie d'écrire ce message!)

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lundi 9 mars 2009

Bernadette VS Doudou hochet


Vous vous souvenez de Bernadette? Vous savez, la grenouille inséparable d'Arthur. Celle-là même avec qui j'ai du dormir la veille de la rentrée d'Arthur chez sa Nounou et qu'on fait suivre avec attention dans tous les endroits où notre fils pourrait éventuellement faire un dodo.

Et bien Bernadette a du soucis à se faire, elle a de la concurrence. Mais faisons connaissance avec Doudou hochet qui se fait maintenant bavouiller dessus à la place de la grenouille.

Doudou hochet est entré dans la famille alors qu'Arthur n'était qu'un petit Noyau, qui déjà à l'époque ne faisait pas ses nuits.
Au détour d'une insomnie de grossesse du à une fiesta intempestive intrabidou, j'ai effectué une commande VPC de deux ou trois bodies, un pij et un fameux petit doudou à moins de cinq euros en forme de lapin.
Si seulement je pouvais me souvenir de quel VPC il s'agit, ça pourrait éventuellement servir en cas de perte dans le caniveau lors d'une expérience sur les lois de la gravité au détour d'une promenade en poussette.

Pour info, si quelqu'un le reconnaîtrait, c'est un petit lapin beige avec des vêtements bordeaux tout doux qui fait un peu de bruit quand on l'agite.

En fin de grossesse, le Futur Papa a essayé les différents doudous afin d'évaluer le meilleur pour notre Noyau. Ce fut sa noble contribution à l'élaboration des valises de maternité. Ne me demandez pas en quoi consiste un essayage de doudou, mais toujours est'il que le grand gagnant fut le lapin hochet et il a eu le droit de voisiner avec notre fils dans l'aquarium de la maternité.

De retour à la maison, le lapin a élu domicile à la gauche de la tête d'Arthur. Que voulez-vous, mon fils a hérité des délires maniaques de sa mère et au début, chaque doudou avait sa place dans son lit. Maintenant, cela doit êtres les gènes paternels qui dominent vu le joyeux foutoir qu'il y a dans le lit. Ben oui, c'est ça de faire du quatre pattes à minuit, ça mélange les doudous.

Petit à petit, Arthur a investi Doudou hochet. Il a commencé par lui grignoter les oreilles quand les yeux de Bernadette étaient trop bavouilleux.
Puis, il a commencé à l'agiter pour s'endormir le soir. Et à lui faire des confidences le matin au réveil. Et finalement, Doudou hochet est sorti du lit la journée pour aller squatter chez Nounou

Bernadette reste la prem's. Sans elle, pas question de faire dodo. Arthur la renifle pour se rendormir, se pelotonne dans son cou, se couvre avec ses grandes pattes, lui grignote le col et bavouille sur ses noeils.

Et puis Doudou hochet a vite valser de la poussette, quand, entrant dans une boutique bébé, Arthur a fait une crise d'hystérie devant un étalage de Bernadette de toutes tailles

Mais quand même, de plus en plus souvent, quand on voit Arthur, on voit derrière lui un adorable doudou que son Papa avait élu "Doudou pour mon fils"

Mon chéri, si tu passes par là, tu devrais te recycler, tu as un réel talent en matière de doudous on dirait!

Gros bécots!

mardi 3 mars 2009

Dix mois pile

Compte rond. Dix mois tout pile.
Le neuvième mois a été riche en expériences puisque:

- Je sais (enfin) me tenir assis et pas seulement pour manger mais aussi pour mettre les petits ronds dans les cases carrées de ma fusée. Et comme ça ne fonctionne pas, je balance tout. Ca fait de la musique quand même. On dirait que j'ai hérité de la patience de mon Papa...

- Je sais marcher à quatres pattes. Le vrai quatre pattes, pas les pompes que je faisais il y a trois semaines. là, c'est du vrai de vrai, et ça va super vite! C'est très pratique pour rappliquer dans la cuisine dès que j'entends le frigo ou le tiroir à couverts. le frigo, c'est comme ma fusée à forme, mais en plus magique. Ma Maman, elle sort des trucs longs et oranges de là-dedans et plus tard, ça finit en purée dans mon assiette et pelures dans la cage de mon copain le lapin.




- Je sais me relever en me servant d'un support. Mon support préféré, c'est ma Maman. Je passe mon temps suspendu à ses pattes, surtout quand elle fait la cuisine.

- J'escalade tout: la table basse, la piscine à balles, les coussins. Et j'adore plonger. J'ai même découvert la subtile différence entre un plongeon sur balles dans la piscine et un plongeon sur le carrelage.

- Je marche avec ma chaise à bascule. Celle-là même où il y a marquer dessus "ne pas se servir de ce jouet comme d'un trotteur". Ben oui, mais le pousseur avec les roues, ça va trop vite pour moi.

- Je tente de lâcher une main, puis l'autre quand je suis debout. Jusqu'à maintenant, ça a toujours été rigolo. Surtout qu'il y a toujours une main secourable ou un coussin qui armotit le jeté arrière qui suit.

- Je dis "papamamadadababagaga". Et parfois même juste "mama" quand Papa me dit serieusement une quinzaine de fois "dis papa". Mais moi, j'ai bien compris. "Mama" s'applique à tout ce qui ressemble de près ou de loin à un frigo. Ma Môman fait donc partie de cette catégorie.


- Je sais manger mes gâteaux tout seul. Et en quatrième vitesse au cas où on me les pique. C'est pareil pour toutes mes purées aussi, même si Maman m'explique qu'il n'y a aucun risque pour que Papa me pique mes légumes verts. Avec mes deux dents, je sais aussi manger des petits morceaux de fruits crus et du fromage.

- J'adore jouer à "coucou". Mais alors, pas question de le faire moi-même. Bien évidemment, pas question non plus de faire "aurevoir", les marionettes ou d'applaudir. Quant au fait de montrer du doigt, je me demande bien à quoi cela peut servir puisqu'il suffit de sortir de ma bouée la tête en avant, traverser ma chambre à quetre pattes, escalader deux ou trois coussins, me cramponer au canapé pour me relever, tanguer jusqu'à la table basse et tendre ma menotte pour attraper la micromiette que j'avais repéré.

- J'ai des espèces de déclics parfois. Par exemple, comme mettre le rond dans le trou rond de ma fusée et appuyer dessus pour qu'il tombe (mais où va-t'il après???). Ou tirer sur la ficelle jaune pour que mon hélico me suive. Ou sortir le doudou chat pour qu'apparaisse l'escargot. Il y en a même, dans le même style qui me fascinent totalement comme jetter ma tétine en haut de ma chaise haute pour que Papa me la ramène.



- J'ai compris un truc très important. Quand je souris, on me sourit. Quand je dis "gagaga", on me dit "gagaga". Et curieusement, quand je pleure, on me prends dans les bras. C'est de la logique adulte! En plus, c'est tout une question de nuances. Quand je pleure parce que je suis tombé en arrière, Papa et Maman me prennent dans leurs bras et me font une tonne de bisous. Quand je pleure car ils m'ont sorti de la cage de mon copain le lapin, ils froncent les sourcils en émettant la possibilité que Pagaillous n'apprécie pas forcément ma visite. Quand je pleure la nuit, leur comportement ne suit aucune logique. Je crois que ça dépend de l'heure à laquelle je pleure et depuis combien de nuits...

- J'ai désormais un fauteuil de grand (bébé) dans la voiture. Face à la route, je fais mon fier avec mon doudou à la main. Dans le même style, j'ai le droit de m'asseoir dans la chaise haute de Flunch (resto 4 étoiles évidemment), et aussi de manger des gâteaux de bébés. Et ma maman, elle se tate pour acheter un machin pour me mettre dans le caddie. Y'a pas à dire, neuf mois révolus, c'est les dix-huit ans de l'âge bébé!



Gros becs!